


7.451 - Discorso, nel borgo presso Ippo, sui doveri dei coniugi
e dei figli.
4.449 - Morning
Sermon in the Village on the Lake.
4.451 - Discurso en el arrabal cercano a Ippo sobre los deberes
de los cónyuges y de los hijos.
8.500 - Morgendliche Predigt in der Vorstadt am See.
Lundi 6 août 29
(10 Ab 3789)
EnGev, faubourg d'Ippo.

L'époux.
Le mariage.
L'épouse.
Le divorce.
Le
"bonheur" du pécheur.
Les enfants.
Les serviteurs.

- Les gens ont assiégé la maison où
loge Jésus 415
- Le marché est ouvert 416
- L'aurore sur le lac .... 416
- Discours (Devoir des pères ........................................ 417
- Devoir des épouses 418
- Devoir des mères .... 419
- N'enviez pas la prospérité des méchants ..................... 420
- Devoir des enfants.. 421
- Devoir des maîtres et des serviteurs) .................... 421
- Rendez-vous auprès de Jean, le lépreux guéri ........... 422
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Plan du Site >> Sommaire du Tome 6
Tome 6, chapitre 143.
451.
Prédication matinale dans la bourgade sur le lac.
Vision
du jeudi 27 juin 1946
415> C'est, par
contre, en une fraîche matinée que les gens attendent que Jésus sorte
d'une maison de la bourgade lacustre pour commencer sa prédication.
416> Je crois que les habitants ont peu dormi cette nuit-là,
émus comme ils l'étaient par les miracles de la veille, par la joie d'avoir
le Messie parmi eux, et la volonté de ne pas perdre une minute de sa
présence. Le sommeil a été long à venir, précédé de multiples conversations à
l'intérieur des maisons, pour récapituler les événements, pour examiner si
l'esprit de chacun était doué de cette foi, de cette espérance, de cette charité,
résistant à tout événement pénible, que le Maître a louées et indiquées comme
un moyen sûr pour obtenir la grâce de Dieu en cette vie et dans l'autre. Les
habitants ont vivement quitté leurs maisons, poursuivis par la crainte que le
Maître puisse sortir par les rues et s'éloigner de bon matin sans qu'ils
puissent assister à son départ. C'est ainsi que les maisons se sont
rapidement ouvertes pour rendre aux rues leurs habitants qui, étonnés de se
voir si nombreux, tous présents, mus par les mêmes pensées, se sont
dit : "Vraiment c'est la première fois qu'une même pensée émeut nos
cœurs et les unit " et avec une amitié nouvelle, bonne,
fraternelle, ils se sont tous dirigés d'un même cœur vers la maison où est
logé Jésus et ils l'ont assiégée, sans faire de bruit, sans impatience, mais
sans lassitude, bien décidés à suivre le Maître dès qu'il sortirait dans la
rue.
De nombreux maraîchers ont cueilli dans leurs jardins des fruits encore
couverts de rosée et ils les tiennent à l'abri du soleil qui se lève, de la
poussière, des mouches, sous une couche de pampres frais ou de larges
feuilles de figuiers dont les dentelures laissent voir des pommes rosés qui
paraissent peintes par un miniaturiste, des grains de raisin couleur d'ambre
ou d'onyx, ou les panses délicates des figues de toutes espèces, les unes
bien enfermées dans leurs peaux délicatement ridées qui couvrent leur pulpe
de miel, d'autres gonflées et lisses comme de la soie bien repassée, d'autres
ouvertes à un sourire de fibres blondes, rosés, rouge foncé, suivant leur
espèce. Des pêcheurs ont apporté des poissons dans de petites corbeilles. Ils
les ont certainement péchés, pendant la nuit car certains sont encore vivants
et halètent dans leurs dernières et pénibles respirations et dans les
convulsions de l'agonie, faisant resplendir dans leurs derniers souffles et
leurs faibles frétillements la couleur argentée ou délicatement azurée de
leurs panses et de leurs dos étendus sur un lit de feuilles gris vert de
saules ou de peuplier.
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417> Le lac avait pris la délicate couleur lactée que l'aube
transfuse dans les eaux au sortir de la nuit, si pur, angélique dirais-je, comme absorbé, tellement le flot arrive lentement sur la grève avec un
bruissement imperceptible, quand il s'insinue dans les galets. Maintenant il
a pris la teinte riante, plus humaine, camée dirais-je de l'aurore, qui
enflamme l'eau des premières rougeurs par le reflet des nuages rosés sur la
surface du lac. Il devient céruléen dans la lumière franche de l'aurore, il
recommence à vivre, à palpiter, avec ses vagues tranquilles qui se mettent en
mouvement, courent riantes et frangées d'écume sur le rivage ou reviennent
heurter d'autres vagues, ornant tout le miroir du lac d'une dentelle légère,
blanche, jetée sur la soie bleu clair de l'eau effleurée par la brise
matinale. Et puis c'est le premier rayon du soleil qui sabre l'eau là-bas
vers Tarichée, là où elle était bleu vert à cause des bosquets qui s'y
reflétaient et qui maintenant se dore et resplendit comme un miroir brisé
frappé par le soleil. Ce miroir s'étend de plus en plus en donnant une
couleur d'or et de topaze à de nouvelles nappes encore céruléennes, éteignant
les teintes rosés des nuages qui se reflétaient dans l'onde, enveloppant les
quilles des dernières barques qui rentrent après la pêche, celles des
premières qui sortent, pendant que les voiles, dans la lumière triomphale du
soleil désormais levé, blanchissent comme des ailes d'anges sur le fond
d'azur du ciel et la verdure des collines. Merveilleux lac de Galilée qui
pour la fertilité de ses rives me rappelle notre lac de Garde, et pour sa
paix mystique notre lac de Trasimène, perle de la Palestine, digne cadre pour
la plus grande partie de la vie publique de Jésus !
Voilà que Jésus apparaît sur le seuil de la maison hospitalière et il sourit
en levant les bras pour bénir les patients habitants qui l'attendent.
"Que la paix soit avec vous tous.
M'attendiez-vous ? Craigniez-vous que je m'enfuie sans vous
saluer ? Je ne manque jamais à mes promesses. Aujourd'hui je suis avec
vous pour vous évangéliser et rester avec vous comme je l'ai promis, pour
bénir vos maisons, vos jardins, vos barques, pour que chaque famille soit
sanctifiée et que le travail aussi soit sanctifié. Pourtant rappelez-vous que
ma bénédiction pour être fructueuse doit être aidée par votre bonne volonté. Et vous savez ce que doit être la bonne
volonté qui doit animer une famille pour que soit sainte la maison qui l'abrite.
L'homme doit être un chef mais pas un despote, ni pour son épouse, ni pour
ses enfants, ni pour ses serviteurs et, en même temps, il doit être le roi,
le vrai roi, au sens biblique du mot.
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418> Rappelez-vous le chapitre 8
du premier livre des Rois ?
Les anciens d'Israël se rassemblèrent pour aller à Rama où résidait Samuel,
et ils lui dirent : "Te voilà devenu vieux et tes fils ne marchent
pas dans tes sentiers. Pour nous juger, établis au-dessus de nous un roi
comme en ont toutes les nations".
Roi veut donc dire "juge" et le roi devrait être un juge juste pour
ne pas faire de ses sujets des malheureux dans le temps avec les guerres, les
injustices, les impositions injustes, ni dans l'éternité avec un royaume de
mollesse et de vice. Malheur à ces rois qui manquent à leurs devoirs, qui
ferment l'oreille aux voix de leurs sujets, qui ferment les yeux sur les
plaies de la nation, qui se rendent complices de la souffrance du peuple par
des alliances contraires à la justice pour renforcer leur puissance avec
l'aide de leurs alliés ! Mais malheur aussi à ces pères qui manquent à
leurs devoirs, qui sont aveugles et sourds pour les besoins et les défauts
des membres de leur famille, qui sont pour elle une cause de scandale ou de
douleur, qui s'abaissent pour les mariages à des compromis indignes pour
s'allier à des familles riches et puissantes, sans réfléchir que le mariage est une union destinée à élever
et réconforter l'homme et la femme, en plus de la procréation. C'est un devoir,
c'est un ministère, ce n'est pas un marché, ce n'est pas une souffrance, ce
n'est pas un avilissement de l'un ou l'autre conjoint. C'est de l'amour, pas
de la haine.
Que le chef soit donc juste, sans des duretés ou des exigences excessives et
sans d'excessives condescendances et faiblesses. Pourtant, si vous aviez à
choisir entre l'excès de l'une ou l'autre chose, choisissez plutôt la
seconde, car de celle-là au moins Dieu pourra vous dire: "Pourquoi as-tu
été si bon ?" et ne pas vous condamner, parce que l'excès de bonté
punit déjà l'homme à cause des vexations que les autres se permettent à son
égard; alors que Dieu vous reprocherait toujours la dureté, parce qu'elle est
un manque d'amour envers le prochain le plus proche. Et
que la femme soit juste dans la maison envers son époux, ses enfants et ses
serviteurs. Qu'à l'époux elle donne obéissance et respect, réconfort et aide.
Obéissance tant que celle-ci n'implique pas le consentement au péché.
L'épouse doit être soumise mais pas avilie. Faites attention, épouses, que le
premier qui vous juge après Dieu, pour certaines condescendances coupables,
c'est votre mari, lui-même, qui vous y pousse. Ce ne sont pas toujours des
désirs de l'amour, mais une épreuve pour votre vertu.
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419> Même si sur le moment il n'y réfléchit pas, il peut venir un
jour où votre époux se dise : "Ma femme est fortement
sensuelle" et il peut devenir soupçonneux pour votre fidélité. Soyez
chastes dans le mariage. Faites que votre chasteté impose à votre époux cette
retenue que l'on a pour les choses pures, et qu'il vous regarde comme sa
semblable, non comme une esclave ou une concubine qu'il ne garde que pour le
"plaisir" et qu'il rejette quand elle ne plaît plus. L'épouse
vertueuse, je veux dire l'épouse qui même après le mariage garde ce
"quelque chose" de virginal dans ses gestes, ses paroles, ses
abandons affectueux, peut amener son mari à s'élever des sens au sentiment,
pour que son époux se dépouille de la luxure et devienne vraiment avec elle
"une chose" unique qu'il traite avec la même attention qu'une
partie de lui-même, et il est juste qu'il en soit ainsi, car la femme est
"os de ses os et chair de sa chair" et personne ne traite mal ses
os et sa chair, mais au contraire les aime, pour que l'époux et l'épouse,
comme les deux premiers époux, se regardent et ne se voient pas dans leur
nudité sexuelle, mais s'aiment par l'esprit sans honte avilissante.
Que l'épouse soit patiente, maternelle avec son mari. Qu'elle le considère
comme le premier de ses enfants, car la femme est toujours mère et l'homme a
toujours besoin d'une mère qui soit patiente, prudente, affectueuse et qui le
réconforte. Bienheureuse la femme qui de son propre conjoint sait être la
compagne, et en même temps la mère pour le soutenir, et la fille pour qu'il
la guide. Que l'épouse soit laborieuse. Le travail, en empêchant les rêves,
est utile à l'honnêteté en plus d'être avantageux pour la bourse. Qu'elle ne
tourmente pas son mari par de sottes jalousies qui n'arrangent rien. Le mari
est-il honnête ? Une sotte jalousie, en le poussant à fuir la maison, le
mettra en danger de tomber dans les filets d'une prostituée. Il n'est pas
honnête et fidèle ? Ce ne seront pas les emportements de la jalousie qui
le corrigeront mais bien une contenance sérieuse, sans bouderies ni
grossièretés, digne et affectueuse, toujours affectueuse, qui le font
réfléchir et redevenir sage. Sachez reconquérir votre mari, quand la passion
l'a éloigné de vous, par votre vertu, comme dans votre jeunesse vous l'avez
conquis par votre beauté. Et, pour en tirer la force dans ce devoir, et
résister à la douleur qui pourrait vous rendre injustes, aimez vos enfants et
envisagez leur bien.
Une femme possède tout en ses enfants: la joie, la couronne royale pour les
heures heureuses où elle est réellement la reine de la maison et de son
conjoint, et le baume dans les heures douloureuses où une trahison ou
d'autres expériences pénibles de la vie conjugale, lui
flagellent le front et surtout le cœur avec les épines de sa triste royauté
d'épouse martyre.
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420> Tellement avilies que vous désirez retourner
dans votre famille, en divorçant, ou trouver une compensation dans un
prétendu ami qui désire jouir d'une femme et feint d'avoir pitié du cœur de
celle qui a été trahie ? Non, femmes, non ! Ces enfants, ces enfants
innocents, déjà troublés, attristés de trop bonne heure par l'ambiance du
foyer domestique qui a perdu sa sérénité, sa justice, ils ont leurs droits,
sur la mère, sur le père, sur le réconfort d'une maison où, si un amour a
sombré, l'autre reste vigilant pour veiller sur eux. Leurs yeux innocents
vous regardent, vous étudient et comprennent plus que vous ne croyez, et ils
forment leurs esprits d'après ce qu'ils voient et comprennent. Ne soyez
jamais une cause de scandale pour vos enfants innocents, mais réfugiez-vous
en eux comme en un rempart de pur diamant contre les faiblesses de la chair
et les embûches des serpents.
Et que la femme soit une mère, une mère juste qui est sœur en même temps que
mère, qui est amie en même temps que sœur, de ses fils et de ses filles, et
un exemple, surtout, et en tout. Veiller sur ses fils et ses filles, les
corriger affectueusement, les soutenir, les faire réfléchir, et tout cela
sans préférences car les enfants sont tous nés d'une même semence et d'un
même sein. S'il est naturel qu'ils soient aimés, pour la joie qu'ils donnent,
les enfants qui sont bons, c'est aussi un devoir d'aimer, et s'il le faut
d'un amour douloureux, les enfants qui ne sont pas bons, en se rappelant que
l'homme ne doit pas être plus sévère que Dieu qui aime non seulement ceux qui
sont bons, mais aussi ceux qui ne le sont pas, et les aime pour essayer de
les rendre bons, de leur donner les moyens et le temps de le devenir, et les
supporte jusqu'à leur mort, en se réservant d'être un juste Juge quand
l'homme ne peut plus réparer.
Et ici, permettez-moi de vous dire une chose
qui n'appartient pas au sujet, mais qu'il est utile que vous ayez présente à
l'esprit. Bien souvent, trop souvent, on entend dire que les mauvais ont plus
de joie que les bons et que cela n'est pas juste. Je commence par vous
dire : "Ne jugez pas les apparences et ce que vous ne connaissez
pas". Les apparences sont souvent trompeuses et, sur la Terre, le
jugement de Dieu est caché. De l'autre côté, vous connaîtrez et vous verrez
que le bien-être passager du mauvais lui a été accordé comme un moyen pour
l'attirer au Bien, et comme un paiement du peu de bien que même le plus
mauvais peut faire.
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421> Mais quand vous verrez les choses dans la juste lumière de l'autre vie, vous verrez
que plus courte que la vie d'un brin d'herbe né au printemps sur le bord d'un
torrent que l'été dessèche, est le temps de la joie du pécheur, alors qu'un
seul instant de gloire dans le Ciel est, pour la joie qu'il communique à
l'esprit qui en jouit, plus vaste que la plus triomphale vie d'homme qui ait
jamais existé. N'enviez donc pas la prospérité du méchant, mais cherchez par
votre bonne volonté à arriver à la possession du trésor éternel du juste.
Et, revenant à ce que doivent être les membres d'une famille et les habitants
d'une maison pour que s'y maintienne fructueuse ma bénédiction, je vous dis, enfants, d'être soumis à vos
parents, respectueux, obéissants pour pouvoir l'être aussi avec le Seigneur
votre Dieu. Parce que, si vous n'apprenez pas à obéir aux petits
commandements du père et de la mère que vous voyez, comment pourrez-vous
obéir aux commandements de Dieu, qui sont dits en son nom, mais que vous ne
voyez ni n'entendez ? Et si vous n'apprenez pas à croire que celui qui
vous aime, comme votre père et votre mère vous aiment, ne peut que commander
des choses bonnes, comment pouvez-vous croire que sont bonnes les choses qui
vous sont données comme des ordres de Dieu ? Dieu aime, Il est Père, le
savez-vous ? Mais justement parce qu'il vous aime et veut vous avoir
avec Lui, ô chers enfants, c'est pour cela qu'il veut que vous soyez bons. Et
la première école où vous apprenez à le devenir, c'est la famille. C'est là
que vous apprenez à aimer et à obéir et c'est de là que part pour vous le
chemin qui conduit au Ciel. Soyez donc bons, respectueux, dociles. Aimez
votre père, même s'il vous corrige, car il le fait pour votre bien, et votre
mère si elle vous éloigne d'actions dont son expérience sait qu'elles ne sont
pas bonnes. Honorez-les, en évitant de les faire rougir par vos actions
mauvaises. L'orgueil n'est pas une chose bonne, mais il existe un saint
orgueil, celui de dire : "Je n'ai pas donné de douleur à mon père
et à ma mère". Cela, qui vous fait jouir de leur voisinage pendant
qu'ils sont vivants, est pour vous la paix sur la blessure de leur mort,
alors que les larmes qu'un enfant fait verser à ses parents creusent comme du
plomb fondu le cœur de l'enfant mauvais, et malgré tout son effort pour
endormir la blessure, elle fait souffrir, ne cesse de faire souffrir et de
plus en plus quand la mort de l'un des parents empêche l'enfant de réparer...
Oh ! enfants, soyez bons, toujours, si vous voulez que Dieu vous aime.
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422> Enfin sainte est
la maison où, grâce à la justice des maîtres, les serviteurs et les valets aussi
se rendent justes. Que les maîtres se souviennent qu'un
mauvais comportement aigrit et gâte le serviteur, et que le serviteur
n'oublie pas que son mauvais comportement dépite le maître. Que chacun se
tienne à sa place, mais lié par l'amour du prochain, pour combler la
séparation qui existe entre serviteurs et maîtres.
Et alors la maison bénie par Moi gardera sa bénédiction et Dieu y résidera.
Et de la même façon conserveront la bénédiction, et donc la protection, les
barques et les jardins et les outils de travail et les engins de pêche, quand
saintement adonnés au travail les jours permis et saintement dédiés au culte
de Dieu pendant le saint sabbat, vous parcourrez votre vie de pêcheurs ou de
maraîchers, sans frauder pour le prix ou pour le poids, et vous ne maudirez
pas le travail et ne le ferez pas le roi de votre vie au point de le faire
passer avant Dieu car si le travail vous procure le gain, Dieu vous donne le
Ciel.
Et maintenant allons donc bénir les maisons, les barques et les rames, les
jardins et les pioches, et puis nous irons parler près du refuge de Jean
avant qu'il aille trouver le prêtre, car Moi, je ne reviendrai plus et il est
juste qu'il m'entende au moins une fois. Prenez le pain, le poisson et les
fruits ; nous les porterons là-bas dans le bois, et nous mangerons en
présence du lépreux guéri en lui donnant les meilleures portions pour que sa
chair aussi soit en fête et qu'il se sente déjà comme un frère parmi ceux qui
croient au Seigneur."
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