Maria Valtorta
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Les visions des mystiques comparées à l'Évangile.



Validation scientifique des visions de Maria Valtorta : une démonstration surprenante en faveur de l'authenticité.



Les personnages de Maria Valtorta confrontés aux données historiques.



Dictionnaire géographique de l’Évangile, d’après Maria Valtorta.


 


VOIR AUSSI.


Les évangélistes.


 

 En 2000 ans, l’Évangile a fleuri.     

"Il vaut mieux se contenter de l’Évangile !". Que de fois entend-on cette recommandation de personnes qui pensent que les révélations privées pervertissent la foi ou en détournent. C’est tout le contraire. D’ailleurs l’Église leur réserve une place insigne :        

Elle honore par exemple
Brigitte de Suède, auteure des "révélations célestes", qu’elle proclame co-patronne de l’Europe. De même, elle élève au rang des Docteurs de l’Église, Hildegarde von Bingen, indiquant par là que les révélations privées sont aussi sources de sainteté et d’enseignement pour y parvenir.

En effet, en 2.000 ans, l’arbre de l’Évangile a fleuri et Dieu n’est pas devenu muet après l’Ascension :          

- Dans les Pères et les docteurs de l’Église, qui explicitent les trésors légués par les évangélistes, mais n’en sont pas eux-mêmes.        

- Dans les écrits du Magistère de l’Église qui complètent la foi par des dogmes, tel l’Assomption de Marie, que l’Évangile ne rapporte pas.     

- Dans la liturgie qui, par exemple, honore dans la sixième station du chemin de croix, le voile de Véronique que nul évangéliste ou écrit du nouveau testament n’évoque pourtant.       

- Dans le flot continu des apparitions et des révélations étrangères à la Révélation publique, qui jalonne pourtant le chemin de l’Église en marche au point que certaines d’entre elles ont fondés des temps liturgiques majeurs ou des lieux reconnus de miracles et de conversions.  

- Dans les homélies qui actualisent, à chaque messe, l’éternelle parole.         

- etc.           

Sauf à dénier toute compétence à l’Église catholique, il ne viendrait à l’idée de personne de dire que tout ce fleurissement de l’Évangile en détourne ou pire, qu’il annonce une autre révélation. Au contraire, tout ce que nous venons de décrire concoure à ce que dit l’Église catholique :

Même si la Révélation est achevée, elle n’est pas complètement explicitée ; il restera à la foi chrétienne d’en saisir graduellement toute la portée au cours des siècles[1].

Les révélations privées, dans lesquelles s’inscrit Maria Valtorta, et beaucoup d’autres allons-nous voir, sont des aides que le Ciel nous propose pour vivre la vie de foi :

Au fil des siècles, dit le catéchisme de l’Église catholique, il y a eu des révélations dites "privées", dont certaines ont été reconnues par l’autorité de l’Église. Elles n’appartiennent cependant pas au dépôt de la foi. Leur rôle n’est pas "d’améliorer" ou de "compléter" la Révélation définitive du Christ, mais d’aider à en vivre plus pleinement à une certaine époque de l’histoire. Guidé par le Magistère de l’Église, le sens des fidèles sait discerner et accueillir ce qui dans ces révélations constitue un appel authentique du Christ ou de ses saints à l’Église[2].

Nous sommes donc fors capables de "discerner et d’accueillir" ce que tel ou tel mystique a reçu au prix fort d’une vie de souffrance offerte et bien souvent incomprise, voire combattue. Et même si certains considèrent leur lecture comme une foi de seconde zone, nous allons voir que les révélations privées sont riches du Ciel.

 Plusieurs mystiques ont reçu des visions de l'Évangile.           
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Les visions reçues par Maria Valtorta (1897-1961) sont loin d'être les seules dans l'histoire du Christianisme. D'autres voyantes célèbres comme la Vénérable Marie d'Agreda (1602-1665) ou la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) en ont bénéficié.      

Ces visions peuvent être accueillies légitimement avec enthousiasme, mais aussi avec discernement. Même authentiquement inspirées, ces œuvres ont parfois subit des déformations dans leur narration. Ainsi :        

- Il s'est écoulé plus de trente ans entre les visions de Maria d'Agreda et leur narration écrite. Un procès de l'Inquisition espagnole a eu lieu entre temps.

- Les visions d'Anne-Catherine Emmerich n'ont été rapportées que par un confident, Clemens Brentano, et bien souvent à partir des notes qu'il avait laissé à sa mort.  

Dans les trois cas cités, la matière est importante : 1.800 pages de livre pour la "Cité mystique de Dieu" de Maria d'Agreda, 16.000 feuillets de notes laissés par Clemens Brentano à partir des confidences d'Anne-Catherine Emmerich, 15.000 pages de cahiers, écrites sans aucunes ratures, pour les visions de Maria Valtorta.        

Chaque mystique porte un témoignage pour son époque et toutes peuvent être lues avec profit. Mais l'œuvre de Maria Valtorta est la plus proche de la source, la plus factuelle, la plus authentiquement renseignée puisqu'elle écrivait elle-même et immédiatement.        

 Les révélations privées sont un don pour notre époque.                      
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Les révélations privées sont parfaitement admises dans le corpus de la Foi à la condition qu'elles soient subordonnées à la Révélation publique. (Catéchisme de l'Eglise catholique, § 65 et suivants). Elles sont une aide pour notre époque.        

Au-delà des craintes légitimes et des aversions aveugles que peuvent inspirer ce type d'œuvre, on ne peut mépriser ni leur Inspirateur divin, ni ces mystiques qui ont payées, au prix de grandes souffrances, ce don extraordinaire cautionné par leur sainteté. 

Si Paul a clairement condamné les auteurs d'un Évangile différent (
Lettre aux Galates 1,8-9), mais dans cette même lettre, quelques versets plus loin (11-12), il indique annoncer un Évangile directement reçu par révélation, sans la médiation d’un homme.         

Jésus lui-même a annoncé lors de son dernier repas que l'Esprit-Saint rappellerait aux temps futurs, son Évangile (
Jean 16, 13-14). C'est donc bien le même Évangile dont il s'agit.          

L’œuvre de Maria Valtorta ne peut être donc différente de l’Évangile, ni détourner le lecteur de celui-ci, bien au contraire. C’est ce que prouve la référence constante que nous faisons à l’Évangile comme à l’ancien Testament (Bible avant Jésus) ou aux textes fondamentaux de l'Église.

 L'œuvre de Maria Valtorta a été examinée avec succès.            
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Même si l'œuvre de Maria Valtorta a été mise un temps à l'Index des livres prohibés, ce le fut pour un motif disciplinaire : le défaut d'imprimatur et non pour un motif contraire à la foi. Cela aurait d'ailleurs été surprenant car un tel motif aurait condamné tous ceux qui ont lu l'œuvre et s'en sont fait les promoteurs explicites ou implicites : trois Papes, un Préfet de congrégation, trois biblistes de renom, trois théologiens d'universités pontificales, etc… Autant de soutiens incompatibles avec une œuvre oiseuse ou nocive pour la foi.     

Il est curieux de noter d'ailleurs que l'article de l'Osservatore Romano croyant se moquer de l'œuvre fait l'apologie de sa haute valeur théologique en y pointant "des leçons de théologie dans les termes mêmes qu’emploierait un professeur de nos jours […] des leçons d’une théologie mariale mise à jour selon les plus récentes études des spécialistes actuels en la matière […] un si grand étalage de connaissances théologiques". Qui peut donc être ce théologien des théologiens inspirateur de l'œuvre ? Maria Valtorta ? Sûrement pas : toute sa vie le prouve.   

Sur le plan de la véracité historique, les
travaux de Jean Aulagnier, puis de Jean-François Lavère ont démontrés le haut degré d'authenticité et de cohérence de l'œuvre. Ce dernier chercheur a systématiquement répertorié les données historiques, géographiques, chronologiques, astronomiques, botaniques, zoologiques, archéologiques, … contenues dans l'œuvre : plus de 12.000, validées scientifiquement à 99,6%. Il a publié ses conclusions en 2012 dans L'énigme Valtorta (voir ci-contre) et d’autres par la suite.

 Son récit chronologique explique certaines différences.          
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"Les quatre Évangiles sont on ne peut plus différents pour le choix des épisodes : 111 péricopes[3] sur 373 sont propres à un seul Évangile (4 chez Marc, 30 chez Matthieu, 36 chez Luc, 41 chez Jean), les 262 autres étant communes tantôt à trois, tantôt à deux évangélistes (parfois quatre, notamment pour la Passion). Les deux Évangiles de l'enfance (Matthieu 1 – 2 et Luc 1 – 2) n'ont pas un seul épisode en commun" rappelait Mgr Laurentin dans son étude comparative sur les "vies de Marie" (voir ci-contre).     

On s'interroge sur les différences de narration entre évangélistes et on pense parfois y discerner des contradictions, mais il n'en est rien. Les enseignements-clés de Jésus ont été dits et rappelés pour mieux s'enraciner dans l'esprit des apôtres. Lors de son dernier repas Jésus constate qu'il n'a pas été compris et s'étonne : "Voilà si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ? " (
Jean 14,9). 

Les évangélistes ont donc pu rassembler en un seul récit les détails épars d'un même enseignement, voir retenir un contexte plutôt qu'un autre, sans trahir le témoignage qu'ils rendent. Ainsi Jean choisit de mettre le texte de son si beau prologue "Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu, …" (EMV 244) non pas au moment où Jésus, sur le Mont Thabor, confie ce message aux apôtres, mais au moment où il fait sens : en prologue.     

"L'ordre des Évangiles est bon, mais pas parfait comme ordre chronologique. Un observateur attentif le remarque" note Jésus dans une dictée du
23 septembre 1944.  

La démarche chronologique et complète de Maria Valtorta conforte la vérité historique des évangiles et explique les écarts de détails que l’on a pu constater entre les quatre récits évangéliques.

 Le contexte qu'elle décrit éclaire le sens de certains épisodes.
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Nous n'avons pas fini de découvrir la richesse et la profondeur de l'Évangile dit l'Église[4]. Jésus, dans Maria Valtorta, précise en écho : l'œuvre qu'il lui a inspirée n'est pas un livre canonique, mais un don précieux pour mieux comprendre l'Évangile canonique[5].   

Un exemple ? On s'interroge encore sur la dureté inhabituelle de Jésus envers la cananéenne
[6] : il compare cette mère éplorée à un chien et lui refuse le miracle dans un premier temps. La scène de Maria Valtorta éclaire ce point[7] : Jésus exprime intentionnellement à haute voix les reproches des apôtres : ils sont mécontents de le suivre dans une terre païenne qui leur répugne, où personne ne croit en Jésus. Il faudrait mieux, disent-ils, retourner vers "les brebis perdues d'Israël". Leur doute et leur répugnance reçoivent, avec la foi éclatante de la cananéenne, un cinglant démenti. C'est une leçon indispensable pour leur futur apostolat en terres païennes.

La parabole des talents
[8] prend un sens plus conforme au reste de l'Evangile si l'on sait que celui qui ne reçoit qu'un seul talent et se fait pénaliser, a en fait reçu un talent d'or là où les autres recevaient des talents d'argent. C'est donc bien à celui qui a le plus reçu qu'il a été le plus demandé et à celui à qui l'on a beaucoup confié qu'il a été réclamé davantage (cf. Luc 12,48) et non l'inverse.   

Enfin, on s'interroge sur ce qu'écrivait Jésus sur le sol quand on lui amène la femme adultère
[9]. Ce sont les péchés des interlocuteurs[10]. Il n'est pas étonnant qu'ainsi remis devant la réalité de leurs fautes, les interlocuteurs s'en aillent "en commençant par les plus vieux". Avant Maria Valtorta, seul, semble-t-il, saint Jérôme avait avancé une telle explication[11].

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Fiche mise à jour le 10/01/18

 



[1] Catéchisme de l'Église catholique, § 66.

[2] Catéchisme de l'Église catholique, § 67.

[3] Une péricope désigne un extrait formant une unité littéraire ou une pensée cohérente, généralement dans un texte sacré.

[4] Catéchisme de l'Église catholique, § 66.

[5] Cahiers de 1945 à 1950 - Dictée du 28 janvier 1947

[6] Cf. Matthieu 15, 21-28.

[7] L'Évangile tel qu'il m'a été révélé, Tome 5, chapitre 18.

[8] Cf. Matthieu 25, 14-30.

[9] Cf. Jean 8, 1-11.

[10] L'Évangile tel qu'il m'a été révélé, Tome 7, chapitre 189

[11] Jérôme de Stridon : Contre Jovinien et Contre Pélage.