Message de Dieu le Père au Pape Pie XII à propos de l’œuvre de Maria Valtorta
et de l’Église.

Pie XII et Maria Valtorta.
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Dictée du jeudi 23 décembre 1948
Pour
Sa Sainteté. Le Père Éternel dit :
Invoques mon Esprit et lis. Lis ce qui lui,
l'Esprit, peut éclairer pour toi. Lis les paroles de ceux qui ont vu un
temps, un autre temps, et encore un autre temps :
le temps juste après le leur. Le temps de mon Verbe parmi les hommes. Votre
temps. Celui-ci. Lis et vois.
L’Enfer avance. Dans l'Église de mon Christ,
il n'y a plus la sainteté qui pousserait le Dieu des Victoires à envoyer ses
anges pour vaincre les démons.
L'Église de Mon Christ, interprétant mal la
parole de son Divin Fondateur,
se croit si forte, si invulnérable qu’elle ne se soucie pas, dans la majorité
de ses membres, et même dans ses élites, des actions qui la rendraient amie
de Dieu. Elle se croit, elle se sent supérieure à chacun et à tous. Elle se
dit : «Je suis éternelle. Rien ne peut l'emporter sur moi.».
Non. Apprenez à comprendre les paroles de Dieu. Ne retombez pas dans les
erreurs intentionnelles des anciens
scribes qui voulaient interpréter les prophéties et les promesses de Dieu
d'une manière qui satisfasse leur fol orgueil de peuple élu, croyant qu'ils
étaient établis dans cette élection jusqu'à la fin des temps, quelle que soit
leur manière de vivre.
Leur erreur a causé leur chute, conduit à l'extermination, à la dispersion et
à la persécution. Et, depuis vingt siècles, ils expient l'erreur qu'ils ont
voulu choisir.
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L’Enfer ne prévaudra pas contre l'Église si elle est sainte comme l’exige son
Pontife éternel. Regardez à travers les siècles. Les périodes de décadence
spirituelle du Corps mystique, en particulier de ses membres enseignants
(docteurs), correspondent à la scission et à la mort des disciples.
Dans l'Église,
l'enfer prévaut, de manière plus ou moins grande, dans la mesure où elle se
dépouille de sa sainteté, et par conséquent, de l'aide de Dieu. L’Enfer est toujours en vigueur et n’est
pas détruit. Et dans sa vie dans le monde, l'Église n'a jamais connu un
tel moment de léthargie – même là où il n’y a pas la corruption, la triple
corruption
– et un tel assaut de l’Enfer.
Lis Jean dans son Apocalypse.
Quelles sont ces étoiles dont Satan réussit à chasser le tiers de leur Ciel,
du Ciel de l'Église ?
Qui, si ce n'est ceux qui, après m’avoir fidèlement rendu témoignage, auront
été tués par la Bête sortie de l'abîme ?
Qui, sinon ceux qui sont choisis pour être des lumières dans l'Église, mais
qui sont devenus des lampes éteintes ? Qui, sinon les bergers
transformés en idoles de leur arrogance ? Qui, sinon le sel corrompu en
poison pour les plus petits qui les voient, et s’en détournent avec dégoût et
languissent ou périssent ?
Trop de pasteurs sont les idoles que Baruch
décrit dans son chapitre VI.
Beaucoup, beaucoup trop d'étoiles de l'Église ont été renversées.
Certaines, le premier groupe, par la colère des antéchrists, elles sont les
meilleures étoiles, les glorieux martyrs de mon Royaume.
Mais plus encore dans le second groupe, renversées
par les séductions de Satan. La nouvelle Jérusalem devient Babylone, et elle
aura le sort de Babylone. Oh ! Esprit de mon Christ, Esprit parfait du
plus parfait Pasteur, vraie vie de son Église, comme il a été dissipé et
étouffé par la volonté des hommes dans lesquels la loi de la chair est plus
forte que celle de l'esprit infusé en vain par Dieu avec la plénitude de ses
dons !
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Prends et lis, en invoquant Mon Esprit. Lis les prophètes. Lis Ezéchiel aux
chapitres 8, 9 et 16.
Lis le chapitre 19 d'Isaïe.
Celui qui ne sait plus comment être Jérusalem, Église, Sainteté, devient
Égypte. Lis, lis, relis, médite sur le chapitre 22 d'Isaïe.
Trop de préfets Sebna indignes du Temple,
sont aujourd'hui dans le Temple,
pour que Dieu puisse y habiter avec son Esprit, créant par sa présence un
bouclier invincible, une armure immatérielle, une muraille qui ne s’écroule
pas. Au contraire, Dieu permettra au Mal de progresser et de purifier de ses
flèches horribles, ceux qui font des dieux d'eux-mêmes, en s’adorant dans leur
pouvoir, dans leur esprit, dans leur jugement. Oh ! Malheureux !
Que sont-ils sans moi ? Comment peuvent-ils juger moi et ma
Volonté parfaite, s’ils ne savent pas se juger eux-mêmes, se repentir et
renaître dans l'Esprit de Dieu ?
Lis, lis, relis, médite, tremble, pleure. Le temps de Shebna
est imminent. Une grande partie de l'Église déborde déjà. Elle est lancée
comme une balle au milieu de la foule déchaînée. Ce que j'ai déjà dit il y a
des années à mon messager (Maria Valtorta), afin qu'il te le soit dit.
Je le dit aujourd’hui à Toi, Vicaire de mon
Christ et mon serviteur. Oui. Parce que je suis Dieu. Personne n'est plus
grand que moi. Tous sont des serviteurs par rapport à moi : le
Seigneur. Tous ne sont rien devant mon Tout Divin.
Toi, toi au moins, ne sois comme les autres, trop
nombreux. Sépare ta volonté de la leur, afin de ne pas te faire leur
complice. Tu es mon serviteur et ils sont tes serviteurs. Tu es le Chef
Suprême. Ta parole se fond et se lie, en second lieu, uniquement à la mienne
qui, puisque tu me sers avec sainteté et amour, s'unit à la tienne afin que ce soit Dieu qui parle par ta
bouche de Pontife.
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Tu as dans les mains les verges, et dans ton
esprit, la sagesse. Je te les ai données quand tu as été élu. Utilises le
pouvoir et la connaissance comme il te convient, et ne déçois pas ton
Seigneur qui a voulu contresigner ton pontificat d’un don
extraordinaire : La Bonne Nouvelle ré-évangélisée
afin de confirmer l'Évangile qui a traversé les âges, afin de t’aider, ô Père
de la Chrétienté, et d’aider la chrétienté toute entière contre laquelle
s’avance le Dragon maudit.
Ne secoues pas, toi aussi, la tête. Ne dis pas : «Il n'y a pas de
proportion entre le don et le danger caché», comme certains le disent, et
t’incitent à le dire. Ne m’offense pas, Moi qui ai engendré le Verbe. Moi,
qui suis le Tout Puissant, et peut faire tout ce que je veux. Je suis un
père, et si un fils m’obéit, je l'aide. Quel que soit la taille du danger
caché qui l'assaille.
Ne regarde pas le moyen (Maria Valtorta) par lequel te parviens le don de la
Parole qui secoure ceux qui croient, ou ceux qui ont des doutes, ou même ceux
qui ne croient pas.
L'instrument a obéi au service de la Parole et aux ordres reçus de Dieu. Elle
s'est donc adressée à toi, de sorte que tu puisses faire ce que Dieu veut.
Mais si tu rejettes l'instrument, ce n’est pas tellement elle que tu
frapperas et contre qui, étant sans reproche, tu pécheras mais c’est Nous qui te frapperions nous qui
sommes un seul Dieu dans notre merveilleuse Trinité et tu pécherais contre
l’Amour.
Parce que l'Amour, Notre Amour Trinitaire, veut donner à ton Pontificat
ceci : la Parole de Dieu. Et si tu résistes à ma volonté d'amour, tu
répètes le geste des Chefs des prêtres, des synhédristes, des pharisiens, des
sadducéens et des scribes qui ne se plièrent pas à la Charité
évangélisatrice. Ils l’ont persécuté et l’ont condamné avant l'heure marquée
pour son martyre.
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Je te dis : lis encore Jean au
chapitre 11.
Il y est dit que lorsque le Sanhédrin décida de la condamnation de Jésus, il
se retira à Éphraïm. Dieu lui-même se retire quand l'humanité le rejette. Par
conséquent, à partir de ce moment, le sort du temple et de la ville fut
scellé : leur destruction et la persécution de ceux qui avaient
persécuté la Parole. À un acte de
justice et d'amour, répondent l'amour et la justice.
Et moi, qui suis le Seigneur, je te le dis : Toi,
comme vous tous, avez besoin de ma défense encore plus que vos prédécesseurs
ou les agneaux du troupeau au cours de ces vingt siècles. Parce que les
bergers seront d'abord frappés, et que le troupeau sera donc dispersé.
Apaise le Seigneur ton Dieu. Tu le peux. Sois le Pontife. Tu n’as aucune
excuses de ne pas le faire.
N'imite pas Pilate, ou tu auras le sort de
Pilate qui ne fut pas justifié par le lavage symbolique de ses mains. Il a
échoué dans la justice autant, et plus, que s'il avait condamné (Jésus) sans
demander aux autres de le faire à sa place. Plus même, parce qu’ayant le
pouvoir et l'autorité pour le faire, il aurait pu faire taire la voix des
pécheurs.
Ne (re)nies pas Celui qui parle dans l’œuvre.
Ce serait un jugement pour toi. Et le reconnaissant, sers-le en le faisant
connaître. Ce sera ta gloire. Ne méprise pas cet avertissement, même s’il
vient à toi par l'intermédiaire d'une créature. D'autres de tes prédécesseurs
ont écouté mes instruments. Et si l'Église romaine est encore là, c'est parce
qu'un Souverain Pontife lui-même s’en est remis à Catherine.
Sois juste, de sorte que tu puisses avoir ton Seigneur comme allié contre
l'Antéchrist qui avance.
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À moi
(Maria Valtorta) :
« L'Esprit parle où il doit : à l’esprit Mais l'homme
n'est pas seulement esprit Il y a trop de choses qui pèsent sur son esprit.
Tu pourras confier ces paroles à son conseiller,
et si cela ne suffisait pas, le ciel tout entier en pleurerait ».
Je demande : « Comment les donner ? Il m’est impossible de le
faire ».
Réponse : « Quelqu'un va venir prendre ces mots et, par ma volonté,
les apportera sans délai au confesseur et conseiller du pape Pie
(XII) ».
Je pense : «Je vais avoir des ennuis pour ça ! ».
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