I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\MV15ANS.gif

L'œuvre de Maria Valtorta
© Fondazione Maria Valtorta cev.

Se repérer

Consulter la Bible en ligne

Aller sur le forum

Qui sommes-nous ?

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroAccueil.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroOeuvre.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroValtorta.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroThemes.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroBoutique.gif




Texte original

Accueil >> Plan du site >> Index des "Cahiers" >> Sommaire de janvier 1944

Traduction automatique de cette fiche :
 -  -

Catéchèse du jeudi 6 janvier 1944.
(Fête de l’Épiphanie).


La victoire ne dépend pas de la puissance de l’armée, mais de la force qui vient du ciel (1M 3). Nécessité d’agir comme Dieu: aimer son prochain même s’il nous offense. La signification de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

 










 

1 Maccabées 3, 18.19.21 [1].         

21> Jésus dit:      

 "Bien souvent je vous ai dit — et je vous le répète aujourd’hui encore, en ce jour de la manifestation du Christ [2] —, que lorsque Dieu est avec vous, toutes les forces de la Terre réunies ressemblent à une fumée qu’un vent impétueux disperse [3].   

La puissance ne se trouve pas dans les armes ni dans le nombre des soldats. La puissance est du côté qui a Dieu avec lui. Et Dieu est présent là où se trouvent une vie honnête, l’amour du Seigneur, un droit juste.           

Il est vain d’espérer que Dieu puisse être là où les péchés dépassent les limites que ma miséricorde admet. Et si elle les admet, c’est que je me rappelle avoir été homme et avoir subi les assauts de l’Ennemi, et les avoir vaincus parce que je ne faisais qu’un avec la volonté du Père, qui ne veut pas que l’homme se perde mais qu’il remporte la victoire pour être sauvé. Dieu ne se trouve pas là où, au nom de quelque autorité arrogante, l’on se permet abus et injustices. Dieu ne se trouve pas là où il n’y a pas d’amour pour lui, et il n’y a pas d’amour là où l’on mène une vie de péchés, sans charité envers son prochain.       

Ne mentez pas en prétendant : "J’aime Dieu mais je ne peux aimer mon prochain, parce qu’il m’a fait ceci ou cela." Non. Vous n’aimez pas
[4].   

 Si vous vous étiez nourris de charité jusqu’à en faire votre chair et votre sang, vous ne pourriez distinguer et séparer, et vous passeriez sans rupture d’un amour sublime pour Dieu à un saint amour de votre prochain. Si la charité était vive en vous, elle recouvrirait comme un manteau divin les misères de vos frères et elle vous ferait voir en eux de petites copies de Dieu dont, tout comme vous, ils sont les enfants. Si vous faisiez de la charité votre vie, vous seriez tout heureux d’aimer ceux qui ne vous aiment pas, conscients que c’est ainsi que vous atteindrez l’amour parfait; en effet, ce dernier n’agit pas dans l’espoir d’obtenir une récompense de la part de ceux qui le reçoivent, mais en croyant avec une foi absolue que le Dieu bon note vos affections et les change en richesses éternelles que vous trouverez à votre entrée dans le Royaume.           

Haut de page.       

21>  Qu’est-ce que j’ai fait et qu’est-ce que je fais encore pour vous? Est-ce que j’aime seulement ceux qui m’aiment? Non, j’aime aussi ceux qui m’offensent [5], d’un amour douloureux. Je vous ai aimés avant même que vous n’existiez, et bien que je connaisse les offenses que vous alliez me faire. Si j’ai une prédilection céleste pour ceux qui m’aiment puisqu’ils consolent mon cœur, j’ai, pour vous qui me faites souffrir une surabondance de miséricorde [6]. Comme d’une source inépuisable, je déverse sur vous une vague d’amour afin de vous appeler à moi, de vous sauver pour moi, de vous donner cette joie que vous ne pouvez trouver qu’en moi seul, dans l’espoir de pénétrer en vous, d’attendrir votre dureté et de vous rendre bons, vous qui êtes les enfants qui m’ont tant coûté mais qui ne veulent pas croire en moi.           

Ne refusez pas la main qui se tend à vous, cette main qui a connu la douleur d’être transpercée mais qui souffre bien plus d’être repoussée. La plaie de ma main transpercée m’aurait paru bien douce si j’avais su qu’elle vous apporterait le salut. De même, mes blessures infinies m’auraient semblé des caresses, les épines des baisers, la croix une embrassade, si ma pensée qui voit tout avait su que mon sacrifice entraînerait la rédemption de tout le genre humain. Mais maintenant ma main tombe de fatigue sous le poids de tant de miséricorde que je ne peux déverser.          

 Les prières des saints m’offrent l’or et l’holocauste des victimes, l’encens; mais la myrrhe, la myrrhe si amère, c’est vous qui me la donnez en ne m’aimant pas, par votre manque d’amour, vous me faites goûter une seconde fois au calice de Gethsémani et à l’éponge du Calvaire. Ils sont très précieux, l’or et l’encens déposés à mes pieds qui ont marché volontairement à la mort pour vous. Mais il y en a peu, peu, trop peu par rapport aux tas de myrrhe dont la Terre est recouverte et du haut desquels Satan rit et se gausse de moi, qu’il croit vaincu par l’inutilité du sacrifice.     

Cependant je ne suis pas vaincu. Les vaincus seront toujours et seulement les serviteurs de Satan. Moi et ceux que j’ai sauvés, nous serons éternellement victorieux et, de notre gloire paisible, éclatante et éternelle, nous verrons disparaître dans la mort éternelle ceux qui auront été abattus par le saint et terrible Nom qui est le mien.

 Mes enfants qui m’aimez encore, n’ayez pas peur [7]. Je suis le Sauveur. Et vous qui, sans me haïr, ne savez pas aimer, secouez-vous et venez à moi. Je vous appelle à rejoindre mon signe. Venez. Croyez. Purifiez-vous, enflammez-vous, espérez. Terrassez vos ennemis spirituels et matériels par l’épée de l’amour."



Haut de page.       

Fiche mise à jour le 22/11/2019.

 



[1] Maria Valtorta avait simplement écrit Les Maccabées, mais avait ensuite précisé au crayon "1" Maccabées.

[2] Épiphanie désigne l’apparition de Dieu. Il est proche des théophanies qui désigne les manifestations de Dieu comme au Baptême du Christ, sur le Thabor puis au mercredi saint.

[3] Matthieu 2, 1-12.

[4] Cf. 1 Jean 4, 20. Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas.

[5] Cf. Matthieu 5, 44.

[6] Cette référence à la Miséricorde est emblématique des appels du Christ en cette époque. Nous en donnons quelques exemples non exhaustifs :     

À sainte Faustine : Parle au monde de Ma miséricorde. Que l’humanité entière apprenne à connaître Mon insondable miséricorde. C’est un signe pour les derniers temps. Après viendra le jour de la Justice. Tant qu’il en est temps, que les hommes aient recours à la source de Ma miséricorde. (Petit journal, § 847, 25 décembre 1936). 

À sœur Joséfa Ménendez : Ce n’est pas le péché qui blesse le plus mon Cœur, dit Jésus à sœur Joséfa, ce qui le déchire, c’est que les âmes ne viennent pas se réfugier en Moi après l’avoir commis (Un appel à l’Amour).    

À Maria Valtorta : Déjà sur les ténèbres qui, toujours plus denses et maudites, recouvrent la Terre, se dessine une lueur qui ne pourrait être plus douce. C’est le temps de Marie qui surgit. Marie est l’extrême miséricorde que notre Amour ait conçue pour vous (Leçons sur l’épître aux romains,
Leçon n° 3).      

Dans le Catéchisme de l’Église catholique,
§ 1864 : La miséricorde de Dieu n’a pas de limite, « mais qui refuse délibérément de l’accueillir par le repentir, rejette le pardon de ses péchés et le salut offert par l’Esprit saint. Un tel endurcissement peut conduire à l’impénitence finale et à la perte éternelle de Dieu.

[7] "Ne crains pas" serait le conseil le plus répété de la Bible.