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L'œuvre de Maria Valtorta
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Texte original


Les raisons d’une longue vie.

Moment d’extase.

 










 







212> Jésus dit :   

 "Ceux qui ne connaissent pas l’amour et qui n’ont pas la conscience tranquille craignent la mort. Et ils sont la majorité ! Lorsqu’ils se sentent menacés de mort à cause d’une maladie ou de l’âge ou pour toute autre raison, ils commencent à avoir peur, ils s’affligent, se révoltent. Ils tentent même, de toute leur force et par tous les moyens, de fuir la mort. Mais en vain, car quand vient l’heure marquée, aucune précaution ne sert à l’écarter.        

213>  L’heure de la mort est toujours juste car elle est établie par Dieu ; moi seul suis le Maître de la vie et de la mort, et si certains moyens de mort qu’utilisent les hommes à l’instigation du démon ne sont pas les miens, les sentences de mort, imposées pour délivrer une âme d’un trop grand tourment ou pour l’empêcher de commettre des fautes plus grandes, sont toujours de moi. 

 Maintenant, écoute : le don de la vie, d’une longue vie, pourquoi puis-je l’accorder ? Pour deux raisons.           

La première est que la créature, qui en jouit, est un esprit illuminé qui a pour mission d’être un phare pour d’autres esprits encore enveloppés des ténèbres de la matérialité. Un grand nombre de mes saints sont parvenus à un grand âge précisément pour cette raison. Et moi seul sais avec quelle ardeur ils désiraient, au contraire, venir à moi.     

 La deuxième est que je donne une longue vie pour fournir à une créature informe le moyen, tous les moyens, de se former. Études, amitiés, saintes rencontres, douleurs, joies, lectures, les punitions des guerres ou des maladies, je lui donne tout pour faire en sorte qu’elle grandisse dans mon âge qui n’est pas comme le vôtre. Je veux dire que grandir dans mon âge signifie grandir dans ma sagesse, et on peut être adulte dans mon âge tout en étant des enfants dans le vôtre, ou être puéril dans mon âge en ayant cent ans dans le vôtre. Je ne regarde pas l’âge de votre chair qui meurt : je regarde votre esprit, et je voudrais que vous deveniez des esprits qui savent marcher, parler, agir avec fermeté, et non des esprits balbutiants et chancelants, impuissants comme des tout-petits !

Cela explique pourquoi je dis mon ‘Assez’ très vite dans le cas de créatures que je trouve adultes dans la Foi, la charité, la vie. Un père désire toujours retrouver ses enfants, et avec quelle joie, une fois qu’ils ont terminé les études et le service militaire, ne les serre-t-il pas sur son cœur ! Le bon Père que vous avez aux cieux agirait-il autrement ? Non. Lorsqu’il voit qu’une créature est adulte dans son esprit, il brûle d’envie de l’avoir avec lui, et si, par pitié pour le peuple, il laisse parfois ses serviteurs sur terre pour qu'ils servent d’aimant et de boussole aux autres, d’autres fois il ne résiste pas et il se donne la joie de mettre au ciel une nouvelle étoile avec l’âme d’un saint. 

 Ce sont deux attractions et deux aspirations provenant d’un agent unique : l’Amour. L’âme attire à elle son Dieu, ici, où tu es, et Dieu descend trouver ses délices auprès de la créature aimante qui vit de lui. L’âme aspire à s’élever pour être, à jamais et sans voiles, avec son Dieu. Du centre de son ardeur, Dieu attire à lui l’âme tout comme le soleil attire la goutte de rosée, et aspire à l’avoir près de lui, pierre précieuse enfermée dans son triple feu qui donne la béatitude. 

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214> Les bras levés de l’âme rencontrent les bras tendus de Dieu, Maria. Et quand ils se touchent, s’effleurent rapidement, c’est l’extase sur terre; quand ils s’étreignent de façon durable, c’est la béatitude sans fin du ciel, de mon ciel que j’ai créé pour vous, mes bien-aimés, et qui m’apportera une surabondance de joie lorsqu’il sera rempli de tous mes enfants chéris.          

Quelle éternelle journée de joie incommensurable que la nôtre, pour nous qui nous aimons : nous, Dieu Un et Trin, et vous, les enfants de Dieu !           

 Mais ceux qui, par malheur, n’ont pas compris mon amour, ne m’ont pas donné leur amour, n’ont pas compris qu’un seul savoir est utile, celui de l’Amour, pour ceux-là, la mort est à craindre. Ils ont peur. Encore plus peur s’ils sentent qu’ils n’ont pas très bien agi ou agi absolument mal.        

La bouche mensongère de l’être humain — il est rare que sa bouche dise la vérité si belle et bénie, la vérité que moi, Fils de Dieu et parole du Père, vous ai enseigné
[1] à toujours dire — la bouche mensongère de l’être humain dit, pour tromper et se réconforter lui-même et pour tromper les autres : ‘J’ai bien agi et j’agis bien’. Mais la conscience comme un miroir à deux faces entre votre moi et l’œil de Dieu, accuse l’humain de ne pas avoir agi et de ne pas agir du tout comme il le proclame.         

Donc, une grande peur les hante : la peur du jugement de Celui à qui les pensées, les actes, les affections de chacun ne restent pas cachés. Mais si vous me craignez tant comme Juge, ô malheureux, pourquoi n’évitez-vous pas de m’avoir pour Juge ? Pourquoi ne faites-vous pas de moi votre Père ? Si vous me craignez, pourquoi n’agissez-vous pas selon mes commandements ? Ne savez-vous pas m’écouter quand je vous parle d’une voix de Père qui vous guide, d’heure en heure d’une main aimante ? Mais obéissez au moins quand je vous parle d’une voix de Roi. Ce sera une obéissance moindrement récompensée, car moins spontanée et douce à mon cœur. Mais ce sera toujours de l’obéissance. Alors, pourquoi ne le faites-vous pas ?  

 On n’évite pas la mort. Bienheureux ceux qui arriveront à cette heure revêtus d’amour à la rencontre de Celui qui vient. Leur mort sera paisible comme le passage de mon père
[2] sur terre, lequel n’eut aucun sursaut, car c’était un juste dont la vie fut sans reproche. La fin de ceux qui ont aimé sera joyeuse comme le sommeil de ma Mère qui, sur terre, ferma les yeux sur une vision d’amour, puisque toute sa vie, qui ne connut pas le péché, fut amour, et les rouvrit au ciel en se réveillant sur le cœur de Dieu.        

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215>  Sais-tu, ma joie, comme ce sera beau pour toi aussi ? Ce matin, quand moi-Eucharistie je venais à toi, tu as tressailli d’extase car tu m’as vu qui me donnais à toi. Mais ça, ce n’est rien, un petit grain d’extase jeté dans ton cœur. Un seul, pour que tu ne sois pas réduite en cendres, et tu l’as senti... Tu as cru mourir d’émotion. Mais quand le moment viendra, je verserai en toi un torrent de joie, car il ne sera plus nécessaire de préserver ta vie humaine et nous partirons ensemble.           

Courage, encore un peu de souffrance par amour pour ton Jésus, et puis ton Jésus abolira ta douleur pour se donner lui-même à toi, complètement, lui-même, joie sans mesure.



En effet, ce matin j’ai eu une impression si vive que j’ai failli crier. Parce que l’on crie, non seulement d’effroi ou de douleur, mais aussi pour une trop grande joie. J’ai cru que mon cœur allait céder dans la joie et que j’allais mourir comme cela, l’hostie encore sur ma langue.         

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Fiche mise à jour le 06/02/2019.

 



[1] Cf. Matthieu 5, 37. Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”.

[2] Saint Joseph. Voir le récit de sa mort en EMV 42.