"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondation héritière de Maria Valtorta.

Se repérer

Consulter la Bible en ligne

Aller sur le forum partagé

Qui sommes-nous ?

 

 


CE TEXTE DE L’ANCIENNE VERSION,
EST DÉSORMAIS INTÉGRALEMENT INSÉRÉ
AU TOME 10, CHAPITRE 603.9.

 

Instructions diverses : "Vous ne réfléchissez jamais à ce que vous m'avez coûté".


Le mercredi 16 février 1944

20> Jésus dit :     

9"Désormais tu as pris connaissance de toutes les douleurs qui ont précédé ma Passion proprement dite. Maintenant je vais te faire connaître les douleurs de ma Passion en acte. Ces douleurs qui frappent davantage votre esprit quand vous les méditez. Mais vous les méditez très peu, trop peu. Vous ne réfléchissez pas à ce que vous m'avez coûté et de quelle torture est fait votre salut.   

Vous qui vous plaignez d'une écorchure, d'un coup contre un coin, d'un mal de tête, vous ne réfléchissez pas que Moi, je n'étais qu'une plaie, que ces plaies étaient envenimées par beaucoup de choses, que les choses elles-mêmes servaient à tourmenter leur Créateur parce qu'elles torturaient le Dieu-Fils déjà torturé, sans respect pour Celui qui, Père de la Création, les avait formées.       

 Mais les choses n'étaient pas coupables. C'était encore et toujours l'homme le coupable. Le coupable depuis le jour où il écouta Satan dans le Paradis terrestre. Elles n'avaient pas d'épines, de poison, de cruauté jusqu'à ce moment-là les choses de la Création pour l'homme créature choisie. Dieu l'avait fait roi cet homme, fait à son image et à sa ressemblance et, dans son paternel amour, Il n'avait pas voulu que les choses puissent être un piège pour l'homme. Satan mit le piège. Dans le cœur de l'homme pour commencer, puis il produisit pour l'homme, avec la punition du péché, des ronces et des épines.      

Haut de page        

21>
 Et voici que Moi, l'Homme, j'ai dû souffrir aussi pour les choses[1] et par les choses en plus que par les personnes. Ces dernières m'ont donné insultes et sévices; les choses en furent les armes. La main que Dieu avait faite pour l'homme pour le distinguer des brutes, la main dont Dieu avait enseigné l'usage à l'homme, la main que Dieu avait mise en rapport avec l'esprit en lui donnant le pouvoir d'exécuter les commandements de l'esprit, cette partie de vous si parfaite et qui n'aurait dû avoir que des caresses pour le Fils de Dieu dont elle n'avait eu que des caresses et la guérison si elle était malade, se révolta contre le Fils de Dieu et elle le frappa de soufflets, de coups de poing, elle s'arma de fouets, se fit tenaille pour arracher les cheveux et la barbe, et marteau pour enfoncer les clous.          

Les pieds de l'homme, qui auraient dû uniquement courir avec agilité pour adorer le Fils de Dieu, furent rapides pour venir me capturer, pour me pousser et me traîner par les chemins, vers mes bourreaux, et me frapper de coups de pied comme il n'est pas juste de le faire pour un mulet rétif.         

La bouche de l'homme, qui aurait dû user de la parole, la parole qui n'a été donnée qu'à l'homme de tous les animaux créés, pour louer et bénir le Fils de Dieu, s'emplit de blasphèmes et de mensonges et les lança, en même temps que sa bave, contre ma personne.   

L'esprit de l'homme, qui est la preuve de son origine céleste, s'est épuisé pour imaginer des tourments d'une rigueur raffinée.
 L'homme, l'homme tout entier, s'est servi de tout ce qui le constitue pour torturer le Fils de Dieu.          

Et il a appelé la terre, sous toutes ses formes, à l'aider dans la torture. Il a fait des pierres du torrent des projectiles pour me blesser, des branches des arbres des matraques pour me frapper, du chanvre tordu une corde pour me traîner en coupant la chair, des épines une couronne de feu qui piquait ma tête lasse, des minéraux un fouet exaspéré, du roseau un instrument de torture, des pierres du chemin un piège pour le pied vacillant de Celui qui montait, en mourant, pour mourir crucifié.   

Et aux choses de la terre se joignaient les choses du ciel : le froid de l'aube pour mon corps déjà épuisé par l'agonie du Jardin, le vent qui exaspère les blessures, le soleil qui augmente la brûlure et la fièvre et amène les mouches et la poussière, qui éblouit les yeux fatigués que les mains prisonnières ne peuvent protéger.   

Et aux choses du ciel se joignent les fibres données à l'homme pour couvrir sa nudité : le cuir qui devient un fouet, la laine du vêtement qui s'attache aux plaies ouvertes par les fouets et donne torture à chaque mouvement par frottement et déchirement.       

Haut de page        

22> Tout, tout, tout a servi pour tourmenter le Fils de Dieu. Lui, par qui toutes les choses ont été créées, à l'heure où il était l'Hostie offerte à Dieu, eut contre Lui toutes les choses devenues hostiles. Il n'a pas reçu de soulagement d'aucune chose, Marie, ton Jésus. Comme des vipères devenues furieuses, tout ce qui existe s'est mis à mordre ma chair et à accroître ma souffrance.

Il faudrait bien y penser quand vous souffrez et, en comparant vos imperfections à ma perfection, et ma douleur à la vôtre, reconnaître que le Père vous aime, comme Il ne m'a pas aimé à cette heure-là, et l'aimer par conséquent de tout vous-mêmes, comme Moi je l'ai aimé malgré sa rigueur."  

Haut de page        

Fiche mise à jour le
21/06/2022.

 



[1] Cf. Romains 8, 21-22 : "La création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu."