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Catéchèse du samedi 30 octobre 1943


Jugement sévère des puissants.


 










 

422>  Jésus dit : [1]        

"Lisons le livre de la Sagesse ensemble. Il commence par l’exhortation, que j’ai tant de fois dictée à tous les puissants de la Terre, qu’ils soient puissants plus en justice qu’en force.      

La force n’est pas un attribut de la sainteté
[2]. Elle ne place pas l’être humain au niveau surhumain. Il n’y a qu’une force qui vous élève : celle de l’esprit. Mais elle est à l’opposé de la force que vous aimez et admirez comme si c’était une grande chose.          

Vous aimez la ‘violence’, l‘'arrogance’, la ‘férocité’, et vous appelez ce trinôme la ‘force’ que vous vénérez par crainte, comme le fauve enchaîné craint l’empire du dompteur. Mais prenez garde : cette force est commune aux brutes. Force uniquement de chair et de sang, elle vous fait commettre des actes de chair et de sang. Elle est donc rarement synonyme de justice.    

Je l’ai dit
[3] et je le répète : ‘Vous, les puissants, ne l’êtes qu’aussi longtemps que je le permets, et pas plus’. Qu’est-ce donc que ce fouet que vous agitez sur ceux qui n’ont pas d’autorité spécifique ? Dépouillés du rôle dont vous avez hérité si vous êtes des rois, ou que vous avez obtenu par chance ou par ruse si vous êtes des dignitaires, des ministres, des chefs de province ou de village, des directeurs d’institut, d’usine, de bureau, de couvent, en quoi êtes-vous différents des autres ? En rien.    

 Très souvent, vos subordonnés mériteraient le poste plus que vous. Par leurs mérites humains et surtout spirituels. N’oubliez jamais que, même s’ils se taisent par crainte, ils vous jugent, et Dieu vous juge, lui qui mieux que tous voit vos actions et votre allégeance aux statues dorées et couronnées, mais statues de boue, et de boue noire de l’étang le plus putride. Les faux hommages obligés, dont vous voulez qu’on vous encense, répugnent à Dieu qui pardonne à ceux qui, parmi les foules, sont forcés de vous les rendre, et il vous maudit, vous et les autres qui vous idolâtrent au point de vous croire des dieux et de vous rendre ce culte d’honneur et de respect qu’ils ne me rendent pas à moi.        

 Il n’y a qu’un Dieu. Celui qui a fait la Terre sur laquelle vous régnez, pendant votre brève journée, avec votre sot et cruel orgueil. Si vous voulez vraiment être des ‘grands’, des ‘forts’, puisez cette grandeur et cette force à celui qui est Grand et Puissant, Dieu, en suivant sa Parole, en demeurant en lui comme des enfants. Vous ne valez pas plus que le dernier de ceux qui naissent de la femme au regard de Dieu qui est le Père Créateur de tous et qui peut tenir sur son cœur, comme une perle précieuse, le misérable que vous méprisez et pour qui il a une prédilection pour sa sainteté, alors qu’il vous regarde avec reproche, vous qui le défiez du haut de votre siège précaire.    

Haut de page.       

423> Vous qui gouvernez la Terre avez besoin de tant de lumière. La lumière vient de Dieu. Lui seul est le Père et Générateur de la Lumière. Restez donc dans son saint rayon, suivez la Lumière, ne la répudiez pas pour les ténèbres.        

Cherchez conseil auprès du Seigneur Il n’est pas de ces conseillers stupides, menteurs et intéressés qui vous entourent, vous flattant et excitant vos pires instincts, soit par un esprit servile, soit dans le but de vous induire en erreur, afin de provoquer votre chute et se substituer à vous sur le siège dont vous serez tombés.           

Mais ne songez pas à le chercher, ce Seigneur saint et qui voit tout, dans des intentions mensongères. Maudits soient ceux qui ne cessent d’invoquer mon Nom et ma providence pour tromper les foules en feignant d’être des agneaux, alors qu’ils sont des loups. Ce
Nom grand et puissant, qui tonne et resplendit comme un soleil béni sur les bons et comme la foudre sur les méchants de cette terre et de la demeure de Satan, ce Nom devient sur leurs lèvres un charbon sacrilège qui descend dans le cœur et le brûle.          

 Je suis là où un de mes enfants m’appelle. Mais je n’entérine pas de mon appui les œuvres des méchants. Pensez, ô humains, que leurs triomphes éphémères, lesquels vous font croire que je suis avec eux et douter de ma justice, ne sont pas venus de moi. C’est leur père et chef, Satan, qui les leur accorde, comme à ses enfants et militants dévoués, dans le but de leur créer un tourment de plus en plus grand après la mort. 

Je suis là où un fidèle croit en moi. Mais ceux-là ne sont pas fidèles. S’ils l’étaient, ils observeraient ma parole et la volonté de Celui qui m’a envoyé. Au lieu de cela, ils piétinent la première, désobéissent à la seconde et offensent l’Esprit Saint en tuant leur esprit par la haine qui est contraire à l’amour, par la luxure profanatrice, par l’
orgueil qui corrompt les âmes. Ce sont des embarcations sans gouvernail emportées par le vent et le mauvais courant. Ils s’éloignent de plus en plus de leur destination qui est Dieu et finissent par périr au fond de l’abîme.          

Lorsqu’un cœur est rempli des pensées de la chair ou de pensées d’enfer, lesquelles sont la quintessence des pensées de la chair, comment Dieu peut-il y entrer avec ses lumières ? Quand un cœur, qui appartient déjà à Dieu, se sépare de lui en agissant mal, comment mon Esprit peut-il continuer à être son maître ?        

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424>  Je suis le Miséricordieux. Je plains et pardonne. Je pardonne beaucoup. Je pardonne ce que je vous vois faire par faiblesse humaine, non ce que vous faites par froid calcul. Et je ne serai jamais juge plus sévère qu'avec celui qui, par sa pensée vendue à Satan, commet plus de crimes qu’un bandit, induit les autres à en commettre et surtout commet le crime des crimes, celui d’induire les esprits à douter de Dieu.    

 Aujourd’hui ce crime d’homicide et de déicide n’est pas le monopole d’un petit nombre. On tue les corps et les âmes et on tue l’idée de Dieu dans les âmes en les rendant aveugles comme des orbites vides.



Les foules ne s’en rendent compte que trop tard. Mais moi, je vois au moment où vous pensez et agissez, et vous tous, les impies de la chair et de l’esprit, vous serez jugés très sévèrement." 

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Fiche mise à jour le 14/02/2020.

 



[1] L’auteur ajoute au crayon : Chap. I et (deux mots illisibles) 11.

[2] Cet enseignement permet de distinguer la différence de sens entre la force comme violence et la force comme vertu cardinale : CEC § 1808 : La force est la vertu morale qui assure dans les difficultés la fermeté et la constance dans la poursuite du bien. Elle affermit la résolution de résister aux tentations et de surmonter les obstacles dans la vie morale. La vertu de force rend capable de vaincre la peur, même de la mort, d’affronter l’épreuve et les persécutions. Elle dispose à aller jusqu’au renoncement et au sacrifice de sa vie pour défendre une juste cause. " Ma force et mon chant, c’est le Seigneur " (Psaume 118, 14). " Dans le monde, vous aurez de l’affliction, mais courage, moi j’ai vaincu le monde " (Jean 16, 33).

[3] Dans la dictée du 23 octobre.