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Catéchèse du jeudi 28 octobre 1943


Graves responsabilités des chefs d’état et des prêtres.


 










 

Enseignements de Jésus sur l’Église et les consacrés.

319 pages.
Mars 2019.

http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/053_fichiers/image045.jpg
(En librairies ou sur Internet).

Textes de Maria Valtorta choisis par Emilio Pisani et Claudia Vecchiarelli et tirés des traductions d’Yves d’Horrer.
Centro Editoriale Valtortiano.

 

412>  Ézéchiel 33, 23-33; 34, 1-30    

Jésus dit : 

"Trop nombreux sont ceux qui ont voulu manger avec le sang. Et le sang leur fait un nœud dans la gorge. Du sang extorqué par la force, par l’orgueil, par la soif de pouvoir. Trop de sang a été versé et continue d’être versé sur la terre par ceux qui ont perdu même la plus petite idée du bien et du mal et sont la risée de Satan, qui les agite comme son insigne pour leurrer et dévoyer les faibles.         

Trop de choses ‘illicites’ ont été rendues ‘licites’ uniquement parce qu’elles ont été commises par les puissants. Mais pensez donc, ô puissants d’une heure, que l’unique puissant a déjà dans la main la foudre pour d’abord réduire en cendres dans vos mains les fruits que vous avez volés et puis, si vous ne vous repentez toujours pas, vous réduire vous-mêmes en cendres.   

 La véritable possession de la terre ne sera pas donnée aux violents, aux meurtriers, aux corrupteurs, aux traîtres, aux vicieux. La terre appartiendra à ceux qui vivront selon ma Loi [1]. Vous pourrez leur enlever le jour terrestre avant que le soleil ne se couche; mais au jour terrible et éblouissant de ma venue, ils vous jugeront avec moi, vous qui vous croyez permis chaque verdict illicite. 

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413> Malheur à vous ce jour-là, lorsque derrière le Christ Juge, dont l’effrayante Majesté secouera les mondes d’un tremblement bien plus fort que celui qui ouvrit les sépulcres et déchira le voile du Temple à l’heure de ma mort [2], malheur à vous lorsque derrière moi vous verrez tous ceux que vous avez tués et torturés et dont j’aurai les souffrances devant les yeux au moment de vous juger pour l’éternité.         

Par votre faute tombent les villes, les royaumes, les peuples. Vous avez voulu régner à tout prix et avec un absolutisme féroce. Je ferai le vide autour de vous. Vous resterez comme l’unique colonne qui a résisté dans l’écroulement d’un palais. Mais souvenez-vous qu’à celui qui vit parmi les ruines, il peut arriver d’être ruiné, et que celui qui provoque les ruines est sûrement destiné à la ruine. Et vous pourrez vous estimer encore heureux si, dans votre chute, vous vous rappellerez que je suis le Seigneur du monde
[3].           

 Toi, mon âme, ne tremble pas et ne t’enorgueillis pas. La crainte et l’orgueil sont également nuisibles. Que les louanges et les railleries te laissent indifférente. Vis uniquement dans la pensée de servir la cause de ton Dieu. Les railleries qu’on subit pour la cause de Dieu sont déjà une auréole.     

Les louanges ! Oh ! les louanges des humains ! C’est la chose la plus vaine qui soit et celle qui s’évanouit le plus facilement dans le néant. Plus qu’une bulle d’air qui monte d’un fond vaseux, gaz de boue putride, pour éclater à la surface des eaux sur laquelle elle dessine un cercle qui se dissipe aussitôt : telle est la louange des humains. Elle naît toujours d’un sentiment humain, traîne ses miasmes avec elle brise le miroir de la paix intime dont il ne reste ensuite plus rien. Bienheureux ceux qui, comme l’eau qui veut rester pure, continuent à agir en Dieu et passent vite, laissant derrière eux même le souvenir de l’inutile louange qu’ils ont suscitée au contact de l’humanité qui n’est que cela.          

Que les louanges humaines ne te séduisent jamais. Dis-toi toujours que, pour la moitié, elles sont faites par l’hypocrisie et pour l’autre moitié par la légèreté. Comme aujourd’hui on t’adule, demain on te dénigrera. Songe aussi que même les meilleures personnes, niais de cette bonté tout humaine, t’écoutent pour le plaisir de tes paroles et non pour leur suc. On aime les concepts car ils sont harmonieux et artistiques, mais on ne médite pas l’épine dorsale qui les soutient :’Tu es pour eux comme un cantique chanté par une voix douce et suave, ils écoutent tes paroles, mais ne les mettent pas en pratique’
[4].      

Haut de page.       

414>  Laisse-les faire. Tant pis pour eux. Ils refusent un autre don de ma patiente Miséricorde et, en le refusant, ils accumulent sur eux-mêmes les charbons de ma Justice, car ils ont eu quelqu’un qui leur a apporté la Parole de nouveau et, une fois de plus, ils ont méprisé la Parole. Une fois de plus, on peut appliquer à cette génération la prophétie d’Isaïe :’Vous entendrez et vous ne comprendrez pas; vous regarderez et vous ne verrez pas [5]. Car le cœur de ce peuple est devenu insensible; ils sont devenus durs d’oreille et ils ont fermé les yeux afin de ne pas voir et de ne pas entendre, et de ne pas comprendre avec leur cœur et de ne pas se convertir, et de ne pas être guéris par moi.    

Génération mauvaise et adultère, qui crois si facilement en celui qui te tue dans ton esprit, et qui rejettes le Christ et ses prophètes qui veulent te donner la Vie, combien de fois, génération de ceux qui sont déjà marqués du signe du Christ, - lequel est un contresens sur vous qui êtes mariés à l’Ennemi et à la chair, - combien de fois n’ai-je pas tenté de te sauver en obtenant en échange les pierres pour mes prophètes et la crucifixion pour ton Maître ! Génération sotte et traîtresse, génération de Judas qui me vends et me troques pour un appétit immonde et renies la Lumière pour sombrer dans les ténèbres, grand bien te fasse ce que tu veux. Tu auras la mort, car tu ne voulus point la Vie, et tu n’auras pas d’autres signes pour te tirer de ta somnolence de noceuse que les terribles signes de ma colère.       

 ‘Mais quand arrivera ce qui a été prédit, et voilà que cela arrive, tu sauras alors qu’il y eut parmi vous un prophète, un serviteur, une voix de moi
[6]’.    

 Écris, ma fille : ‘Malheur aux bergers qui se repaissent eux-mêmes [7]’. Pasteurs d’âmes et pasteurs d’humains. Mes prêtres [8] et les chefs d’état.       

La terrible responsabilité d’être administrateurs de vies et de Vies ne peut être exercée dans la sainteté et la justice que si vous demeurez dans ma Sainteté et dans ma Justice. Il n’y en a pas d’autres. Hors de Dieu et de sa Loi, il n’y a pas d’honnêteté continue dans les actions. Vous pourrez tenir quelque temps, mais puis vous allez déchoir et causer votre ruine et celle d’autrui.    

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415> Vous dénaturez votre mission; vous vous rassasiez vous-mêmes au lieu de rassasier autrui. Vous ne vous épuisez pas dans votre devoir sacré et doux de fortifier et de guérir les âmes, vous, les premiers pasteurs, et dans le devoir juste et béni de protéger vos sujets, vous, les deuxièmes pasteurs. Vous avez persécuté ou négligé. Condamné ou tué. Ô terrible jugement qui vous attend !        

Je le répète
[9] : les actes de désespoir des sujets retombent sur ceux qui les ont provoqués. Chaque égarement, chaque blasphème, sur celui qui les fait jaillir Chaque agonie d’âme, sur ces prêtres qui ne savent qu’être rigoristes et sans charité.    

 Malheur, malheur, trois fois malheur à vous les puissants. Mais sept fois malheur à vous les prêtres. Si les premiers apportent la mort aux corps plus qu’aux âmes, vous êtes responsables de la mort des âmes, en commençant par celles des puissants que vous ne savez pas contenir, ou du moins que vous ne cherchez pas à contenir par un ferme ‘non licet[10] , mais que vous laissez libres de faire le mal par une déférence mensongère qui est une trahison du Christ.        

 Je vous l’ai dit : ‘Le bon pasteur donne sa vie pour celle de ses brebis’[11]. Vous vous occupez à conserver la vôtre; et les brebis, grandes et petites, se sont égarées et sont devenues la proie des bêtes féroces, et elles sont mortes de s’être nourries dans des pâturages malsains.     

Il faut savoir mettre le fer au pied de la grande plante qui nuit. Et non soupeser le risque qu’elle ou ses provins
[12] se retournent contre vous avec le fer et vous enlèvent la vie, mais agir pour préserver la vie la plus haute. Vous le faites de moins en moins et la ruine dévaste la terre et la ruine dévaste les esprits.         

 Or je vous dis :’Voilà que je deviendrai moi-même leur Pasteur. Je viendrai rassembler mes brebis. Je les rassemblerai dans mes pâturages, hors du brouillard des doctrines sottes et pernicieuses qui provoquent les fièvres mortelles de l’esprit. Je les séparerai, en fait, elles se sépareront elles-mêmes des chevreaux et des béliers, car elles entendront la voix qui les aime. Elles l’entendront, non pas comme maintenant, à travers mes serviteurs, mais jaillissante comme un fleuve de Vie de la bouche du Verbe, revenu prendre possession de son Royaume [13].     

Je recueillerai avec pitié mes brebis, même celles que votre incurie a ruinées. Mais je chasserai de mon troupeau les loups habillés en agneaux, les pasteurs fainéants, ceux qui sont avides de richesses et de plaisir. Ceux qui me suivent doivent aimer ce qui est net et honnête. Celui qui me suit doit être charitable envers ses frères et sœurs et non s’engraisser en laissant aux autres une misère d’herbe piétinée et sale et de l’eau troublée par les menées humaines.         

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416> Et cela vaut aussi pour ceux qui, dans les congrégations de laïques, ne briguent que les charges qui flattent leur suffisance. Débarrassez-vous de votre orgueil, si vous voulez être mes agneaux; débarrassez-vous de votre dureté de cœur Ce sont les cornes pointues dont vous blessez et repoussez les doux et opprimez les faibles.   

 Lorsque j’aurai nettoyé mon troupeau de ce qui est faux et impur, pendant ma période de Roi de la Paix [14], je donnerai à ceux qui restent la dernière leçon. Ils me connaîtront comme seuls les élus me connaissent maintenant. Ils seront, non pas douze, mais douze mille fois douze mille créatures appelées à la connaissance du Roi. Les guerres et les hérésies tomberont. La Lumière et la Paix seront le soleil de la Terre. Ces créatures se nourriront du germe vivant de ma Parole et elles ne languiront plus de faim spirituelle. Elles m’adoreront dans l’esprit et la vérité. 

Lorsqu’arrivera la dernière révolte de Satan contre Dieu, les derniers Judas ne manqueront pas parmi ceux qui seront appelés à la connaissance du Roi. L’or de la Cité éternelle doit être épuré par trois filtres afin de devenir encensoir devant le trône de l’Agneau glorieux. Et ceci sera le troisième filtre. Mais les ‘fidèles’ resteront fidèles; ils sauront que je suis avec eux et qu’ils sont mon peuple éternel.



 Mais d’ores et déjà, sachez, mes bien-aimés, ô âme qui m’aimes et que j’aime, sachez que, avant même que je vienne rassembler mon troupeau pour le conduire aux éternels pâturages du Ciel, vous êtes mes agneaux chéris. Vous entrerez dans mon Royaume avant les autres parce que vous êtes mon troupeau et je suis le Seigneur votre Dieu, votre Pasteur qui se délecte parmi vous et vous appelle à sa demeure pour vivre avec vous dans la paix qui est réservée aux fidèles du Christ."

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Fiche mise à jour le 21/01/2020.

 



[1] "Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage." Cf. Matthieu 5, 5.

[2] Cf. Matthieu 27, 51-53 et dans l'œuvre EMV 609.

[3] On peut donner en exemple ici le bon larron qui a pu se tourner vers Dieu et obtenir son salut, dans un moment de sa vie qu'on peut qualifier de "moment de sa chute". Cf. Luc 23, 42-43.

[4] L’auteur ajoute au crayon : verset 32.

[5] Cf. Esaïe 6, 9.

[6] L’auteur ajoute au crayon : verset 33. Au moment où Maria consigne cette phrase prophétique, elle n’a pas encore reçu les visions qui constitueront L’Évangile tel qu’il m’a été révélé et rien ne lui indique que cela viendra.

[7] L’auteur ajoute au crayon : verset 2.

[8] Lire la dictée du 20 septembre qui s'adresse aussi aux prêtres.

[9] Déjà dans d’autres dictées, en particulier celles du 22 juillet et du 5 août.

[10] "Non licet" : ce n’est pas permis ! Verbe qui a donné lieu à licite et à illicite.

[11] Cf. Jean 10, 11.

[12] Sarment de vigne ou rameau d'arbre que l'on couche en terre afin de lui faire prendre racine et que l'on sépare ensuite de la branche mère.

[13] Cette prophétie, que l’on peut croire annonciatrice de l’Évangile tel qu’il m’a été révélé, peut être rapprochée de l’Adieu à l’Œuvre (EMV 652).

[14] Annonce de la nouvelle pentecôte prédit par les Papes du XXe siècle. Notamment par Pie XII qui à la suite d’une vision prophétisait :           
Nous avons la ferme confiance que, dans un délai peut-être moindre qu’il ne serait humainement prévisible, le mal pourra être arrêté dans sa marche. […] Nous voulons que Jésus règne dans le monde. […] Nous prions que Jésus hâte le jour qui doit venir où une nouvelle effusion mystérieuse du Saint-Esprit enveloppera tous les soldats du Christ et les enverra porter le salut parmi les misères de la terre. Et ce seront des jours meilleurs pour l’Église et, à travers l’Église, pour le monde entier. (
Message du 8 décembre 1954 lors de l’inauguration à Rome de la Domus Mariae).   
Pour sa part, en 1936, Marthe Robin prophétisait :     
Nous assisterons à l’unité des chrétiens. Et après, il y aura l’unité entre chrétiens et juifs. Les erreurs diaboliques seront détruites. Cela aboutira à une résurrection, à une immense grâce : la Nouvelle Pentecôte d’Amour. Elle sera précédée d’un renouveau de l’Église. L’institution va se rajeunir par l’apostolat des laïcs. Ils vont avoir un rôle très important à jouer. (Jean-Jacques Antier, Marthe Robin : Le voyage immobile, p.116).