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Par rapport à l’Évangile, y-a-t-il des faits nouveaux dans l'œuvre de Maria Valtorta ?

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Les visions des mystiques comparées à l'Évangile.



Validation scientifique des visions de Maria Valtorta : une démonstration surprenante en faveur de l'authenticité.



Les personnages de Maria Valtorta confrontés aux données historiques.



Dictionnaire géographique de l’Évangile, d’après Maria Valtorta.


 


VOIR AUSSI.


Les évangélistes.


 

 Jésus a fait beaucoup d'autres choses …   
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Tous les faits reportés par les quatre évangélistes se retrouvent intégralement dans l'œuvre de Maria Valtorta, mais l'œuvre de Maria Valtorta comporte des faits inconnus ou des développements ignorés des Évangiles. 

Certains s'en offusquent ou s'en inquiètent : c'est légitime. Mais il convient de se référer, sur ce point, à ce que disent l'Évangile même et l'Église, gardienne de la Révélation publique

L'évangéliste Jean, dont la mort clos la Révélation publique, écrit dans son évangile :

Il y a encore beaucoup d'autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre. Mais ceux-là y ont été mis afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom (Jean 20, 30-31).

Et il conclut :

Il y a encore beaucoup d'autres choses que Jésus a faites ; et s'il fallait rapporter chacune d'elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l'on écrirait ainsi" (Jean 21, 25).

L'Église, dans son Catéchisme, reconnaît :

Toute la vie du Christ est mystère : Beaucoup de choses qui intéressent la curiosité humaine au sujet de Jésus ne figurent pas dans les Évangiles. Presque rien n’est dit sur sa vie à Nazareth, et même une grande part de sa vie publique n’est pas relatée (Catéchisme de l'Église catholique § 514).

 Maria Valtorta ne s'écarte en rien de l'Évangile. 
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Comme nous l'avons écrit, l'œuvre de Maria Valtorta a été suffisamment étudiée par des personnes d'autorité, pour qu'on exclut qu'elle soit oiseuse ou nocive pour la foi. Mais dans le Dictionnaire des personnages de l'Évangile selon Maria Valtorta[1]. (voir ci-contre), Mgr Laurentin conclut :

Les apparitions bibliques, comme le reste de l'Évangile, sont divines. Celles – innombrables - qui ont été décrites après la mort du dernier apôtre, ne sont que paroles humaines.           

Le cas de Maria Valtorta est, en quelque sorte, intermédiaire, car Jésus s'est engagé avec Maria Valtorta en homme glorifié, d'où tant de particularités subtiles et remarquables. Aussi ne s'écarte-t-elle en rien de l'Évangile, faible partie de sa grande œuvre.

Elle rejoint étonnement les personnes, les évènements, la faune, la flore, l'astronomie de cette époque sans qu'elle n'en sache rien elle-même, car elle n'avait nulle science et n'avait pas fait de voyages. 

En conséquence, quelle valeur convient-il d'accorder à ces étonnants récits ?           

Avant tout, il est bien clair que Maria Valtorta ne se fait pas l'égale des évangélistes, malgré les paroles qui figurent sur la couverture même de son livre : L'Évangile tel qu'il m'a été "révélé".

Si ambigüe que soit cette phrase, son livre ne relève pas d'une révélation objective. Mêmes les précisions exactes qu'elle rajoute, ne découlent pas de la Révélation. Elles concernent seulement des informations complémentaires qu'elle a reçues oralement et intuitivement du Christ. Beaucoup sont vérifiées historiquement. Elles viennent pourtant du Christ, mais pas en tant que Révélateur de la Bonne Nouvelle.           

Ces coïncidences historiques remarquables, interpellent l'historien mais elles le laissent dans la condition commune pour préciser de quelle sorte d'inspiration il s'agit : divine ou privée ?   

Nous avons constaté avec surprise ces coïncidences révélatrices. Elles rehaussent notre estime pour Maria Valtorta, mais sans en faire aucunement un porte-parole infaillible du Rédempteur.           

Ce qu'on peut dire en faveur de Maria Valtorta, c'est qu'elle confirme, mieux qu'aucune autre voyante, la vérité historique des éléments nouveaux dont on discute aujourd'hui l'exactitude. Les fruits éditoriaux en semblent heureux.       

Dans un précédent livre
[2], nous avons mis en lumière les rares précisions apparemment historiques apportées par les huit personnes auteurs d'une vie de Marie ou de fragments. Aucune n'est comparable à Maria Valtorta pour l'ampleur des précisions nouvelles qu'elle apporte. Le dossier qui suit le manifeste.     

Maria Valtorta est la seule voyante qui écrivit personnellement, sous indications ou dictées du Christ. Elle les dépasse toutes en qualité. On trouve chez elle, comme chez Thérèse Neumann, dont elle connaissait l'existence, des précisions visuelles comme si elle avait vu les scènes qu'elle décrit.

Bref, ces conclusions remarquables sur l'authenticité historique et spirituelle de Maria Valtorta, si riches et si nouvelles soient-elles, ne lui donnent pas le statut théologique des auteurs bibliques, ni celui d'interprète officiel de la Révélation. Mais elle se recommande à titre privé, sans proportion avec les autres «vies révélées».       

Fondamental à cet égard, est le constat suivant : Les longues pages propres à Maria Valtorta n'apportent rien à la doctrine fondamentale du Christ. Si elle la contredisait ou la modifiait substantiellement ou accidentellement, il faudrait dire avec saint Paul contre tout auteur d'une nouvelle Révélation : «anathema sit ! (qu'il soit anathème !) Même si un ange du ciel, venait annoncer une Révélation différente».      

Les très nombreux dialogues de Maria Valtorta monnaient la doctrine du Christ, mais n'y ajoutent rien. De même, les miracles, qu'elle est seule à rapporter, sont analogues aux guérisons de l'Évangile, mais n'y apportent aucunes modalités renforçant la divinité du Christ.       

C'est bien un complément historique de l'Évangile qui nous est proposé, mais il relève de notre jugement privé. Sur ce terrain, la réputation de Maria Valtorta fut mouvementée : le Saint-Office a cru devoir la condamner vu l'ambigüité regrettable de son œuvre, mais toutes les questions que nous venons de poser restent ouvertes dans les limites énoncées.

 Une forme littéraire qui peut surprendre
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Le familier de l'Évangile peut être surpris par le style des visions de Maria Valtorta. En effet, habitué à la lecture méditée d'un texte concis où chaque mot résonne de toute sa plénitude, le lecteur peut être désarçonné par l'abondance de détails (les paysages, la flore, le temps, les vêtements, les usages, …) que l'on trouve dans les scènes rapportées par Maria Valtorta. Mais ces détails reflètent la vérité historique des faits et des paroles[3]. Ils sont voulus par Jésus qui demande à Maria Valtorta de n'en omettre aucun.        

Ce sont ces détails qui ont permis de valider scientifiquement les écrits de Maria Valtorta (voir ci-contre l'ouvrage de Jean-François Lavère). Ce sont eux qui donnent une profondeur insoupçonnée à cette œuvre qui se lit et relit sans en toucher les limites dans un véritable pèlerinage dans le temps et l'espace à la suite de Jésus.  

Deux formes littéraires sont utilisées par Maria Valtorta : la vision et la dictée (ou catéchèse).    

Dans la vision, Maria Valtorta assiste aux différentes scènes évangéliques qu'elle rapporte : "je suis une spectatrice, une répétitrice de ce que je vois et entends"
[4]. Elle est immergée. Ce sont donc ses mots, ses sentiments, sa sensibilité qui restituent l'ensemble de la scène. On ne doit pas donc être surpris de voir apparaître parfois des mots incongrus car ce sont les mots qui viennent à l'esprit de la narratrice fidèle. Ainsi, elle restitue phonétiquement l’orthographe de certains mots inconnus d’elle. Pourtant quand elle reporte les phrases de Jésus, on ne s'y trompe pas, le style et la puissance d'inspiration sont inimitables.     

Dans la dictée (ou catéchèse), il s'agit de manifestations plus proches des apparitions, car Jésus (ou Marie) est présent dans la chambre où est alitée Maria Valtorta : il s'y déplace, s'y assoit. Maria Valtorta les décrits, mais surtout note leur dictées. Jésus commente alors les événements contemporains. Jésus et Marie ne sont pas les seuls : les dernières œuvres de Maria Valtorta sont inspirées par son ange gardien (Le Livre d'Azarias) et par l'Esprit-Saint lui-même (
Leçons sur l'épître de saint Paul aux Romains), "œuvre d'une surprenante profondeur exégétique" selon l'appréciation de Mgr Laurentin.   

L'œuvre doit donc être prise pour ce qu'elle est : un don pour notre temps dont le "rôle n’est pas "d’améliorer" ou de "compléter" la Révélation définitive du Christ, mais d’aider à en vivre plus pleinement à une certaine époque de l’histoire" (
Catéchisme de l'Église Catholique § 67).

 Un apport non-négligeable   
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En définitive, qu'apporte l'œuvre de Maria Valtorta à l'Évangile ?         

- D'abord une consolidation de ses fondements théologiques et historiques comme le rappelle Jésus dans
"L'Adieu à l'œuvre". Cette consolidation, face à la contestation qui en sape les fondements, ne peut être obtenue que par l'abondance des scènes et des personnages, tous cohérents comme il a été dit. Leur validation scientifique et théologique oppose un argument de poids aux dérives.          

- Les descriptifs vivants et complets de Maria Valtorta renforcent la mise en situation du lecteur selon la prescription faite par saint Ignace de Loyola dans ses exercices spirituels : se représenter d'abord la scène de l'Évangile que l'on veut méditer. Ici, le réalisme et la précision de l'évocation en donnent toute la puissance.     

- Cet approfondissement, que l'on aperçoit dans les scènes évangéliques, se retrouve aussi dans les biographies des personnages : ce sont des vies qui font fructifier ou non leur rencontre avec Jésus : autant de témoignages pour la vie de foi. Deux biographies célèbres illustrent des destins différents : celui de
Judas de Kériot, l'apôtre déchu, et celui de Marie de Magdala, la pécheresse sauvée. Là aussi le réalisme des personnages renforce la puissance des témoignages.

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Fiche mise à jour le 10/01/18

 



[1] Pages 27 à 29.

[2] La vie de Marie d’après les révélations des mystiques (voir ci-dessus).

[3] Voir à ce propos : La Parabole, forme usitée de l'art oratoire hébraïque : le Mâshâl.

[4] Cahiers, dictée du 7 juin 1944.