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L'œuvre de Maria Valtorta
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Texte original


Hier comme aujourd’hui, le sang du Christ est pardon pour certains et condamnation pour d’autres.

 










 

209> Jésus dit :  

 "Mon Sang, que mes ennemis et mes accusateurs ont appelé avec colère sur eux-mêmes
[1], n’a pas perdu sa double qualité de pardon et de condamnation.    

Les siècles passent, ma fille, mais moi et tout ce qui est à moi, restons dans un éternel présent. À l’heure des ténèbres, alors que resplendissait seulement la pourpre de mon Sang divin tel un phare qui voulait sauver le genre humain, mais que peu ont vu, il est arrivé ce qui se répète dans les siècles et se répétera aussi longtemps qu’existera la terre. Versé avec un amour infini, il produisit des miracles de rédemption là où il trouva amour, mais devint condamnation pour ceux qui répondirent au sacrifice d’un Dieu par la colère et la haine
[2].         

Mais qu’en penses-tu ? 

 J’étais Dieu et les prophètes avaient annoncé ma venue; les miracles que j’ai accomplis avaient confirmé leur parole et j’avais moi-même confirmé ma nature divine à l’heure du jugement extrême où l’accusé ne ment pas
[3]. Et pourtant, ils m’ont tué. Ces ennemis du Christ n’ont pas à leur décharge d’ignorer qui était celui qu’ils accusaient et dont ils voulaient la mort. Leur condamnation n’en fut donc que plus sévère car, ne l’oublie jamais, il est demandé davantage à celui qui a reçu plus d’amour, de bienfaits et de connaissances[4]. L’idée de ma bonté ne doit pas vous exonérer du devoir de respect.      

Mais encore aujourd’hui, ma fille, encore aujourd’hui les choses ne sont-elles pas pareilles ? Le monde n’ignore pas que, pour se sauver, pour avoir la paix, pour être heureux, il faut mon aide. Eh bien, que fait le monde ? Il m’accuse et me maudit. Il m’accuse de ne pas l’aimer, d’être cruel, d’être indifférent, et il me maudit pour des fautes dont je suis innocent.       

 Comment le monde peut-il accuser Dieu ? Comment l’être humain peut-il maudire Dieu ? Telle une fourmi qui tenterait de renverser un rocher de montagne, celui qui hait Dieu se perd en sottes initiatives. Il ne fait que courir à sa perte et se précipiter dans son effort sacrilège.           

Ceci vaut pour les petits-enfants modernes des lointains Hébreux
[5].    

Quant aux autres, les moins coupables dans la masse des coupables, ils ne maudissent pas et n’accusent pas ouvertement, mais ils ne prient pas avec confiance, ne vivent pas avec sacrifice, n’aiment pas avec ardeur. Ce sont de petites machines dont le mécanisme spirituel tourne bien, mais qui ne sont pas leur propre source de mouvement. Des eaux emportées par la poussée des siècles de Christianisme, mais qui n’avancent que grâce à elle. Non par leur propre volonté. Et comme toutes les eaux qui parviennent aux terres plates de la plaine, loin de la source de montagne, elles stagnent à cause du courant trop faible et se corrompent.

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210>  Ce ne sont ni la corruption[6] ni la révolte qui sauveront le monde. Et en vérité, je te dis que si cette pauvre race humaine, pour laquelle je suis mort, n’est pas frappée par de pires maux, ce n’est certainement pas grâce aux prières sans âme et aux plates existences. Mais ce qui sauve le monde, et l’a sauvé jusqu’ici, ce sont les quelques âmes sur lesquelles mon Sang a opéré les miracles de l’amour, parce qu’en elles il a trouvé des coupes d’amour levées vers le ciel[7].



 Cependant, je vois avec douleur que ces créatures chez qui l’amour prend, sont de moins en moins nombreuses. Les victimes ! Mes victimes ! Oh ! Qui donnera au rédempteur, à la grande victime, une armée de victimes pour sauver le monde, lequel accuse Dieu de péché et ne se rend pas compte que son mal vient du péché des humains contre Dieu et contre les humains ?".  

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Fiche mise à jour le 06/02/2019.

 



[1] Cf. Matthieu 27, 25.

[2] Cf. Matthieu 27, 51-53 : Le tremblement de terre à la mort de Jésus, le voile déchiré du Temple, la résurrection des morts. Voir aussi la pendaison de Judas (Matthieu 27, 3-10) dont le corps subit une putréfaction accélérée (Actes 1, 18).

[3] Cf. Matthieu 26, 63-64Marc 14, 61-62Luc 22, 70.

[4] Cf. Luc 12, 48.

[5] = les juifs. Dans les juifs célèbres niant Dieu, et dont les pensées furent opposées au christianisme, on trouve Spinoza, Karl Marx ou Sigmund Freud, ainsi que de nombreux socialistes, tel Léon Trotsky. Mais Jésus fait sans doute référence aux persécutions antisémites qui régnaient en maître à l’époque. Shmuel Trigano affirmait que "la Shoah a fondé le champ de l'athéisme juif contemporain" rapportant le raisonnement que "si Auschwitz a été possible, c'est que Dieu n'existe pas".

[6] Corruption des mœurs et de la pensée sans doute.

[7] Les âmes victimes, volontairement offertes à l’Amour, telles Maria Valtorta.