Présentation générale
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Illustration ci-dessus d'après un portrait du
Fayoum (Égypte, Ie – IIIe
siècle). Le visage qu’aurait pu avoir Anastasica.
Son nom désigne une fleur du désert qui a la particularité de se dessécher
presque totalement, mais de refleurir à la première pluie. Son père, un riche
marchand de Jéricho, parti très jeune en Syrie faire fortune, lui a donné ce
nom évocateur du pays de ses origines.
Elle se marie avec un notable de Jéricho, Samuel, qui ne tarde pas à l'accuser de lèpre pour la
répudier et épouser une autre femme dont il était amoureux.
"On m'appelle lépreuse, confie Anastasica à Jésus. Mais j'ai seulement
une plaie à la poitrine, et elle m'a été donnée par mon mari qui m'a prise
vierge et saine, mais lui n'était pas sain. Mais c'est un grand... et il a
tout pouvoir. Même celui de dire que je l'avais trahi en venant à lui malade
et de me répudier" (EMV
360).
Pendant plusieurs mois, elle cherche Jésus dont elle avait entendue parler
par des passants compatissants. Elle risque la lapidation pour avoir fui sa léproserie.
Jésus la rencontre affamée et épuisée. Il la guérit et la confie à Élise
de Bethsur, une veuve éprouvée, qui ne pouvait
rêver mieux (EMV
370).
La jeune Anastasica ne quitte plus Élise, sauf lorsque le refuge de la troupe
apostolique à Nobé, près de Jérusalem, abrite un Judas coureur de femmes et en rupture de ban (EMV 528).
Elle est tout naturellement présente parmi les disciples lors de l'Ascension
de Jésus (EMV
638).
A-t-elle retrouvé, avec son héritage, une propriété à Jéricho ou prend-elle
la succession d'Élise ? En tous cas, sa maison était devenue un des refuges
habituels des disciples jusqu'à leur dispersion à l'approche des persécutions
d'Hérode Agrippa 1er, comme en témoigne une conversation entre Pierre et Jean
sur les décisions à prendre : "Ce n’est pas par lâcheté et par peur,
mais pour empêcher la totale extermination qui nuirait à l’Église du Christ.
… Pourquoi n’avons-nous pas pu rester à Béthanie ? Pour ce motif. Pourquoi
n’est-il plus prudent de rester dans cette maison, ou dans celle de Nicodème,
ou dans celle de Nique ou d’Anastasica ? Toujours
pour ce motif. Pour empêcher l’Église de mourir par la mort de ses
chefs" (EMV
648).
Son nom
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Anastasica, vient de la "rose de Jéricho", Anastatica hierochuntica, appelée aussi
"rose de la résurrection" (Anastasis en grec).
Voir ci-dessous. Le nom savant actuel s'inspire-t-il du nom antique ?
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
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Anastasica
fait partie des personnages principaux, cités plus de 10 fois dans l'œuvre.
Nouvelle
édition 2017 :
Tome 5 : EMV
360.
Tome 6 : EMV
365 - EMV
366 - EMV
367 - EMV
368 - EMV 370 - EMV
371 - EMV 375 - EMV 376 - EMV 378 - EMV
399 - EMV 402.
Tome 7 : EMV
441.
Tome 8 : EMV
511 - EMV 528.
Tome 9 : 8.27. - 9.15
Tome 10 : EMV 638 - EMV
648.
En savoir plus sur ce
personnage
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Extraits du Dictionnaire des personnages de l’Évangile, selon Maria
Valtorta (Mgr René Laurentin, François-Michel Debroise, Jean-François
Lavère).
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La rose de Jéricho (Anastatica hierochuntica)
à la particularité de pouvoir se dessécher pendant 50 ans, jusqu'à ne
représenter que 3% de sa masse initiale, puis de reverdir en deux heures.
De ce fait, elle est souvent appelée "rose de la résurrection"
(en grec : anastasis). Cette racine est conforme
au nom employé par Maria Valtorta : ANASTASICA et non ANASTATICA, son nom botanique.
Cette connaissance intrigue. Trouve-t-elle un fondement dans l'histoire ?
Le botaniste allemand Heinrich Marzell
(1885-1970) fait remonter l'origine du nom au Siracide
(Ecclésiastique). Il
parle des "roses de Jéricho" au verset 24,14 (ou 24,18) :
"quasi plantatio rosae
in Hiericho (comme un plant de rose dans Jéricho)".
Certains traduisent par lauriers-roses, mais le
nom botanique, Anastatica hierochuntica, indique
bien son origine : Jéricho, pour autant que la citation du Siracide désigne bien cette plante.
Qu'est devenue Anastasica ? Les Actes des apôtres
parlent d'une certaine "Rose" désignée sous le nom grec de Rhodé : Elle entend Pierre, miraculeusement évadé de
prison, frapper à la porte. Toute à sa joie elle court annoncer la nouvelle
à l'assemblée en prière, laissant l'apôtre dehors. Cette Rhodé est présentée par saint Luc comme une "jeune
servante".
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Fiche mise à jour le 14/04/2017
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