L'œuvre de Maria Valtorta
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Giocana (Jochanan) ben Zacchaï

Le scribe d'Esdrelon.

 


 Présentation générale     
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Giocana est un synhédriste de la classe des scribes.

Il possède, en Galilée, des propriétés voisines de celles de
Doras*, son parent, synhédriste comme lui. Après le décès dramatique de Doras, il rachète à son fils les terres maudites par Jésus et hérite ainsi de ses paysans (Tome 4, chapitre 123). Il se montre plus humain envers eux : il les autorise notamment à pratiquer le culte. En raison de cette attitude Jésus bénit ses terres (Tome 3, chapitre 51). Mais l'attitude de ce vieil homme (il devait avoir 77 ans lors de la mort de Jésus), petit et replet, exploiteur volontiers sans pitié, n'est pas dictée par des sentiments favorables à Jésus. Elle provient de la crainte qu'inspirent les ravages de la malédiction arrivés à son voisin (Tome 4, chapitre 124).           

Quand Giocana croise Jésus au Temple, il le regarde avec curiosité, mais sa neutralité craintive se change progressivement en hostilité (
Tome 4, chapitre 145). D’abord sur le coup des reproches d’exploiteur (Tome 5, chapitre 63) puis à la suite de l’altercation qui l’oppose à Jésus : Giocana le blâme d’avoir ramassé un nid tombé le jour du sabbat (Tome 6, chapitre 121). Jésus l'avertit sévèrement : aujourd'hui, il n'a pas pitié d'une fauvette et de ses petits, demain il n'aura pas pitié d'une mère et de son fils.

 Son nom 
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Jochanan, a la même racine que Yohanân "l’Éternel a fait grâce, a été favorable".

 Où en parle-t-on dans l'œuvre ?  
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 Tome 3 : 3.51 - 3.52 - 3.59

 Tome 4 : 4.123 - 4.145 - 4.175       

 Tome 5 : 5.63 - 5.65         

 Tome 6 : 6.121 - 6.123 - 6.124 - 6.135       

 Tome 7 : 7.175 - 7.176      

 Tome 8 : 8.6         

 Tome 10 : 10.18/19

 En savoir plus sur ce personnage          
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Extraits du « Dictionnaire des personnages de l’Évangile selon Maria Valtorta (Mgr René Laurentin, François-Michel Debroise, Jean-François Lavère, Éditions Salvator, 2012).    

Maria Valtorta orthographie son nom phonétiquement, mais il s'agit de Yokhanan ben Zakkaï. La relative modération qu'elle lui prête est conforme à l'histoire. Il était en effet un représentant des pharisiens modérés, ayant reçu la Torah de Hillel*. Il soutint de nombreuses controverses contre les Sadducéens.

Après le siège de Jérusalem, d'où il s'échappe, il devient courtisan de Titus et obtient des romains la permission d'ouvrir une école (beth midrach) à Jamnia, près de Jaffa. On sait de lui qu’il passa une partie de sa vie en Galilée.         

Le Talmud lui prête une longévité extraordinaire : 120 ans. Il meurt entre +70 et +80 en prononçant cette phrase : "Je ne sais pas vers où je vais
[1]".

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Dans leur ouvrage "Valeur de l'assemblée qui prononça la peine de mort contre Jésus-Christ" (1877), Mgrs Augustin Lemann, 1836-1909 et Joseph Lemann, 1836-1915, le présentent ainsi :           

"Lorsqu'il eut rendu le dernier soupir, dit la Mischna, on fit entendre ce cri de douleur : "la mort de Rabbi Jochanan ben Zachaï, c'est la splendeur de la sagesse qui s'éteint !" Toutefois, voici d'autres renseignements qui sont comme le revers de la médaille : "Rabbi Jochanan, dit le livre Bereschit rabba, se décernait à lui-même des éloges en disant que : Si les cieux étaient de parchemin, tous les hommes des Scribes, tous les arbres des forêts des plumes, on ne suffirait pas à transcrire toute la doctrine qu'il avait apprise des maîtres". De plus, un jour que ses disciples lui demandaient à quoi il attribuait sa longévité extraordinaire, il répondit hardiment, toujours avec le même mépris de lui-même : "À ma sagesse et à ma piété !".  

Rabbi Jochanan devint l'un des plus bas courtisans de Titus, le destructeur de sa patrie. Mais tandis qu'il s'abaissait de la sorte devant la puissance humaine, il s'endurcissait d'autre part contre les avertissements de Dieu. Car lorsque, après la mort de Jésus de Nazareth, des bruits de batailles se firent entendre dans les airs, ainsi que le rapporte le Talmud ; lorsqu'un jour ce cri des anges : "Sortons d'ici, sortons d'ici" éclata dans le temple de Jérusalem, et que la grande porte d'airain, si pesante à faire mouvoir que vingt hommes pouvaient à peine la faire rouler sur ses gonds, s'ouvrit d'elle-même avec fracas, ce fut ce même Rabbi qui prononça ces paroles devenues célèbres : "O temple, ô temple !, qu'est-ce qui t'émeut ; et pourquoi te troubles-tu toi-même ?" Mais l'émotion, chez lui, ne fut que passagère ; il mourut orgueilleux et incrédule".

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Fiche mise à jour le
28/02/2014

 



[1] Notice de L’Encyclopedia Judaica.