Préparer les voies du Seigneur et lire le nom du Seigneur dans le livre de
l’univers
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486> Jésus dit :
"Je donne toujours le double, le triple, le centuple, l’infini en retour
de ce que vous ne donnez pas. Parce que je vous aime, mes enfants, et la
rigueur de mon jugement est tempérée par l’amour. Ainsi je ne vous paie pas
ainsi que vos iniquités l’exigeraient, mais, plus fort que le besoin de vous
punir, je ressens le besoin de vous aider car je vous vois
malheureux et je souffre de vous voir ainsi.
Observez mes châtiments depuis que l’être humain existe. Vous verrez que j’ai
toujours essayé de sauver quiconque avait un minimum de bien en soi. Ils
n’étaient pas parfaitement justes ceux que je sauvais des fléaux dont je
punissais les humains devenus prévaricateurs, sacrilèges, voleurs, homicides.
Mais je voyais qu’ils s’efforçaient d’être justes, et ce peu de droiture qui
représentait toute leur capacité d’être justes me suffisait.
Un père qui a un fils maladif mais plein de bonne volonté peut-il se moquer
de lui parce qu’il n’est pas un robuste travailleur, un infatigable marcheur,
un dur que rien ne brise ? Non : Au contraire, il fait de son mieux pour
suppléer aux insuffisances de son fils, et avec la sollicitude et le souci de
faire en sorte qu’il ne s’en rende pas compte et ne s’en sente pas humilié.
Et le Père que vous avez aux Cieux, le Père Très-saint, pourrait-il agir
autrement ?
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487> Je vous préviens, je mets les secours entre vos
mains et je le fais avec tant de soin que vous ne vous en apercevez pas et
vous croyez que la capacité d’en faire autant vient de vous. Non, mes
enfants. C’est moi qui opère en vous pour les trois-quarts; vous faites le
reste avec votre volonté.
Maria, crois-tu que par toi-même tu aurais pu en faire autant ? Oh !
Pauvre fille ! Tu en serais encore à l’a, b, c de l’amour et à tes premiers
pas dans la voie de la perfection. Mais je t’ai prise, je t’ai instruite, je
t’ai portée. Comme le vent qui ravit une fleur au bord d’un chemin, je t’ai soulevée
au-dessus de la poussière et de la boue et je t’ai portée dans la Lumière. Je
te porterai toujours plus en elle si tu me secondes de ta volonté.
Mais combien possèdent une volonté droite ? Peu, trop
peu. C’est pourquoi, malgré mes soins, vous ne faites pas de progrès.
Cela fait vingt siècles qu’une
"Voix" a dit ce qu’Isaïe avait déjà dit : "Préparez les voies
du Seigneur ". Mais les voies
sont de plus en plus obstruées au Seigneur par votre mauvaise volonté,
asservie à la Bête qui vous fait accumuler des montagnes d’orgueil et créer des
crevasses de péché, des chemins tortueux de mensonge, des vallées de paresse.
Comment le saint Pasteur peut-il rassembler son troupeau dispersé si les
moutons ne se sont pas réunis au préalable autour de la houlette de sa Parole
? Me voilà. Je viens de nouveau faire paître mes agneaux et soutenir les brebis
qui allaitent, c’est-à-dire les ministres du Christ qui vous donnent le lait
de sa Parole.
Laissez ce qui n’est pas
mon pâturage. Rassemblez-vous autour de la Croix. C’est l’insigne de la
victoire sur tous les ennemis des humains. Tous les ennemis. Ceux de
l’extérieur qui viennent des guerres, des épidémies, des famines. Ceux de
l’intérieur, doublement, incommensurablement destructeurs, qui viennent de
l’esprit du monde, le rationalisme, triple idolâtrie, manœuvre de Satan.
Ouvrez les yeux, ô humains. Enlevez-en la croûte que tant d’erreur y a formée
et voyez-moi. Moi, tel que je suis, dans toute ma puissance de Dieu Unique et
Trin, Créateur Rédempteur, votre Animateur.
Humiliez votre argile orgueilleuse qui n’est capable de rien d’éternel et reconnaissez
ce néant que vous êtes, grand uniquement si Dieu l’anime en étant dans
votre esprit. Humiliez votre intelligence qui est à moi, car je vous l’ai
insufflée, et pensez toujours à ce que je suis et à ce que vous êtes.
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488> Il n’est pas nécessaire
de s’adonner à un travail scientifique ardu pour arriver à croire. Le plus
beau livre est l’univers que j’ai créé de rien
et sans l’aide de l’être humain. Sachez y lire le nom de Dieu et, en
regardant l’immensité du firmament, commencez à comprendre ma propre
immensité ; en observant le mouvement des astres, commencez à comprendre ma
puissance.
Vous qui n’êtes que des atomes de poussière sur ce grain roulant dans
l’espace que vous appelez Terre - elle-même un grain de poussière porté par
le souffle de Dieu et qui passe à toute vitesse près d’innombrables autres poussières
semblables - ne sentez-vous pas votre orgueil s’anéantir si vous contemplez
le firmament au-delà duquel je suis ? Éphémères qui ne durez que l’espace
d’un instant d’éternité, ne commencez-vous pas à comprendre mon Éternité dont
la durée est un gouffre sans fond dans lequel sombrent les millénaires,
pulsations de mon ardeur ?
Revenez au Seigneur que
vous avez quitté. En vertu de sa Trinité, il sera de nouveau le Créateur
du Bien que vous avez détruit, le Sauveur du Bien qui vous est resté,
l’Animateur du Bien que maintenant vous ne savez plus servir.
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