L'œuvre de Maria Valtorta
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Catéchèse du dimanche 25 juillet 1943.


Explication de deux miracles de l’Évangile.


La première multiplication des pains.


Jésus marche sur les eaux.

 










 

184> Jésus dit :   

 "Bon, regardons ensemble deux miracles de l’Évangile. Mais, puisque je suis Dieu et je parle avec une intelligence divine, je ne vais pas t’exposer les miracles comme on le fait habituellement. Je vais te faire remarquer le miracle dans le miracle.           

 Commençons par la multiplication des pains et des poissons [1].         

Mes prêtres prêchent continuellement la puissance de Dieu qui rassasie la foule en multipliant la nourriture insuffisante. Beau et doux miracle. Mais pour un Dieu qui a multiplié les astres dans le firmament, qu’est-ce donc que de multiplier quelques miettes de pain ? Moi, le Christ, le Verbe du Père, je vous enseigne un autre miracle dans le miracle, un miracle que vous pouvez accomplir vous aussi quand vous savez atteindre la puissance qu’il faut.           

 Comment est-ce que j’obtiens ce miracle ? Seulement en touchant et en rompant les pains avec mes mains de Dieu ? Non. L’Évangile dit : ‘...et il rendit grâce’. Voilà le miracle du miracle. Moi, Fils du Père, Tout-Puissant comme le Père, Créateur avec le Père, je rends grâce. Je prie le Père, je m’humilie par un acte de soumission et de Confiance. Je ne me crois pas exonéré du devoir de demander au Père Eternel, qui a le devoir de secourir ses enfants, mais qui a aussi le droit d’être reconnu comme suprême Seigneur du Ciel et de la Terre.          

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185> Moi, qui suis Dieu comme lui, je me souviens de ce droit et j’accomplis ce devoir et vous l’enseigne. Et avec le devoir de respect, celui de confiance. Le miracle de la multiplication des pains s’accomplit après que j’eus rendu grâce au Père. Et vous ?

 L’autre miracle. Le bateau de Pierre, secoué par les vents contraires, prenait l’eau et donnait de la bande [2]. Mes disciples, craignant pour leur vie, se donnaient beaucoup de mal pour redresser le gouvernail, attacher les voiles, jeter l’eau et du lest par-dessus bord, prêts à jeter même les paniers de poissons et les filets pour alléger le bateau et rejoindre la rive.        

Les orages étaient fréquents et soudains sur le lac et il n’y avait pas de quoi rire. Je les avais aidés plusieurs fois. Mais ce jour-là, je n’y étais pas. Je n’étais pas matériellement avec eux. Mais mon amour veillait sur eux parce que je veille toujours sur ceux qui m’aiment. Et les disciples avaient peur. Mais — voici le miracle — non appelé, non présent, je vins apaiser les flots et les âmes.   

 Ma bonté est un miracle continu, ma fille, un miracle sur lequel vous ne réfléchissez pas assez. Quand on vous présente ce point de l’Évangile, on vous fait remarquer le pouvoir de la foi. Mais pourquoi ne vous fait-on pas observer ma bonté, qui devance vos besoins de disciples et vient à votre rencontre en marchant au milieu des flots orageux ?      

Ma bonté
[3] est plus grande que l’Univers, que le besoin [4] et la douleur; et elle est plus vigilante que toute intelligence humaine. Elle a ses racines dans l’amour paternel de Dieu, ma bonté. Pourquoi ne venez-vous pas à elle, pourquoi n’y croyez-vous pas aveuglément, pourquoi ne puisez-vous pas à son infinité ?       

 Je suis avec vous jusqu’à la fin des siècles [5]. Je suis l’Esprit de Dieu fait chair. Je connais les besoins de la chair, je connais les besoins de l’esprit et j’ai la puissance de Dieu pour vous aider à satisfaire vos besoins, comme j’ai l’amour qui me pousse à vouloir vous aider. Car je suis Un avec le Père et avec l’Esprit, avec le Père dont je procède et avec l’Esprit par lequel je devins chair [6], et du Père j’ai la puissance, et de l’Esprit j’ai la charité."           



 Ce matin, je suis restée bouche bée. J’avais fini d’écrire ce qui paraît plus haut pendant que Marta [7] était à la Messe et que maman dormait. Un rare et précieux moment de silence, donc. Une fête !         

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186> Marta revient et me dit, parlant du fait qu’elle a peu de pain : “Il faudrait qu’il nous arrive ce que dit l’Évangile aujourd’hui !”. Et moi : “Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il dit ?".     

Et Marta : “Eh bien ! Il parle de la multiplication des pains et des poissons”. 

J’étais là, comme un poisson, la bouche ouverte et les yeux écarquillés. Jésus m’avait expliqué l’Évangile de ce dimanche-là ! Je vous
[8] assure que je n’avais pas la moindre idée que ce passage était l’Évangile de ce dimanche.



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Fiche mise à jour le 22/12/2018.

 



[1] Cf. Jean 6, 1-13 et dans l'œuvre EMV 273. Il s'agit là de la première multiplication des pains. Il y eu une seconde multiplication des pains en EMV 353.

[2] Cf. Jean 6, 17-21 et dans l'œuvre en EMV 274.

[3] Dans Le traité de la Providence de Sainte Catherine de Sienne, nous découvrons l'immensité de la bonté de Dieu envers nous ses créatures. Nous pouvons lire ce qui suit :         
"J'ai donné beaucoup à l'homme, parce que je suis riche, et je puis lui donner bien davantage, parce que mes richesses sont infinies. Tout a été fait par moi, et sans moi rien ne pourrait être. Si quelqu'un veut voir et posséder la beauté, je suis la beauté suprême ; si quelqu'un désire la bonté, je suis l'éternelle Bonté. Je suis la vraie Sagesse, la Douceur, la Tendresse, la Justice, la Miséricorde par excellence. Je suis un Dieu prodigue et non pas avare, j'accorde avec abondance à ceux qui me demandent, j'ouvre avec empressement à ceux qui frappent véritablement, et je réponds à, tous ceux qui m'appellent." (Extrait du
chapitre CXLI.

[4] Cf. Matthieu 6, 8 : Dieu sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé.

[5] Cf. Matthieu 28, 20.

[6] Nous le proclamons dans "la Profession de Foi" (Credo). Voir le Catéchisme de l'Église Catholique, § 456 et suivants.

[7] Marta Diciotti, son aide qui partagea tous les jours de sa vie pendant 26 ans.

[8] Elle s’adresse au père Migliorini.