"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta
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Habit de mariés (fiancés) de Joseph et Marie

Chapitre 1.20

Marie et Joseph procèdent, dans le Temple, à l'échange des promesses.


Marie

Toute vêtue de lin d'un blanc éclatant si soyeux et si fin qu'on dirait une soie précieuse. Une ceinture d'or et d'argent travaillée au burin; elle est faite entièrement de médaillons reliés par des chaînettes et chaque médaillon est une dentelle de fils d'or sur un fond d'argent que le temps a bruni. Elle serre sa taille fine et, sans doute parce qu'elle est trop longue pour elle encore toute jeunette, elle pend par devant avec les trois derniers médaillons, Elle descend entre les plis de la robe très ample avec une courte traîne, tellement elle est longue. A ses petits pieds, des sandales de peau très blanche avec des boucles d'argent.

Au cou, la robe est retenue par une chaînette à rosettes d'or avec filigrane d'argent qui reprend en plus petit le motif de la ceinture et passe à travers les larges jours du large décolleté en réunissant les plis qui forment une sorte de petit jabot. Le cou de Marie émerge de la blancheur des plis avec la grâce d'une tige enveloppée d'une gaze précieuse et paraît encore plus mince et plus blanc : une tige de lys qui s'épanouit en un visage lilial encore plus pâle par l'émotion et plus pur. Le visage d'une hostie très pure.

Les cheveux ne retombent plus sur les épaules. Ils sont gracieusement disposés en tresses entre-nouées, et des attaches précieuses d'argent bruni toutes faites en broderies à filigrane les maintiennent en place depuis le sommet. Le voile maternel est posé sur ces tresses et retombe en formant des plis agréables au dessous de la lame précieuse qui enserre le front très blanc. Il descend jusqu'aux hanches, parce que Marie n'est pas si grande que sa mère et les dépasse alors que pour Anne il s'arrêtait à la ceinture. Aux mains elle n'a rien. Aux poignets des bracelets, mais ils sont si fins ces poignets que les pesants bracelets de sa mère retombent sur le dessus des mains et peut-être que, si elle les secouait, ils tomberaient par terre.

Joseph

Il est vraiment splendide. Tout en jaune or, il paraît être un souverain oriental. Une magnifique ceinture porte sa bourse et le poignard, l'une en maroquin avec broderies d'or, l'autre aussi dans une gaine de maroquin à rayures d'or. Sur la tête un turban, la coiffure de toile ordinaire qui sert de capuchon comme en portent encore certains peuples d'Afrique, les Bédouins par exemple, maintenu en place par un fin cercle d'or auquel sont attachés des petits bouquets de myrte. Il a un manteau tout neuf avec franges où il se drape majestueusement. Ses yeux pétillent de joie. Dans ses mains, des bouquets de myrte en fleurs.

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