L'œuvre de Maria Valtorta |
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> Sommaire du dossier Maria Valtorta. > Les
conférences. Traduction automatique de cette fiche : Salon des écrivains chrétiens de Tours,
conférence hors-programme du jeudi 11 octobre 2018. Par François-Michel Debroise Maria Valtorta a tout reçu parce qu’elle a su tout donner. |
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Une œuvre prisée des saints. Beaucoup d’entre vous le savent sans
doute : Maria Valtorta (1897-1961), une mystique italienne grabataire, a
reçu pendant sept ans les visions de la vie du Christ en Palestine et
diverses dictées du Ciel. "L’auteur ne peut être que l’Esprit saint de
Dieu". En soixante ans l’Œuvre de Maria
Valtorta a été étudiée sur les plans théologique, biblique, exégétique et
plus récemment scientifique comme le démontrera tout à l’heure Jean-François
Lavère. Le nombre de ces études et la
qualité de leurs auteurs est telle qu’on ne peut plus dire que L’Évangile tel qu’il m’a été révélé est
l’œuvre de Maria Valtorta. Non, c’est une œuvre inspirée. Mais inspirée par
qui ? La réponse est d’évidence : une œuvre prisée des saints et
dont les fruits sont des conversions et des vocations ne peut qu’être
inspirée par l’Esprit de Dieu. Il m’est impossible d’imaginer que quelqu’un puisse lire cette
œuvre monumentale, avec un esprit ouvert, sans être convaincu que l’auteur
n’est autre que l’Esprit saint de Dieu. S’il y a débat, ce n’est donc pas
tant sur l’origine inspirée, que sur la pureté et l’intégrité de cette
transmission. Car l’Esprit saint est à l’œuvre dans le monde. Il nous
traverse et nous inspire, vous comme moi. Mais en me traversant il se heurte
à mon humanité qui le contrecarre, le déforme, voire le détourne ou le
caricature. Une œuvre diversement accueillie. L’Œuvre fut diversement reçue :
avec enthousiasme par le clergé des pays évangélisateurs comme l’Afrique, la
Chine ou l’Inde, avec réticence dans les pays de vieille catholicité.
Elle fut même mise un temps à l’Index
des livres interdits pour défaut d’imprimatur à la même époque et par les
mêmes qui condamnèrent les écrits de sainte Faustine et les livres parlant de
Padre Pio. Maria Valtorta a laissé le Christ vivre en elle. Donc, pour recevoir sans la
déformer, une œuvre inspirée si évidemment puissante, il faut se débarrasser
des pensées humaines, laisser le Christ vivre en soi et à notre place comme
dit saint Paul[6]. C’est que fit Maria Valtorta, au terme de son très long
chemin d’offrande victimale soutenue par une volonté implacable de tout
offrir à Dieu, jusqu’et y compris son esprit. C’est ainsi qu’elle réalisa
cette promesse dont nous venons de parler : Avec le Christ, elle fut
crucifiée, ce ne fut plus elle qui vécut, ce fut le Christ qui vécut en elle. J'ai fini de souffrir mais je continuerai à aimer[9]. Qu’on ne croit pas que son chemin de
sainteté fut un chemin facile. Quand on parcoure sa vie, on découvre combien grands
furent les efforts qu’elle dut faire pour traverser son humanité et celle de
l’Église qui l’entourait, humanité de ses soutiens comme de ses adversaires
confondus. Rien ne lui fut épargné : ni la maladie, ni la trahison, ni
l’humiliation, ni l’incompréhension, ni l’injustice, ni les tentations. Rien.
Elle dut tout traverser et triompher de tout avec le secours de cette grâce
qu’obtient la bonne volonté. L’Évangile canonique est bien l’Évangile éternel. Certes, ce don en notre époque, à un
sens et un but : prouver et démontrer que l’Évangile canonique que nous méditons
est bien l’Évangile éternel. Que c’est bien dans sa vérité et sa plénitude
qu’il a été transmis par l’Église. Une Église fondée par le Christ et établie
dans ses sacrements et ses dogmes. Car si l’Évangile canonique est
l’essentiel de la foi, son socle, comme dit saint Jean, cette base est
aujourd’hui prise d’assaut par ceux qui, sous couvert de découvertes
scientifiques, tentent de la transformer en un Da Vinci Code des plus
débridés, Ils se partagent la dépouille des Évangiles canoniques, prenant
ceci, rejetant cela, contestant le reste. Ils affirment que les évangélistes
se sont trompés, que l’Église nous a trompé, que seules leurs conclusions
sont vérités, que seule leur modernité chasse l’obscurantisme. Le doute germe
alors dans les âmes troublées. Restaurer la simplicité évangélique originelle
pour nourrir la foi. C’est grâce à cette reconstitution de
l’Évangile initial, et non à lecture des supputations et des imaginations,
que la foi pourra mieux comprendre des épisodes qu’on explique si mal, comme
celui de la cananéenne (Matthieu 15,21-28 - Marc 7,24-30) que Jésus traite durement de chien, même s’il dit
« petit chien » et qu’il repousse, à contre-courant de ce Jésus
doux et humble de cœur que l’on connait. Maria Valtorta l’explique simplement. Qu’en-est-il de la mise à l’Index et de la position
de l’Église ? Dans l’Index, il faut distinguer
deux choses : la procédure en tant que telle, et la mise à l’Index de la vie de Jésus de Maria Valtorta intervenue le 16 décembre 1959. La procédure du Saint-Office ne répond plus à notre temps. Elle
est pour beaucoup un objet de scandale[12].
Cette déclaration fut saluée par une
salve d’applaudissements tant la procédure semblait bel et bien dépassée et
scandaleuse. Avec son ancêtre, la Sainte-Inquisition, on l’avait vu condamner
des écrits de futurs saints ou de Docteurs de l’Église, un comble ! On la
voit censurer les Trois mousquetaires
d’Alexandre Dumas, mais pas Das Kapital de Karl Marx ni Mein Kampf d’Adolf Hitler : des textes pourtant inspirateurs des
grandes idéologies homicides. L’Index, une procédure disciplinaire décriée. Cette procédure se trompait donc et
devenait pernicieuse si on l’attribuait au Pape, chef suprême du Saint-Office,
car s’il se trompait ainsi gravement et de façon répétée sur des questions
essentielles, s’il se contredisait, il ne pouvait pas prétendre à
l’infaillibilité. Oui, Pie XII a bien lu et encouragé l’Œuvre de
Maria Valtorta. Oui, le Pape Pie XII a bien lu et
encouragé personnellement la publication de la vie de Jésus de Maria
Valtorta. Car il ne faut pas croire que l’on puisse, comme cela, obtenir une
audience particulière du Pape sur une banale révélation privée ou pire, sur
une œuvre romanesque[15]. Si elle a eu lieu c’est que l’évènement était
d’importance. L’ordre des Servites de Marie s’en était emparée et l’entourage
direct du Pape la connaissait et la défendait, au premier rang desquels le
futur cardinal Auguste Bea son confesseur, l’archevêque Alfonso Carinci, son sacristain particulier et d’autres membres de sa
Secrétairerie d’État. On alla même jusqu’à demander à Maria Valtorta
d’interroger le Ciel pour localiser le tombeau de saint Pierre que l’on
cherchait à cette époque : c’est dire la crédibilité dont ses visions
jouissaient à la Secrétairerie d’État[16]. Contre l’avis de Pie XII, le Saint-Office fait
pression pour empêcher l’imprimatur. Malgré cela, l’œuvre de Maria
Valtorta fut censurée pour un motif disciplinaire après la mort du Souverain Pontife : le défaut d’imprimatur[17]. Pourtant il y eut un imprimatur formel, dès 1948, dans
la foulée de l’audience papale. Il fut accordé par Mgr Costantino Barneschi, un servite, et une société d’édition, Laboremus, fut montée à Rome spécialement pour l’édition.
Elle fut éphémère. C’est dire que l’œuvre de Maria Valtorta était prise en considération
par les Servites de Marie. Mais le Saint-Office contesta l’imprimatur de Mgr
Barneschi, car il était en poste en Afrique du sud. Cela peut s’admettre à la rigueur, mais certainement
pas la suite. Nul ne peut être condamné sans avoir été entendu, sans avoir eu
la possibilité de se défendre et aussi de se corriger. Vous conviendrez que ces mœurs qu’il
décrit, sont plus dignes du KGB ou de la Stasi de l’époque que du Vatican. L’abolition de l’Index en droit et en
conséquences, et les suites. Le secrétaire particulier de Pie
XII, devenu Paul VI était au premier rang pour suivre tout cela. En 1965/66,
c’est lui qui supprima
en droit et en conséquence, un
Index largement décrédibilisé, pour le remplacer par le discernement initial.
Il a donc clos le temps des censeurs pour rouvrir celui des pasteurs qui
doivent désormais éclairer "la conscience mature des fidèles". À cette conscience mature de juger et
sur ce point des millions de gens ont répondu en lisant et en comprenant. Les visions d’Anne-Catherine Emmerich. Comme vous le savez sans doute,
Maria Valtorta ne fut ni la première, ni la seule à recevoir les visions de la
vie du Christ. Ce n’est pas l’authenticité qui est en cause,
mais la transmission. Elles ont vu la même chose par définition
et leurs visions sont authentiques, mais si elles ne disent pas la même
chose, c’est pour des raisons de transmission de leurs visions initiales. Agréda, Emmerich et Maria Valtorta se retrouvent
sur l’essentiel. Cependant si dans le détail on peut
trouver des différences entre les trois récits des visionnaires, elles
convergent sur le principal, notamment les circonstances miraculeuses du
choix de Joseph et du mariage de Marie que l’Évangile évoque seulement. Ces
conditions sont le
fleurissement d’un rameau en
plein hiver qui le désigne parmi les postulants de la descendance de David.
Les trois le racontent[27]. La maison de Marie à Ephèse est mal interprétée. A.C. Emmerich est connue pour sa
découverte de la maison de Marie à Ephèse. Mais pour moi, il s’agit de
l’église où elle fut proclamée
Théotokos, Mère de Dieu, par le concile de
431 et non de l’endroit où elle aurait vécue avec l’apôtre Jean. Cette
hypothèse d’une fuite de Jérusalem devant la persécution me semble
contradictoire avec leur attitude de courage au pied de la Croix, à l’opposé
des apôtres qui eux, s’enfuient. Elle est aussi contraire à l’évangélisation
d’Ephèse par Paul, tel que la rapportent les Actes des apôtres (chapitre
19). En arrivant, Paul ne trouve en
effet aucune trace d’évangélisation autre que celle d’Apollos qui ignorait
l’Esprit-saint pour ne connaître que le baptême de Jean. Situation
incohérente avec la Pentecôte et le testament de Jésus avant l’Ascension. |
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[1] "Un si grand étalage de connaissances théologiques"
- "(Jésus) est toujours prêt à se proclamer
Messie et Fils de Dieu et à faire des exposés de théologie dans les termes
mêmes qu’emploierait un professeur de nos jours" – "(La Vierge Marie)
est toujours prête à donner des leçons d’une théologie mariale mise à jour
selon les plus récentes études des spécialistes actuels en la matière".
[2] Le 6 mars 1959, le Saint-Office publie le décret suivant : Qu’il soit
rendu public que la Congrégation du Saint-Office, après avoir examiné les
prétendues visions et révélations de Sœur Faustine Kowalska,
de l’institut de Notre-Dame de la Miséricorde, décédée en 1938 près de
Cracovie, a décidé ce qui suit : Il faut
interdire la diffusion des images et des écrits qui présentent la dévotion à la
Divine Miséricorde dans la forme proposée par ladite Sœur Faustine. Il est
requis de la prudence des évêques de devoir faire disparaître lesdites images
qui ont éventuellement déjà été exposées au culte.
Cette condamnation intervient seulement 8 mois avant la condamnation de Maria
Valtorta et quelques mois après la mort de Pie XII.
[3] Luigi Peroni,
Padre Pio, le saint François du XXe
siècle, page 138/ 139, 1999, éditions saint-augustin.
[4] L’autobiographie de sainte Thérèse (Le Livre de la Vie) fut
interdite. Saint Jean de la Croix fut emprisonné et les œuvres de saint Jean
d’Avila furent condamnées.
[5] 01 Puis, au bout de quatorze ans, je suis de nouveau monté à
Jérusalem ; j’étais avec Barnabé, et j’avais aussi emmené Tite. 02 J’y montais
à la suite d’une révélation, et j’y ai exposé l’Évangile que je proclame parmi
les nations ; je l’ai exposé en privé, aux personnages les plus importants, car
je ne voulais pas risquer de courir ou d’avoir couru pour rien. 03 Eh bien !
Tite, mon compagnon, qui est grec, n’a même pas été obligé de se faire
circoncire. 04 Il y avait pourtant les faux frères, ces intrus, qui s’étaient
infiltrés comme des espions pour voir quelle liberté nous avons dans le Christ
Jésus, leur but étant de nous réduire en esclavage ; 05 mais, pas un seul
instant, nous n’avons accepté de nous soumettre à eux, afin de maintenir pour
vous la vérité de l’Évangile.
[6] Galates
2, 19-20.
[7] Ste Thérèse de L’Enfant-Jésus, A 35 verso.
[8] Autobiographie, page
169, citée dans Lettera a Claudia, page 31.
[9] Dispositions testamentaires, fin 1952.
[10] Dans le Motu proprio Sacrorum Antistitum donné par Pie X le 1er septembre 1910.
[11] Le 30 septembre 1943, il publie son encyclique Divino
afflante spiritu sur les études bibliques.
[13] 30 septembre 1943, encyclique Divino
afflante spiritu sur
les études bibliques.
[14] Mediator Dei du 20 novembre 1947. La liturgie est réellement une action
salvifique.
[15] L’audience papale du 26 février 1948 est attestée par l’Osservatore
romano daté du lendemain. Cette idée de
soumettre la révélation privée directement au pape était née un an auparavant.
Le Père Berti avait demandé à Maria Valtorta de préparer une note à cette fin
(Cahiers, dictée du 31 janvier 1947, page 339). La correspondance de Maria
Valtorta témoigne des différents développements.
[16] Le 11 juillet 1948:un prêtre de la Secrétairerie d'État du
Vatican demande à Maria Valtorta, par l’entremise du Père Berti, où se trouve
le corps de Saint Pierre (Les Carnets).
[17] Canon 1385, article 1, § 2, selon ce qui est mentionné en tête de l’article. Motif disciplinaire réitéré en fin de l’article.
[18] Lettere a Madre Teresa
Maria, Vol. 2, 11 novembre 1948, page 160.
[19] Ib°, 16 décembre 1948, page 165.
[20] Lettere a Carinci,
lettre du 24 août 1950.
[21] Marta Diciotti, una vita con Maria Valtorta,
page 388.
[22] Voir le fac-similé de sa lettre publiée dans Pro e contro
Maria Valtorta, page 98.
[23] Pro e contro
Maria Valtorta, page 97.
[24] Attestation du Père Berti : Exposizione,
§ 4.
[25] Le 3 août 1952, trois ans après sa tentative de destruction de
l’œuvre, Mgr Giovanni Pepe (1880-1955) mit à l’Index, sans l’aval du Pape, huit
ouvrages parlant du Padre Pio, alors sous les feux du Saint-Office. Ce
qu’apprenant, Pie XII fit publier une atténuation, interdit que la condamnation
figure dans les Actes du Saint-Siège et exigea la démission de Mgr Pepe. Il
était en charge de la censure des livres au Saint-Office.
[26] La Cité
mystique de Dieu – Introduction à la
vie de la Reine du Ciel, § 19. Cette phrase est une interprétation de la
consigne de saint Paul : les femmes ne doivent pas parler dans l’Assemblée
(1 corinthiens
14,34).
[27] 1 - Selon Marie d'Agreda, le bâton que Joseph tient à la
main (une baguette sèche) fleurit et une colombe vient se poser sur la tête de
Joseph. (La Cité Mystique de Dieu - Livre 2, Chapitre 22, § 754, pages 387 et
388)
2 - Selon Anne-Catherine Emmerich, un lys fleurit au sommet du bâton pendant
que descend l'Esprit Saint. (Vie de la Vierge Marie – page 154)
Anne-Catherine Emmerich donne au fleurissement du rameau une explication
biblique : le Grand Prêtre, en priant dans le Saint des saints, reçoit la phrase
d'Isaïe : "un rejeton sortira de la souche de Jessé
et un surgeon poussera de ses racines" (Isaïe 11,1) et le signe vient au
rendez-vous de la prophétie. Cette référence biblique vient du "Livre de
la Nativité de Marie". La perplexité du grand prêtre devant le vœu de
virginité de Marie, en contradiction avec le contrat de mariage, le pousse à ce
recours. (Livre de la Nativité de Marie - § 7.6 à 7.9)
3 - Selon Maria Valtorta, un lévite ramène du Sanctuaire "un faisceau de
branches sèches sur lequel est posé délicatement un rameau fleuri". C'est
celui de Joseph. Mais elle ne mentionne pas de colombe. (L'Évangile tel qu'il
m'a été révélé, Tome 1, chapitre 19, page 79)
Maria Valtorta seule, souligne que la tige fleurit durant l'hiver et non au
printemps.
[28] 1 - Selon Marie d'Agréda, au moment du clouage, les
pré-trous ne sont pas à la bonne distance et les bourreaux élongent un des bras
de Jésus à l'aide d'une chaîne (La Cité mystique de Dieu – Livre 6, Chapitre 22
- § 1384, pages 158 et 159). La croix, avec son crucifié, est retournée pour
river les clous à l'arrière, mais les anges, à la prière de Marie, soutiennent
la croix pour soulager l'écrasement de Jésus (ib - §
1386, pages 161 et 162).
2 – Selon Anne-Catherine Emmerich, les bourreaux doivent tirer sur le bras
gauche qui n'atteint pas les pré-trous. Ils le déboîtent de l'épaule pour le
clouer. Ils tirent de même sur les jambes. Marie s'évanouit alors (La
douloureuse Passion de Jésus-Christ – Chapitre 33, pages 138 à 142).
3 – Selon Maria Valtorta, le clouage commence par le poignet droit mais, pour
le bras gauche, le pré-trou est trop loin. Les quatre bourreaux étirent le bras
avec une corde jusqu'à le déboîter. Faute de réussir, ils enfoncent le clou
"où ils peuvent, c'est-à-dire entre le pouce et les autres doigts,
exactement au centre du métacarpe". Ils étirent de même les pieds jusqu'à
un coin de bois sur lequel ils sont fixés (L'Évangile tel qu'il m'a été révélé
– Tome 9, Chapitre 29, page 282). La croix est retournée avec le crucifié pour
river les clous. (Ib° – Tome 10, Chapitre 17, page
114).