"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Centro Editoriale Valtortiano



aucun accent

Se repérer

Consulter la Bible en ligne

Aller sur le forum

Qui sommes-nous

Retour à l'index des thématiques

Accueil >> Plan du Site >> Index des thématiques

 

Samaritain(e)


Accès direct aux rubriques
"l'Évangile tel qu'il m'a été révélé" - Les autres ouvrages de Maria Valtorta - La Bible - Le catéchisme de l'Église catholique - Autres sources


Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
Haut de page

 La samaritaine (l’eau vive) : Rencontre avec Fotinaï à Sychar, en janvier/février de la 2ème année de vie publique 3.3

 Parabole du bon samaritain (Lc 10,30-37) – Au Temple, lors de la Fête des Tabernacles de la deuxième année, à un docteur de la Loi qui tente de le prendre en défaut  4.145

 Particularités de la Samarie et de la mentalité samaritaine 7.178

 Évangélisation de la Samarie 8.13

 Je ne relève pas de différence entre le lieu de prière des samaritains et ceux que j'ai vus dans d'autres régions. Toujours les mêmes lampes, les mêmes pupitres et les mêmes étagères avec les rouleaux dessus, la place du chef ou de celui qui enseigne à sa place, sinon qu'ici il y a beaucoup moins de rouleaux que dans les autres synagogues. 8.17

 Ils (les samaritains) n'ont pas à défendre des intérêts de secte ou de caste. Ils n'ont rien, hormis un besoin instinctif de se sentir pardonnés et aimés par Celui qu'ont offensé leurs ancêtres et qu'eux continuent à offenser en restant en dehors de la Religion parfaite. En dehors, parce qu'eux étant orgueilleux et vous de même, on ne sait pas des deux côtés renoncer à la rancune qui sépare et se tendre la main au nom de l'Unique Père. 8.21


Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta
Haut de page

Indication des sources à venir.


Dans les textes fondamentaux chrétiens

Dans la Bible
Haut de page

Indication des sources à venir.

Dans le catéchisme de l'Église catholique
Haut de page

Indication des sources à venir.


Dans d'autres sources
Haut de page

Origines des samaritains et de l'hostilité à leur égard

L'origine des samaritains remonte au VIIIème siècle avant notre ère. Après la ruine du royaume d'Israël, le roi Salmanasar avait repeuplé le pays en envoyant des colons de différentes provinces d'Assyrie (dont Babel). Ces colons s'étaient mêlés au reste de la population juive et avaient finis par adopter leur religion. Le Pentateuque, et uniquement ces cinq livres, était leur code sacré.

Ce mélange des races, des mœurs et ce refus de la religion telle que prônée par les judéens créent une animosité qui s'envenime au fil des temps et des incidents qui l'alimente.

Inévitablement, cette haine éclate au retour des exilés de Babylone conduits par Zorobabel et Josué (En 520 avant JC. , Livre d'Esdras 4, 1-5 et 24) et augmente quand Esdras et Néhémie arrivent en Palestine (En 445 avant JC. Néhémie 4, 1-17.). Les samaritains sont anathématisés et excommuniés au nom de Jéhovah.

Sous Alexandre le Grand, Manassé, frère du grand prêtre Jaddua, épouse la fille du gouverneur de Samarie ; jaloux de son frère et avide de pouvoir, il obtient d'Alexandre la permission de bâtir sur le mont Garizim un temple rival de celui de Jérusalem. Il en est le grand prêtre, attire un clergé qu'il laisse épouser des femmes étrangères. Les relations sont alors rompues entre les deux peuples.

À l’époque de Jésus, le temple des Samaritains n’existait plus, un roi de la dynastie juive Asmonéenne l'avait détruit environ cent cinquante ans auparavant; mais les Samaritains continuaient d’effectuer leurs sacrifices sur le mont Garizim.

Sous le procurateur Coponius, un des prédécesseurs de Pilate, des samaritains s'introduisent de nuit dans le Temple lors de la Pâque, répandent des ossements et souillent le Lieu Saint. Les prêtres ne peuvent y entrer pour officier. Plus tard, sous le procurateur Cumanus (48-52), des pèlerins Galiléens, traversant la Samarie, sont assassinés par les habitants.

Au premier siècle, les rapports des Juifs et des Samaritains étaient à leur comble. Les Galiléens qui traversaient la Samarie pour se rendre à Jérusalem devaient s'attendre à être insultés (Luc 9,51-56) et n'avaient aucune relation avec eux (Jean 4,9). Les Juifs évitaient même de demander à manger aux Samaritains : "un morceau de pain d'un Samaritain, disait-on, est de la chair de porc."

C'est d'ailleurs en groupe que les apôtres vont chercher du pain à Sichem, laissant seul, un Jésus épuisé (Jean 4,4).

Appeler un homme : Samaritain ! était la dernière des insultes (Jean 8,48). D'ailleurs, dans la parabole du bon samaritain, le juif interrogé emploie une périphrase pour ne pas nommer le samaritain (Luc 10,29-37).

Une petite communauté de samaritains, forte de quelques centaines, existe encore

Sources : Regard, Bibliothèque chrétienne en ligne - Pasteur Edmond Stapfer "La Palestine au temps de Jésus" - Interbible, la caravane virtuelle - Chrystian Boyer - "Le Garizim, mont sacré des Samaritains"

 


Retour à l'index des thématiques
Fiche mise à jour le 04/03/2010