"L'Évangile tel qu'il m'a été
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Plan du Site >> Index des personnages Anne La grand-mère maternelle de Jésus Présentation générale - Caractère et aspect
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apostolique - Son nom - Où en
parle-t-on dans l'œuvre ? - En savoir plus |
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Présentation générale Judéenne, descendante d'Aaron, exilée à
Nazareth en Galilée, suite aux troubles politiques de l'époque. C'est
l'épouse de Joachim, descendant de David, et mère de la vierge Marie. Elle
avait 50/55 ans au moment de sa maternité. [1] Stérile jusqu'à un âge
avancé, elle va prier au Temple pour une maternité. Elle promet, à l'instar
d'Anne d'Elcana, de consacrer son enfant au Temple
(1.2). Ce qu'elle fera avec
Marie. À cause de leur sainteté Anne n'éprouva pas
les souffrances de l'enfantement mais donna, après l'avoir portée,
extatiquement le jour à la Sans Faute. [2] Pour tous deux (avec
son époux Joachim), ce ne fut pas l'agonie, mais la langueur d'une vie qui
s'éteint comme s'éteint une étoile quand le soleil se lève à l'aurore. (1.15) Caractère et aspect Cette femme est belle, avec ses traits
spécifiquement hébreux. L'œil est noir et profond je ne sais pourquoi il me
rappelle celui du Baptiste. (NB :
c’est la tante d’Élizabeth, la mère du Baptiste) … Le teint est
légèrement brun. La bouche, un peu large et bien dessinée, a une expression
austère, mais sans dureté. Le nez est long et fin légèrement courbé a la
base, un nez aquilin qui s'harmonise bien avec les yeux. Elle est robuste
mais pas grasse. Bien proportionnée et grande, comme on peut le deviner alors
qu'elle est assise". (1.2 – p.13) Parcours apostolique "Vous pouvez bien comprendre comment
Dieu ne pouvait résider là où Satan avait posé son signe ineffaçable. La
Puissance travailla donc pour faire son futur tabernacle immaculé. Et par
deux justes, d'âge avancé et contre les règles habituelles de la procréation,
fut conçue Celle sur laquelle il n'y a aucune tache". (2.103) Son nom Anna ou Anne signifie "grâce,
faveur" – Historique : Nom de la mère de Samuel le prophète. Nom du
grand prêtre Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
En savoir plus sur ce personnage Anne est fêtée par l'Église le 26
juillet. "Le culte de sainte Anne a subi
diverses alternatives. Son corps fut transporté dans les Gaules, au premier
siècle de l'ère chrétienne, et enfoui dans un souterrain de l'église d'Apt,
en Provence, à l'époque des persécutions. A la fin du VIIIe siècle, il fut
miraculeusement découvert et devint l'objet d'un pèlerinage. Mais c'est
surtout au XVIIe siècle que le culte de sainte Anne acquit la popularité dont
il jouit. De tous les sanctuaires de sainte Anne, le plus célèbre est celui
d'Auray, en Bretagne; son origine est due à la miraculeuse découverte d'une
vieille statue de la grande Sainte, accompagnée des circonstances les plus
extraordinaires et suivies de prodiges sans nombre. Sainte-Anne d'Auray est
encore aujourd'hui l'objet d'un pèlerinage national." (Abbé L. Jaud, "Vie des Saints pour tous les jours de
l'année" Tours, Mame, 1950) Selon
les visons de la Bienheureuse Marie d'Agréda - [1] "Sainte Anne vécut
cinquante-six ans, partagés en cette manière : elle en avait vingt-quatre
quand elle se maria à saint Joachim. Elle en passa vingt dans son mariage
sans enfant, en sa quarante-quatrième année elle accoucha de la très-pure
Marie, et douze qu'elle vécut après la naissance de Cette Reine, dont
trois en sa compagnie, et neuf que celle-ci demeura dans le Temple, font
cinquante-six ans. [ ...] Elle avait quarante-huit
ans quand son époux Joachim mourut". (Maria d'Agreda - La Cité mystique de Dieu" 1660 - Tome 2, partie
1, livre 2, chapitre 19, page 360, 361). (Note
maria-valtorta.org : Il ne faut pas s'étonner de cette apparente
contradiction entre les voyantes sur l'âge d'Anne. Maria Valtorta
"voit" les scènes. Elle estime donc qu'Anne a
"apparemment" 50/55 ans. Ces dix ans de plus dans l'apparence
sont-ils le lot de toutes les femmes de son époque ?) - [2] "Le 8 septembre,
sainte Anne comprit qu'elle allait enfin posséder l'enfant de tant de
prières; elle se prosterna et pria Dieu de la bénir. Alors son auguste fille
(Marie) entra dans une extase très sublime, de sorte qu'elle ne put pas
s'apercevoir de sa venue au monde. Quand elle fut sortie de son ravissement,
elle se trouva toute belle dans les bras de son heureuse mère, qui avait été
préservée de toutes les incommodités ordinaires à cet état, et qui adressa à
Dieu cette prière : Créateur de tout ce qui existe, je vous offre ma fille
que je viens de recevoir de votre bonté et je vous en remercie. [...] Le Seigneur
lui répondit intérieurement de la traiter comme les autres mères traitent
leurs enfants, sans lui témoigner à l'extérieur le respect qui était dans son
cœur, mais aussi avec autant de soin que d'amour." (Maria d'Agreda - La
Cité mystique de Dieu - Chapitre 6) Retour
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