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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du lundi 25 octobre 1943


L’obéissance aimante, seul devoir envers le Père.
La mission de l’auteur portera ses fruits après sa mort.


 










 

405> Jésus dit :   

 "L’être humain croit pouvoir contrôler Dieu et ses œuvres.    

Pourquoi le fait-il ? Seulement par manque de réflexion ? Non, toujours par
orgueil. C’est le poison, un des trois poisons de Lucifer [1], qui agit toujours en lui. Dans son orgueil, il ne mesure pas la différence entre lui et Dieu, et il le traite d’égal à égal.     

 Il est vrai que Dieu vous appelle ses enfants, faits à son image et à sa ressemblance, mais dites-moi, ô humains, dans les rapports entre père et fils, même s’ils suivent uniquement la loi d’une conscience droite, un fils traite-t-il son père d’égal à égal ? Non. L’amour du père n’exempte pas le fils du respect qu’il doit au père. Et le grand amour du fils, même envers le meilleur des pères, est toujours imbu de révérence comme l’amour du père est imbu d’autorité. Ce sera une autorité toute en sourires et bonnes paroles, mais ce sera toujours de l’autorité qui conseille et régit.         

Et ce serait différent pour le Père céleste ? Si un père de cette terre mérite votre amour révérenciel et reconnaissant parce que, par son travail, il vous nourrit et vous habille, s’il mérite votre respect parce que son expérience vous guide, s’il mérite votre obéissance parce qu’il représente la plus grande autorité que vous ayez en tant qu’individus et c’est comme cela depuis Adam —, Dieu ne doit-il pas être aimé et respecté, ce Père qui vous a créés, qui vous a aimés, qui a pourvu à vos besoins, qui vous a sauvés par l’entremise de son Fils dans cette partie qui ne meurt pas, le Père qui régit tout l’Univers — pensez-y, tout l’Univers — afin qu’il soit le serviteur des humains et leur donne pluies et rosées, lumière et chaleur, modèles et chemins, vêtements et nourriture, voix et conforts, feu et boisson grâce au cours des vents et à l’évaporation des eaux qui forme les nuages, lesquels arrosent la terre; grâce au soleil qui l’assèche et la féconde et, par ses torrents de lumière, la stérilise de ses maladies et console la vie; afin que l’univers les serve à travers les astres qui, semblables à d’éternelles horloges et à des boussoles sans défaut, marquent l’heure et la direction de votre chemin par campagnes et déserts, par monts et par mers; à travers les moissons, les fruits, les animaux et les herbes; à travers les chants et les langages des animaux qui vous servent à leur tour, à travers les plantes vivantes ou enfouies depuis des millénaires et les sources qui, non seulement désaltèrent, mais soignent vos maux, car en elles il a dissous des éléments salutaires, ce Dieu votre Père ne doit-il pas être aimé, respecté, obéi, servi ?          

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406> Servi, non pas parce que vous êtes des serviteurs, mais parce qu’il est juste et doux de donner, à celui qui fait tant pour vous; le peu que vous pouvez donner dans votre petitesse.  

 Et vous, enfants de Dieu et frères et sœurs du Christ qui vous parle pour vous enseigner à aimer, vous n’avez rien à donner à notre père saint et admirable — puisqu’il n’a besoin de rien, lui qui est le Seigneur de l’Univers, lequel lui obéit comme vous ne savez et ne voulez pas le faire — vous n’avez rien d’autre à donner que l’amour, car il veut cet amour de vous, comme moi, qui suis Dieu comme lui et son Fils très saint, je le lui ai donné et le lui donne. 

C’est cela votre devoir. Et je vous ai déjà montré de quelle façon ce devoir s’exerce. Aimez-le en lui obéissant et vous ferez votre devoir. Et après l’avoir aimé par l’obéissance à ses voix d’amour, ne vous arrogez pas le droit de vous plaindre s’il ne vous le rend pas avec usure.  

Quel droit en avez-vous ? Dites-vous toujours :’Nous n’avons fait que notre devoir’
[2]. Dites-vous toujours : ‘Dieu l’a fait avant nous’. Dites-vous toujours : "Le manque apparent de récompense l’est uniquement pour les sens. Dieu ne laisse pas sans récompense ceux qui l'aiment et lui obéissent." 

 Connaissez-vous, poussière dispersée sur le sol, les secrets du Très-Haut ? Pouvez-vous dire que vous lisez les décrets de Dieu, écrits dans les livres du divin amour ? Vous voyez le moment présent. Mais que savez-vous de la minute qui suit ? Ne songez-vous pas que ce qui peut vous paraître un bien dans l’instant présent est un mal dans l’avenir, et que si Dieu ne vous l’accorde pas, c’est pour vous éviter une souffrance, une peine supérieure à celle que vous vivez ? Mais même si ce l’était, même si c’était un bien, est-il légitime que vous vous imposiez à Dieu ? Qu’avez-vous fait de plus que ce que vous deviez faire ? Ne considérez-vous pas que Dieu, et non vous, est toujours votre créditeur, car il vous donne infiniment plus que ce que vous lui donnez ?         

 Ô Justice qui es Bonté ! Ô Justice sublime et sainte qui n’es juste qu’envers toi et miséricordieuse envers tes enfants ! Ô Justice, fleuve qui ne débordes pas pour punir, mais pour répandre tes eaux, faites du saint Sang de mes veines, lequel a été versé jusqu’à la dernière goutte, des larmes de Marie, de l’héroïsme des martyrs et des sacrifices des saints; fleuve dont le courant est Pitié et qui préfères remonter à ta source par un miracle de puissance, car la Miséricorde est ta levée et elle est plus forte que ton mépris, et l’Amour constitue l’autre digue, l’amour d’un Dieu qui a fait un rempart de lui-même pour protéger les humains du châtiment et les gagner à la Vie !    

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407> Aimez-la, cette Justice qui se désole de vous punir, aimez-le, ce Père qui accomplit son devoir et qui a la bienveillance de ne pas demander que vous accomplissiez le vôtre avec exactitude.

 Je l’ai dit et je le répète : pour un authentique acte d’amour, Dieu arrête même le mouvement des astres, il révoque le décret du Ciel. Si la foi peut déplacer les arbres et les montagnes, l’amour triomphe de Dieu. Chaque acte d’amour véritable fait briller de splendeurs multipliées le divin tourbillon de feu et de lumière dans lequel nous vivons en nous aimant; il fait tressaillir de joie les Cieux pour la joie du Dieu Unique et Trin et fait descendre, comme d’un nuage céleste, grâces et pardon même sur ceux qui ne savent pas aimer, en vertu de la pitié de ceux qui savent aimer.       

 Aimez et bénissez le Seigneur. Tout comme vous savez demander et vous exigez d’être écoutés, sachez remercier. Trop souvent, vous oubliez de le faire. La grâce de Dieu se retire aussi parce que vous êtes des terres stériles qui ne savent faire pousser une fleur de reconnaissance pour le Père qui s’occupe de vous.

À ceux qui se souviennent d’être enfants de Dieu même dans la joie, je dis en les bénissant: ‘Allez en paix. Votre foi amoureuse vous sauve maintenant et toujours’."       

 Jésus dit encore :        

"Il faut que le grain meure pour devenir nourriture de vie. Quand tu ne seras plus de cette terre, ils viendront se rassasier du pain de la Parole que je t’ai donnée pour tes frères et sœurs. 

L’être humain est tel qu’il ne se rend que face à l’holocauste. J’ai obtenu des résultats après ma mort. Tu n’es pas plus que ton Jésus. Ne crains rien. Ce qui maintenant semble tomber sur une impénétrable pierre germera quand tu seras devenue épis dans mon Royaume. Mais avant, il y a le travail de la vie et l’obscurité de la mort.    

 Toute mission, pour réussir, a besoin de larmes, de souffrance, de dérision, de sacrifice. Laisse-les railler. Puisque ceux qui en ont le plus besoin refusent de voir et d’entendre, j’accumulerai sur eux ténèbres et silence. Et ils ne pourront pas s’en plaindre à moi, car eux seuls l’auront voulu par leur entêtement à la paresse de l’esprit, à l’orgueil de l’esprit, au déni du pouvoir de l’Esprit Saint. 

 Qu’est-ce que j’ai dit à propos de ceux qui pèchent contre l’Esprit Saint ? [3] Ne savent-ils pas que le Père et l’Esprit sont dans le Christ ?     

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408> Et ne se souviennent-ils pas que j’ai dit que le Consolateur viendrait porter la Lumière ? [4] Mais le Consolateur, l’Esprit de vie, ne fait qu’Un avec la Parole du Père et avec le Père. En me niant et en niant la Parole que je suis, on nie le Père qui permet à la Parole de se diffuser encore, on nie l’Esprit qui suscite la Parole.   

Ne nous reniez pas. Mais malheur à vous si vous niez l’Esprit qui descend avec ses lumières pour transformer une créature en lumière et purifier la chair de son Feu, afin qu’elle puisse vous transmettre les paroles de la Sagesse. Si l’instrument est vil, nous qui l’habitons le rendons digne d’être accepté, lui et ce qu’il vous dit avoir à vous -donner en notre Nom. Ce n’est pas à vous de juger. Je prends les pauvres et les enfants pour en faire les dignitaires du Christ Roi.



 ‘Ceux-là’ sont déjà jugés, Maria, pour leur obstination imprégnée d’humanité, seulement d’humanité. Laisse les ‘morts’ s’ensevelir eux-mêmes. Toi, reste dans la vie et avance. Quand tu seras complètement en Elle, viendront la glorification et l’amour sans plus d’obstacles."          

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Fiche mise à jour le 07/01/2020.

 



[1] Dans la dictée du 3 décembre. Jésus désigne ces trois poisons par: "la soif de pouvoir, l’orgueil et la concupiscence." Le Catéchisme de l'Église Catholique au § 377 parle de la soumission aux plaisirs des sens, la convoitise des biens terrestres et l’affirmation de soi contre les impératifs de la raison.

[2] Cf. Luc 17, 10.

[3] Cf. Matthieu 12, 31. Saint Jean-Paul II explique ce que c’est le "blasphème contre le Saint-Esprit" dans son encyclique Dominum et vificantem (§46 et 47) en ces termes: "…le "blasphème" ne consiste pas à proprement parler à offenser en paroles l'Esprit Saint; mais il consiste à refuser de recevoir le salut que Dieu offre à l'homme par l'Esprit Saint agissant en vertu du sacrifice de la Croix."

[4] Cf. Jean 14, 26.