L'œuvre de Maria Valtorta
© Centro Editoriale Valtortiano.

Se repérer

Consulter la Bible en ligne

Aller sur le forum

Qui sommes-nous ?

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\TableMatieres.gif


Texte original

Accueil >> Plan du site >> Index des "Cahiers" >> Sommaire de mai 1943

Traduction automatique de cette fiche :
  -  -  -

Catéchèse du vendredi 28 mai 1943.


 Jésus est Maître, Médecin, Père mais aussi "Mère".


Dieu opère le bien dans l’âme qui le désir et qui est humble.

 

 










33> Vendredi matin.     

Jésus dit : 

"Voici une leçon toute pour toi.         

 Je suis ton Maître et tu le reconnais. Cette reconnaissance de ta part me donne de la joie. Mais je veux que tu reconnaisses toute la profondeur de ce que j’accomplis en toi. Je t’ai enseigné beaucoup de choses et je t’en enseignerai beaucoup d’autres parce que tu es encore bien loin d’être telle que je te voudrais.         

Une des dernières choses enseignées a été le pouvoir du silence. Je te l’ai fait comprendre en me montrant
[1] à toi alors que je me tais devant mes accusateurs d’alors et de maintenant, devant Pilate et les Pilates, lesquels ne m’accusent pas et, humainement, ne me veulent aucun mal, mais qui ne me défendent pas par peur. J’ai vu que tu as compris cette leçon et que tu étais désireuse de m’imiter, tout en reconnaissant que toute seule, tu n’y arriverais jamais.           

 Ton désir et ton humilité m’ont poussé à opérer mon œuvre[2]. J’opère toujours quand je vois que quelqu’un est disposé à ce que j’opère en lui[3]. Je ne suis pas seulement le Maître; je suis aussi Médecin, et je sais, en tant que médecin, qu’aucune visite et aucun diagnostic ne suffisent à guérir si le malade refuse de se soumettre au médecin. Ce n’est pas la parole qui sauve : c’est l’œuvre[4]. Alors je t’ai opérée en te serrant sur mon cœur.

 Aime mon cœur, Maria, car c’est lui qui t’a guérie d’un de tes principaux défauts : celui de la véhémence, de la résistance, du manque de flexibilité aux choses de tous les jours. Ennuyeuses, irritantes, injustes, c’est vrai.        

Haut de page.         

34> Mais qu’il faut savoir rendre utiles, justes, aimées, en pensant à la vie éternelle où vous les retrouverez. Alors que je te tenais serrée sur mon cœur, et tu sais quel matin ce fut [5], il t’a non seulement parlé, mais il t’a purifiée de ses flammes, à la suite de quoi ton humanité s’est modifiée, perdant beaucoup de votre humanité de votre férocité, je pourrais dire et acquérant beaucoup de mon humanité.       

J’opérerai d’autres choses en toi, si je te vois toujours pleine de bonne volonté et humble, tout comme j’en ai opéré pour te rendre plus agréable à notre Père. Tu t’es rendu compte d’avoir été guérie de bien des choses et par Qui tu l’as été. Dans d’autres cas, tu ne t’en es pas rendu compte, tant ma main est légère.  

 Mais pense à ceci, afin de ne pas te tromper, lorsque tu te regardes avec stupeur en voyant qu’il te pousse des plumes aux bras et que ceux-ci se changent en ailes : tout le bien que tu as vu naître là où il n’y avait que mauvaises herbes et ronces de mal, ce bien vient de moi, c’est moi qui te l’ai donné. Par toi-même, tu n’aurais rien pu faire, malgré ta bonne volonté.      

De cette dernière chose que j’ai opérée en toi et par laquelle tu es devenue mon imitatrice dans le silence, qui est prudence, qui est charité, qui est sacrifice et qui me plaît plus qu’un encens, tu m’en as loué en proclamant que j’avais fait cette grâce. Cette reconnaissance me pousse à opérer davantage.

 Je suis Maître et Médecin, mais je suis aussi Père. Et si je n’étais pas l’Homme-Dieu, je voudrais dire : je suis Mère pour vous tous car, telle une mère, je vous porte, je vous nourris, je prends soin de vous, je vous instruis, je pleure sur vous, je m’enorgueillis de vous. L’amour d’un père est en effet différent. L’amour d’une mère est l’amour des amours, après celui de Dieu. C’est pour cela que sur la croix je vous ai confiés à ma Mère. Je ne vous ai pas confiés à mon Père dont, par ma mort, je vous rachetais. Je vous ai donnés à ma Mère parce que vous étiez informes ou nouveau-nés et qu’il vous fallait un sein de mère. 

 Soyez, sois une fille pour moi, une fille qui reconnaît les soins donnés à son enfance spirituelle. Observe les enfants nés d’une femme : il y a peu de lumières dans la pensée rudimentaire d’un nouveau-né, mais tu le vois sourire et caresser la mamelle dont lui vient le lait. Observe les petits des bêtes : ils aiment le giron maternel qui les nourrit, ils aiment l’aile qui les couvre.      

Haut de page.         

35> Toi, femme, fille de femme, toi, créature faite à la ressemblance de Dieu, ne sois pas inférieure aux petits des bêtes. Reconnais mon sein qui t’élève, te nourrit et t’instruit, et aime-le d’un amour qui me compense et me pousse à m'occuper de toi toujours davantage. Ne te lasse pas d’aimer. Tu sais ce que je veux dire. Ne te lasse pas d’aimer si tu ne veux pas que je me lasse d’opérer en toi.        

Maintenant, va en paix. Souviens-toi, écoute et aime. Tu sais ce que je veux dire. Ainsi, tu me rendras heureux. Je suis Jésus, le Jésus qui est le Sauveur."

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\TableMatieres.gif

Haut de page.         

Fiche mise à jour le 06/03/2018.

 



[1] Dans son Autobiographie sont tour à tour dévoilées ou dissimulées les manifestations que l’auteur avait déjà eues de la Passion du Christ.

[2] Maria Valtorta n’a pas encore reçue la série des visions de la vie de Jésus qui formeront "L’Évangile tel qu’il m’a été révélé". Il s’agit ici des merveilles accomplies dans l’âme victime qu’est Maria Valtorta. Voir la phrase et la note suivantes.

[3] Cf. la phrase pilote de Saint Paul sur les âmes victimes : Avec le Christ, je suis crucifié. Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi (Galates 2,19-20).

[4] Cf. Saint Jacques 2, 14 : Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Sa foi peut-elle le sauver ? Voir aussi Matthieu 7,21 : Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.

[5] Référence sans doute à un évènement rapporté dans l’Autobiographie, mais pas obligatoirement. Nous penchons pour ce qui est rapporté en page 459 : Car je l'aime (Jésus), mon Père (Migliorini), mais d'un amour qui est plus intense que celui que beaucoup ont. C'est un amour de chair et de sang, outre que d'âme. Dieu n'est pas pour moi une idée abstraite, lointaine, impossible à atteindre, comme se la représentent la plupart des catholiques. Il est pour moi une réalité. Et pas seulement une réalité idéale. Il est ici, vivant, vrai. Je le sens. Je lui parle. Je le porte en moi. 
Comme fille je n'ai jamais voulu faire de la peine à mes parents, car je les aimais plus qu'on ne peut. Comme épouse je n'aurais jamais fait de la peine à mon mari, parce que je l'aurais aimé de tout mon être. Et devrais-je agir différemment avec mon Dieu qui est l'amour suprême? Avec celui qui ne m'a jamais fait de mal ?  
Ah! ce n'est pas la crainte de la punition qui me fait pleurer en repensant à mes manquements! C'est l'idée de lui avoir fait de la peine à lui! Moi, je lui ai fait de la peine, alors que je voudrais le faire sourire au prix de mille tourments?! Les larmes du Christ, je voudrais toutes les essuyer. Pourquoi donc alors en faire couler d'autres de ces pupilles amoureuses?
Mais avez-vous compris avec quel amour absolu, ardent, consumant, j'aime mon Dieu ? Il y aura certainement quelqu'un qui l'aime davantage, je n'en doute pas. Mais pour ma part, je l'aime selon le maximum de mes capacités. Je ne pourrais faire mieux, même si je devais mourir sous l'effort, le coeur brisé et les veines éclatées par un sursaut d'amour. Madeleine a répandu ses larmes et son baume sur les pieds du Rédempteur. Moi, je me répands moi-même. Je m'épanche tout entière hors du vase de la chair que je brise par amour...         
Ce matin, l'Amour est venu... et je brûle...