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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du lundi 1er novembre 1943 [1]


L’Eucharistie, source de la sagesse et possession de Dieu

 










 

 

426>  Jésus dit :[2]         

"C’est moi qui ai donné à mes saints la Sagesse dont je suis le possesseur absolu. C’est moi qui parle aux bien-aimés pour qu’ils propagent ma sagesse parmi les êtres humains. C’est moi qui bénis avec gratitude mes élus qui se sont consumés à être les porteurs de ma sagesse. C’est moi qui les récompense parce que l’amour envers la Sagesse est amour envers Dieu, puisqu’il ne peut y avoir en même temps connaissance de la sagesse et rébellion envers Dieu. Celui qui aime la sagesse aime sa source, aime Dieu. Celui qui aime Dieu conquiert la récompense.        

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427>  Vous qui aspirez toujours à la gloire, aspirez donc à cette gloire vraie et éternelle. Laissez tomber les sceptres et la célébrité de la terre et tendez à conquérir la renommée et la couronne éternelles de la sainteté bienheureuse. Efforcez-vous de mériter la Sagesse et vous posséderez tout déjà sur terre puisque vous posséderez Dieu, et il parlera en vous, vous guidera, vous consolera, vous élèvera, fera de vous mes amis et les prophètes du Très-Haut. Vous comprendrez alors, vous parlerez, vous verrez, non avec vos organes et vos capacités, mais avec la vue et l’esprit de Celui qui est en vous comme le Saint des Saints dans son tabernacle vivant.      

 Vous serez, ô mes chers frères et sœurs, comme ma Mère quand elle me portait dans son sein et je lui communiquais mes élans d’amour [3]. Marie, voile très précieux et chaste du Vivant, du Sage, du Saint, déjà elle-même imprégnée de sagesse grâce à sa pureté super-angélique, ne fit qu’un avec la Sagesse quand l’Amour fit d’elle la Mère de la Sagesse incarnée. Il en va de même pour vous lorsque Je-Eucharistie suis dans votre cœur, dans votre cœur qui veut vivre de Dieu c’est là la condition essentielle — et vous ne faites qu’un avec moi, et en moi vous savez demeurer, même après la consommation des Espèces, par votre amour adorant.     

 Soyez des ‘Maries’. Portez le Christ en vous. Le monde a besoin d’avoir au milieu de tant de science inutile, quelqu’un qui communique la vraie sagesse. Et celui qui me porte en lui ou, mieux encore, celui qui s’anéantit en moi, même sans rien dire, communique la sagesse par ses œuvres, car ses œuvres témoignent de Dieu.   

De plus, par pitié des aveugles et des sourds, des analphabètes de l’esprit, je mets la plume dans les mains et la voix sur les lèvres de ceux que je choisis pour qu’on entende de nouveau l’Esprit de Dieu, pour que les dévoyés soient sauvés et que ceux qui errent retrouvent la bonne direction, que ceux qui sont tombés se relèvent et se confient à celui dont le nom est Miséricorde." 

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428>  Le 1er novembre aussi, à 12h30, après une anti-profession de foi de m. c.[4] qui me fait beaucoup souffrir.  

Jésus dit : 

"À quoi allons-nous comparer certains misérables ? À de malheureux maniaques qui, alors que dehors brille un beau soleil et qu’ils sont entourés d’affections et de nourriture, refusent de sortir, de se nourrir, de parler, et se terrent comme des bêtes sauvages dans leur tanière, dans l’obscurité, se laissant mourir d’inanition.    

Ils sont des abîmes d’erreur, d’horreur, parfois de haine, que l’on doit combler avec la patience, la miséricorde, l’amour et la douleur. La
patience, en supportant leurs idées; la miséricorde, en s’approchant d’eux malgré la répugnance que suscite en nous la lèpre de leur esprit; l’amour, car l’amour est le vainqueur et le remède le plus puissant [5]; la douleur, car pour donner la Vie et la Lumière, il faut mourir comme la lampe qui flamboie en se consumant et le grain qui nourrit en mourant.     

 Donnez ces choses, c’est tout. Les mots sont inutiles, car Satan a assourdi ces âmes pour les empêcher d’entendre. Il faut d’abord vaincre Satan, et on le vainc avec la prière et la douleur, non avec les discussions dans lesquelles il est maître lorsqu’il s’agit de persuader de sa doctrine. 

Il est naturel que tu souffres. Chacun de ces mots, avant de blesser mes chairs, est passé à travers les tiennes, parce que tu t’es placée entre le monde et le Maître pour défendre ton Roi. C’est le rôle des
victimes. Mais je pose un baiser sur chaque blessure et pour chacune d’entre elles, je te dis merci, Maria, pour ton amour. Que tu en sois bénie."      


 Il est 16h00 et je jouis d’un rare moment de solitude.  

À la fatigue d’avoir à supporter les voix autour de moi, alors que je voudrais vivre en n’entendant que la “Voix” que vous
[6] savez et que j’aime de tout mon être, ou en me rappelant cette “Voix”, à cette fatigue s’est jointe aujourd’hui la double fatigue d’entendre des... (la charité dont je reçois de si hautes instructions m’empêche d’écrire le mot qui me vient spontanément à l’esprit) des, je dirai, des paroles ignorantes. J’espère que le bon Dieu plaint l’ignorance. Et j’espère que l’ignorant qui l’a si amplement professée sera pardonné justement à cause de son ignorance.         

 J’en ai tellement souffert que c’est sans aucun doute comme si on m’avait fouettée. Et de façon si manifeste qu’il a compris et a cherché à y remédier en m’apportant une friandise. Que cette douceur pétrie de l’offense à mon Dieu Eucharistique m’était amère ! Ne pouvant pas, ou plutôt, ne voulant pas parler, parce que j’aurais été trop sévère, je me suis tue, mais je crois que mon visage a parlé.        

Puis, au courant de l’après-midi, j’ai dit à Paola
[7] que j’avais besoin de silence, parce que trop de mots fatiguent mon physique épuisé. Et elle l’a dit aux autres. Mais ce n’est pas le physique qui se trouble et souffre. C’est l’esprit qui est dérangé. Je voudrais pouvoir vivre isolée au moins dix-huit heures sur vingt-quatre. Ou du moins rester avec ceux qui me connaissent et me comprennent et qui respectent la terrible, sainte, suave exigence de Dieu envers moi.

Mon Jésus m’a consolée, comme vous voyez, par les paroles qu’il m'a dites à 12h30. Mais l’amertume de certaines choses qu’on a dites et de certaines constatations qu’on a faites à propos de l’état de certaines âmes, cette amertume dure. 

Maintenant ma pause de paix s’achève et j’arrête à mon tour d’écrire.

 Heureusement que Paola m’a dédicacé une photo avec ces paroles :



‘Je t’aime et je veux te dire merci parce qu'en vivant près de toi, je sens que je suis plus proche de Dieu’.    

Heureusement ! Si je n’arrive pas à l’amener, lui, où je veux, je l’amènerai, elle. Et puisqu’elle est jeune et qu’elle sera peut-être mère de famille
[8], il est bon qu’elle s'imprègne de Dieu."        

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Fiche mise à jour le 25/02/2020.

 



[1] Fête de la Toussaint.

[2] L’auteur ajoute au crayon : Chap. 6, à partir du verset 11.

[3] La Vierge Marie dira à ce propos dans la dictée du 1er décembre:"Du jour où j’ai porté le Fils en moi, j’ai vu toute chose d’un autre œil."

[4] Sur une copie dactylographiée, l’auteur précise : mon cousin G. B. (Giuseppe Belfanti, cousin de la mère de l’auteur).

[5] Jésus dira à ce propos dans la dictée du 3 décembre:"Je suis le Vainqueur de Satan. Je passe là où il souille avec le feu de l’amour pour purifier."

[6] Le père Migliorini.

[7] La fille de Giuseppe Belfanti. Son père s’adonnait au spiritisme. Ce fut un grand combat spirituel pour Maria Valtorta. Son cousin acheva de se convertir  à la lecture de la vie de Jésus (L’Évangile tel qu’il m’a été révélé) qu’elle transcrivait. Il fit sa première communion à 65 ans.

[8] Paola Belfanti se mariera avec Giuseppe Cavagnera en 1945 et elle aura une fille. Elle vécut longtemps à Milan où elle mourut en 1989.