"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

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        I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\italiano.gif 2.96 - Gesù risponde all'accusa di aver guarito in sabato la Bella di Corazim.

        I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\English.gif 1.96 - Jesus Preaches to the Crowd at Bethsaida.

 2.96 - Jesús responde a la acusación de haber curado en sábado a la Beldad de Corazín.

 2.133 - Jesus predigt vor der Menge in Bethsaida.




Mardi 17 août 27
(28 Ab 3787)

Bethsaïde
.


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        I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BaliseBleue.gif Le défi séculaire entre Dieu et Satan pour les âmes et le rôle du Rédempteur.

        I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BaliseBleue.gif Miséricorde et pardon pour la Belle de Corozaïn, prostituée guérie un sabbat.

        I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BaliseBleue.gif La validité du Baptême.

        I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BaliseBleue.gif La plus haute dignité des hommes : être corédempteur.

        I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BaliseBleue.gif Pureté du regard.

        I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BaliseBleue.gif Chasteté consacrée.


        I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BaliseBleue.gif Les références de l'Ancien Testament, notées en bas de page, sont de Davis Amos.

        I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BaliseBleue.gif La conformité du texte à l'original italien a été corrigée par Emmanuel Vincent.

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Ancienne édition : Tome 2, chapitre 61.
Nouvelle édition : Tome 2, chapitre 96.

96
Jésus répond à l’accusation d’avoir guéri la Belle de Chorazeïn le jour du sabbat.

Le samedi 3 février 1945.

122>  96.1 – Jésus est à Bethsaïde. Il parle debout sur la barque qui l'a amené et qui est comme échouée sur la rive, attachée à un pieu d'un petit môle rudimentaire. Beaucoup de gens sont assis en demi-cercle sur le sable pour l'écouter. Jésus vient de commencer son discours.  

"...et je vois ici des gens qui m'aiment bien, vous de
Capharnaüm, vous qui m'avez suivi, laissant de côté le commerce et la tranquillité de la maison, pour écouter la parole dont je me sers pour vous instruire. Je sais aussi que plus que les pertes qui nuisent à votre bourse, votre démarche vous apporte des moqueries et peut vous causer un dommage social. Je sais bien que Simon, Éli, Urie et Joachim sont contre moi. Contraires aujourd'hui, demain ennemis. Je vous le dis, car je ne trompe personne et je ne veux pas vous tromper, vous, mes amis fidèles. Je vous dis que pour me nuire, pour me faire souffrir, pour triompher de Moi en m'isolant, eux, les puissants de Capharnaüm, mettront en œuvre tous les moyens... Insinuations, aussi bien que menaces, moqueries et calomnies. L'ennemi commun se servira de tout pour arracher les âmes au Christ et s'en faire une proie. Je vous le dis : qui persévérera sera sauvé; mais je dis aussi : celui qui aime la vie et le bien-être plus que le salut éternel, est libre de partir, de me quitter, de s'occuper de sa petite existence et d'un bien-être passager[1]. Moi, je ne retiens personne.

 96.2 – L'homme est un être libre. Je suis venu le libérer de plus en plus, du péché en ce qui concerne l'esprit et des chaînes d'une religion déviée, oppressive, qui étouffe sous des flots de détails, de paroles, de prescriptions, la vraie parole de Dieu qui est nette, brève, claire, facile, sainte, parfaite. Ma venue passe au crible les consciences.           

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123> Je rassemble mon grain sur l'aire et je le bats avec la doctrine du sacrifice et je le crible avec le crible de sa propre volonté[2]. La balle, le sorgho, la vesce, l'ivraie s'envoleront légères et inutiles, elles tomberont lourdes et nuisibles et nourriront les oiseaux. Dans mon grenier n'entrera que le grain choisi, pur, résistant, excellent. Le grain : les saints.         

        I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Un défi séculaire a eu lieu entre l'Éternel et Satan. Satan, enorgueilli de sa première victoire sur l'homme a dit à Dieu : "Tes créatures seront pour toujours à moi. Rien, pas même le châtiment, pas même la Loi que Tu veux leur donner, ne les rendra capables de gagner le Ciel. Cette demeure, la tienne, d'où Tu m'as chassé, dont tu as chassé le seul intelligent parmi tes créatures, te restera vide, inutile, triste, comme tout ce qui est inutile". Et l'Éternel a répondu au Maudit : "Cela encore est en ton pouvoir tant que ton venin est le seul à régner dans l'homme. Mais J'enverrai mon Verbe, et sa parole neutralisera ton venin, assainira les cœurs, les guérira de la folie dont tu les as endiablés et eux reviendront à Moi. Comme des brebis égarées qui retrouvent leur berger, ils retourneront à mon Bercail et le Ciel sera peuplé. C'est pour eux que Je l'ai fait. Et toi, dans ta rage impuissante, tu grinceras de tes horribles dents là, dans ton horrible royaume, prisonnier et maudit, les anges rabattront sur toi la pierre de Dieu. Une fois scellée, les ténèbres et la haine seront ton partage et celui des tiens. Les chants bienheureux, la liberté infinie, éternelle, sublime sera le lot des miens". Et Mammon, avec son rire moqueur, a juré : "Et sur ma Géhenne, je jure, que quand ce sera l'heure, je viendrai. Je serai partout présent près de ceux qui seront évangélisés et nous verrons qui des deux, moi ou Toi, sera le vainqueur".          

Oui, Satan vous dresse des embûches pour vous cribler et Moi aussi, je vous entoure pour vous cribler. Il y a deux adversaires : Moi et lui. Vous êtes entre les deux. C'est le duel de l'Amour contre la Haine, de la Sagesse contre l'Ignorance, de la Bonté contre le Mal sur vous et autour de vous. Pour
détourner les mauvais coups qu'il dirige sur vous, ma présence suffit. Je m'interposerai entre les armes sataniques et vos personnes, et j'accepte d'être blessé à votre place parce que je vous aime. Mais les coups qui vous frappent au dedans, c'est vous qui devez les détourner par votre volonté, en courant vers Moi, en vous mettant sur ma route qui est Vérité et Vie. Celui qui n'a pas le ferme désir du Ciel ne le possédera pas.       

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124> Celui qui n'est pas capable d'être le disciple du Christ, sera la balle légère que le vent du monde emporte avec lui. Qui est ennemi du Christ est une semence nuisible qui renaîtra dans le royaume de Satan.   

 96.3 – Je sais pourquoi vous êtes venus, vous de Capharnaüm.  J'ai la conscience parfaitement nette du péché qu'on m'impute, et au nom de ce péché inexistant on murmure par derrière, en insinuant que m'écouter et me suivre est complicité avec le pécheur. J'en ai la conscience si pure que je ne crains pas d'en rendre compte à ceux de Bethsaïde. Parmi vous, habitants de Bethsaïde, il y a des anciens qui, pour des raisons diverses, n'ont pas oublié la Belle de Chorazeïn.         

Il y a des hommes qui ont péché avec elle, des femmes qu'elle a fait pleurer. Je n'étais pas encore venu dire : "Aime celui qui vous nuit" et après les pleurs, ce fut la jubilation quand elles surent qu'elle était atteinte de la pourriture passée de ses entrailles impures à la surface de son corps magnifique. C'était le symbole de la lèpre plus grave qui avait rongé son âme adultère, homicide, prostituée. Adultère, septante fois sept, avec tout ce qui s'appelait "homme " et avait de l'argent. Homicide, sept fois sept fois, de ses enfantements bâtards ; prostituée par vice et non par besoin.    

Oh ! Je vous comprends, femmes trahies ! Je comprends votre jubilation quand il vous fut dit : "Les chairs de la Belle sont plus puantes et plus pourries que celles d'une charogne qui gît dans le fossé d'un grand chemin, proie des corbeaux et des vers". Mais je vous dis : sachez pardonner. Dieu a exécuté vos
vengeances, et puis encore Dieu a pardonné. Pardonnez vous aussi. Je lui ai pardonné en votre nom, parce que je sais que vous êtes bonnes, femmes de Bethsaïde, qui me saluez avec le cri : "Béni l’Agneau de Dieu ! Béni Celui qui vient au nom du Seigneur !" Si je suis Agneau, et vous me connaissez comme tel, si je viens parmi vous, Moi Agneau, vous devez devenir toutes de douces brebis, même celles auxquelles une douleur lointaine, désormais lointaine, d'épouses trahies a donné l'instinct de fauves qui défendent leur nids. Je ne pourrais rester parmi vous si vous étiez des tigresses, des hyènes, Moi qui suis Agneau.       

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125> Celui qui vient au nom très saint de Dieu rassembler les justes et les pécheurs pour les amener au Ciel, il est allé vers la repentie et lui a dit : "Sois purifiée. Va, et expie". Cela je l'ai fait le jour du sabbat. Et de cela on m'accuse. Accusation officielle. La seconde est d'avoir approché une prostituée. Une qui avait été prostituée mais qui n'était plus qu'une âme pleurant son péché.        

Et bien ! Je vous dis : je l'ai fait et le ferai encore. Amenez-moi le Livre : scrutez-le, étudiez-le, dans toute sa profondeur. Trouvez si possible, un passage qui défend au médecin de soigner un malade, à un lévite de s'occuper de l'autel, à un prêtre d'écouter un fidèle, et uniquement parce que c'est le
sabbat. Et Moi, si vous le trouvez et me le montrerez, je dirai, en me battant la poitrine : "Seigneur, j'ai péché en ta présence et en présence des hommes. Je ne suis pas digne de ton pardon, mais si Tu veux être pitoyable envers ton serviteur, je te bénirai jusqu'à mon dernier soupir". Car cette âme était une malade, et les malades ont besoin du médecin. C'était un autel profané et il avait besoin qu'un lévite le purifiât. C'était un fidèle qui allait pleurer dans le vrai Temple du Vrai Dieu et il avait besoin du prêtre pour l'y introduire. En vérité je vous dis que je suis Médecin, Lévite, Prêtre. En vérité je vous dis que, si je ne fais pas mon devoir en laissant périr même une seule des âmes qu'aiguillonne le désir du salut, en ne la sauvant pas, le Dieu Père m'en demandera compte et me punira pour la perte de cette âme.      

Voilà mon péché, d'après les puissants de Capharnaüm
[3]. J'aurais pu attendre le lendemain du sabbat pour la guérir. Oui. Mais pourquoi attendre vingt quatre heures pour remettre dans la paix de Dieu un cœur contrit ? Il y avait en ce cœur une humilité vraie, une vraie sincérité, une douleur parfaite. J'ai lu en ce cœur. Son corps était encore lépreux, mais son cœur était déjà guéri par le baume des années de larmes, de repentir, d'expiation. Ce cœur n'avait besoin pour être approché de Dieu, sans pour cela rendre impur par ce voisinage l'air de sainteté qui entoure Dieu, que de ma consécration renouvelée. Je l'ai faite. Elle est sortie du lac pure aussi dans sa chair, mais encore plus pure en son cœur.

 96.4 – Combien, oh ! combien de ceux qui sont entrés dans les eaux du Jourdain pour obéir à l'ordre du Précurseur n'en sont pas sortis aussi purs qu'elle ! Car leur baptême n'était pas un acte volontaire, ressenti, sincère d'un esprit qui voulait se préparer à mon avènement, mais une formalité pour paraître parfaits en sainteté aux yeux du monde. C'était donc hypocrisie et orgueil. Deux fautes qui venaient s'ajouter au monceau de fautes qui existaient déjà en leurs cœurs.    

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126> Le baptême de Jean n'était qu'un symbole. Il voulait dire : "Purifiez- vous de l'orgueil, humiliez-vous en vous avouant pécheurs; purifiez-vous de vos péchés de luxure en vous lavant de ce qui reste en vous". Le baptême efficace est celui qui répond à la volonté de votre âme, de devenir pure pour le banquet de Dieu. Il n'y a pas de faute si grande qu'elle ne puisse être lavée par le repentir d'abord, puis par la Grâce ensuite, enfin par le Sauveur. Il n'y a pas de pécheur si grand qu'il ne puisse lever son visage humilié et sourire à une espérance de rédemption. Il lui suffit de renoncer complètement à la faute, de résister héroïquement à la tentation, d'être sincère dans la volonté de renaître.   

 96.5 – Moi, à présent, je vais vous dire une vérité qui semblerait à mes ennemis un blasphème. Mais vous, vous êtes mes amis. Je parle spécialement pour vous, disciples que j'ai déjà choisis et puis, pour vous tous qui m'écoutez. Je vous dis : les anges, esprits purs, et parfaits, qui vivent dans la lumière de la Très Sainte Trinité et, en Elle, sont comblés de joie, ont, dans leur perfection et reconnaissent de l'avoir, une infériorité par rapport à vous qui êtes si loin du Ciel. Ils ont l'infériorité de ne pouvoir se sacrifier et souffrir pour coopérer à la rédemption de l'homme. Et qu'en pensez-vous ? Dieu ne prend pas un ange pour lui dire : "Sois le rédempteur de l'humanité". Mais Il prend son Fils. Et sachant bien que ce Sacrifice, tout en ayant une valeur incalculable, et que son pouvoir soit infini, Il sait qu'il lui manque quelque chose - car sa bonté de Père ne veut pas faire de différence entre le Fils de son amour et les fils de sa puissance - il manque quelque chose à la somme des mérites qu'il faut opposer à la somme des péchés que d'heure en heure l'humanité accumule. Mais Il ne prend pas d'autres anges pour combler la mesure et Il ne leur dit pas : "Souffrez pour imiter le Christ", mais c'est à vous qu'Il s'adresse, à vous les hommes. Il vous dit : "Souffrez, sacrifiez-vous, soyez semblables à mon Agneau. Soyez corédempteurs..." Oh ! voici que je vois des cohortes d'anges qui, cessant un instant de tourner dans une extase d'adoration autour de la Trinité qui est leur Centre s'agenouillent tournés vers la terre et disent : "Bénis soyez vous vous qui pouvez souffrir avec le Christ et pour le Dieu éternel, le nôtre et le vôtre !"  

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127> Beaucoup ne comprendront pas encore cette grandeur. Elle est trop au-dessus de l'homme. Mais quand l'Hostie sera immolée quand le Grain éternel ressuscitera pour ne plus jamais mourir après avoir été moissonné, battu, dépouillé et enseveli dans les entrailles du sol, alors viendra l'Illuminateur superspirituel et Il éclairera les esprits, même les plus lents, demeurés cependant fidèles au Christ Rédempteur, alors vous comprendrez que je n'ai pas blasphémé, mais que je vous ai annoncé la plus haute dignité de l'homme : celle d'être corédempteur, même si d'abord il n'était que pécheur.    

 96.6 – En attendant, préparez-vous à cette destinée avec pureté de cœur et d'intention. Plus purs vous serez et plus vous comprendrez. Car l'impureté, quelle qu'elle soit, est toujours une fumée qui obscurcit et alourdit la vue et l'intelligence.  

Soyez purs. Commencez à l'être en votre corps pour passer ensuite à l'esprit. Commencez par les cinq sens pour passer aux sept passions. Commencez par
l’œil : le sens de la vue est roi, il ouvre le chemin à la plus mordante et la plus complexe des faims. L’œil voit la chair de la femme et désire la chair. L’œil voit l'opulence des riches et désire l'or. L’œil voit la puissance de ceux qui gouvernent et désire le pouvoir. Ayez un œil paisible, honnête, modéré, pur, et vous aurez des désirs paisibles, honnêtes, modérés et purs. Plus pur sera votre œil et plus pur sera votre cœur. Veillez- avec soin sur votre œil, avide de découvrir les pommes tentatrices. Soyez chastes dans vos regards si vous voulez être chastes dans votre corps. Si vous avez la chasteté de la chair, vous aurez la chasteté des richesses et de la puissance. Vous aurez toutes les chastetés et serez les amis de Dieu.         I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Ne craignez pas qu'on vous raille si vous êtes chastes. Craignez seulement d'être les ennemis de Dieu.        

Un jour,
j'ai entendu dire : "Le monde te ridiculisera comme menteur ou comme eunuque si tu montres n'avoir pas d'attrait pour la femme". En vérité je vous dis que Dieu a établi le mariage pour vous élever à son imitation dans la procréation et à sa coopération pour peupler le Ciel. Mais il y a un état plus élevé, devant lequel s'inclinent les anges qui en voient la sublimité sans pouvoir l'imiter. Cet état, parfait, quand il dure de la naissance à la mort, n'est cependant pas fermé à ceux qui ne sont plus vierges, mais qui réduisent à rien leur fécondité d'hommes ou de femmes, qui annulent leur virilité animale pour devenir féconds et virils seulement en leurs esprits. C'est l'état d'eunuque sans imperfection naturelle ni mutilation violente ou volontaire.    

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128> Cet état n'interdit pas d'approcher de l'autel[4], bien au contraire, dans les siècles à venir, ceux qui s'y obligent serviront l'autel et l'entoureront. C'est l'état le plus élevé séparant la volonté de tout ce qui n'est pas l'appartenance à Dieu seul, gardant pour Lui la chasteté du corps et du cœur pour avoir éternellement la blancheur lumineuse chère à l'Agneau.        

 96.7 – J'ai parlé pour le peuple et pour ceux du peuple qui sont choisis. Maintenant, avant d'entrer pour rompre le pain et partager le sel dans la maison de Philippe, voici que je vous bénis tous : les bons pour les récompenser, les pécheurs pour leur mettre au cœur le courage de venir vers Celui qui est venu pour pardonner. La paix soit avec vous tous."

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Jésus descend de la barque et passe à travers la foule qui se presse autour de Lui. Au coin d'une maison, il y a encore Matthieu qui, de là, a écouté le Maître, n'osant davantage. Arrivé à sa hauteur, Jésus s'arrête et, comme s'il bénissait tout le monde, béni une seconde fois, regarde Matthieu et rejoint le groupe des siens, suivi du peuple. Il disparaît dans une maison.       

Tout prend fin.    

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Fiche mise à jour le 29/03/2021.

 



[1] Cf. Celui qui aime sa vie plus que moi, la perdra : Matthieu 16,25 | Marc 8,35 | Jean 12,25.

[2] Isaïe 41,16 | Jérémie 15,7 | Sagesse 5,23.

[3] Les pharisiens Éli, Simon, Joachim, Urie, Samuel dont certains sont membres du grand Sanhédrin (Sénat juif)

[4] N’interdit pas, comme, par contre, il est prescrit en Lévitique 21,16-24, pour ceux qui sont dans un état d’eunuque physiquement.