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"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

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Catéchisme de l’Église catholique
Première partie : la profession de foi
Deuxième section : La profession de Foi chrétienne


Jésus et Israël - Jésus et la Loi - Jésus et le Temple - Jésus et la foi d’Israël

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Liste des sigles


Chapitre 2 : Je crois en Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu

Article 4 - "Jésus-Christ a souffert sous PONCE PILATE, il a été crucifié, il est mort, il a été enseveli"

571
Le mystère pascal de la Croix et de la Résurrection du Christ est au centre de la Bonne Nouvelle que les apôtres, et l’Église à leur suite, doivent annoncer au monde. Le dessein sauveur de Dieu s’est accompli "une fois pour toutes" (Hébreux 9, 26) par la mort rédemptrice de son Fils Jésus-Christ.         

572
L’Église reste fidèle à "l’interprétation de toutes les Écritures" donnée par Jésus lui-même avant comme après sa Pâque : "Ne fallait-il pas que le Messie endurât ces souffrances pour entrer dans sa gloire ?" (Luc 24, 26-27. 44-45). Les souffrances de Jésus ont pris leur forme historique concrète du fait qu’il a été "rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes" (Marc 8, 31) qui l’ont "livré aux païens pour être bafoué, flagellé et mis en croix" (Matthieu 20, 19).

573
La foi peut donc essayer de scruter les circonstances de la mort de Jésus, transmises fidèlement par les Évangiles (cf. Dei Verbum 19) et éclairées par d’autres sources historiques, pour mieux comprendre le sens de la Rédemption.

Paragraphe 1. Jésus et Israël       
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574

Dès les débuts du ministère public de Jésus, des Pharisiens et des partisans d’Hérode, avec des prêtres et des scribes, se sont mis d’accord pour le perdre (cf. Marc 3, 6). Par certains de ses actes (expulsions de démons, cf. Matthieu 12, 24 ; pardon des péchés, cf. Marc 2, 7 ; guérisons le jour du sabbat, cf. Marc 3, 1-6 ; interprétation originale des préceptes de pureté de la Loi, cf. Marc 7, 14-23 ; familiarité avec les publicains et les pécheurs publics, cf. Marc 2, 14-17) Jésus a semblé à certains, mal intentionnés, suspect de possession (cf. Marc 3, 22 ; Jean 8, 48 ; 10, 20). On l’accuse de blasphème (cf. Marc 2, 7 ; Jean 5, 18 ; 10, 33) et de faux prophétisme (cf. Jean 7, 12 ; 7, 52), crimes religieux que la Loi châtiait par la peine de mort sous forme de lapidation (cf. Jean 8, 59 ; 10, 31).        

575
Bien des actes et des paroles de Jésus ont donc été un "signe de contradiction" (Luc 2, 34) pour les autorités religieuses de Jérusalem, celles que l’Évangile de S. Jean appelle souvent "les Juifs" (cf. Jean 1, 19 ; 2, 18 ; 5, 10 ; 7, 13 ; 9, 22 ; 18, 12 ; 19, 38 ; 20, 19), plus encore que pour le commun du Peuple de Dieu (cf. Jean 7, 48-49). Certes, ses rapports avec les Pharisiens ne furent pas uniquement polémiques. Ce sont des Pharisiens qui le préviennent du danger qu’il court (cf. Luc 13, 31). Jésus loue certains d’entre eux comme le scribe de Marc 12, 34 et il mange à plusieurs reprises chez des Pharisiens (cf. Luc 7, 36 ; 14, 1). Jésus confirme des doctrines partagées par cette élite religieuse du Peuple de Dieu : la résurrection des morts (cf. Matthieu 22, 23-34 ; Luc 20, 39), les formes de piété (aumône, jeûne et prière, cf. Matthieu 6, 18) et l’habitude de s’adresser à Dieu comme Père, le caractère central du commandement de l’amour de Dieu et du prochain (cf. Marc 12, 28-34). 

576
Aux yeux de beaucoup en Israël, Jésus semble agir contre les institutions essentielles du Peuple élu : 
– La soumission à la Loi dans l’intégralité de ses préceptes écrits et, pour les Pharisiens, dans l’interprétation de la tradition orale.   
– La centralité du Temple de Jérusalem comme lieu saint où Dieu habite d’une manière privilégiée.  
– La foi dans le Dieu unique dont aucun homme ne peut partager la gloire.         

I. Jésus et la Loi    
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577

Jésus a fait une mise en garde solennelle au début du Sermon sur la Montagne où Il a présenté la Loi donnée par Dieu au Sinaï lors de la Première alliance à la lumière de la grâce de la Nouvelle Alliance :       

N’allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, avant que ne passent le ciel et la terre, pas un i, pas un point sur l’i ne passera de la Loi, que tout ne soit réalisé. Celui donc qui violera l’un de ces moindres préceptes, sera tenu pour moindre dans le Royaume des cieux ; au contraire, celui qui les exécutera et les enseignera, celui-là sera tenu pour grand dans le Royaume de cieux" (Matthieu 5, 17-19).
    

578
Jésus, le Messie d’Israël, le plus grand donc dans le Royaume des cieux, se devait d’accomplir la Loi en l’exécutant dans son intégralité jusque dans ses moindres préceptes selon ses propres paroles. Il est même le seul à avoir pu le faire parfaitement (cf. Jean 8,46). Les Juifs, de leur propre aveu, n’ont jamais pu accomplir la Loi dans son intégralité sans en violer le moindre précepte (cf. Jean 7,19 ; Actes 13,38-41 ; 15, 10). C’est pourquoi à chaque fête annuelle de l’Expiation, les enfants d’Israël demandent à Dieu pardon pour leurs transgressions de la Loi. En effet, la Loi constitue un tout et, comme le rappelle S. Jacques, "aurait-on observé la Loi tout entière, si l’on commet un écart sur un seul point, c’est du tout que l’on devient justiciable" (Jacques 2,10 ; cf. Galates 3,10 ; 5,3). 

579
Ce principe de l’intégralité de l’observance de la Loi, non seulement dans sa lettre mais dans son esprit, était cher aux Pharisiens. En le dégageant pour Israël, ils ont conduit beaucoup de Juifs du temps de Jésus à un zèle religieux extrême (cf. Romains 10, 2). Celui-ci, s’il ne voulait pas se résoudre en une casuistique "hypocrite" (cf. Matthieu 15, 3-7 ; Luc 11, 39-54), ne pouvait que préparer le Peuple à cette intervention de Dieu inouïe que sera l’exécution parfaite de la Loi par le seul Juste à la place de tous les pécheurs (cf. Isaïe 53, 11 ; Hébreux 9, 15).           

580
L’accomplissement parfait de la Loi ne pouvait être l’œuvre que du divin Législateur né sujet de la Loi en la personne du Fils (cf. Galates 4, 4). En Jésus, la Loi n’apparaît plus gravée sur des tables de pierre mais "au fond du cœur" (Jérémie 31, 33) du Serviteur qui, parce qu’il "apporte fidèlement le droit" (Isaïe 42, 3) est devenu "l’alliance du peuple" (Isaïe 42, 6). Jésus accomplit la Loi jusqu’à prendre sur Lui "la malédiction de la Loi" (Galates 3, 13) encourue par ceux qui ne "pratiquent pas tous les préceptes de la Loi" (Galates 3, 10) car "la mort du Christ a eu lieu pour racheter les transgressions de la Première alliance" (Hébreux 9, 15).           

581
Jésus est apparu aux yeux des Juifs et de leurs chefs spirituels comme un "rabbi" (cf. Jean 11, 38 ; 3, 2 ; Matthieu 22, 23-24. 34-36). Il a souvent argumenté dans le cadre de l’interprétation rabbinique de la Loi (cf. Matthieu 12, 5 ; 9, 12 ; Marc 2, 23– 27 ; Luc 6, 6-9 ; Jean 7, 22-23). Mais en même temps, Jésus ne pouvait que heurter les docteurs de la Loi car il ne se contentait pas de proposer son interprétation parmi les leurs, "il enseignait comme quelqu’un qui a autorité et non pas comme les scribes" (Matthieu 7, 28-29). En lui, c’est la même Parole de Dieu qui avait retenti au Sinaï pour donner à Moïse la Loi écrite qui se fait entendre de nouveau sur la Montagne des Béatitudes (cf. Matthieu 5, 1). Elle n’abolit pas la Loi mais l’accomplit en fournissant de manière divine son interprétation ultime : "Vous avez appris qu’il a été dit aux ancêtres (...) moi je vous dis" (Matthieu 5, 33-34). Avec cette même autorité divine, il désavoue certaines "traditions humaines" (Marc 7, 8) des Pharisiens qui "annulent la Parole de Dieu" (Marc 7, 13).         

582
Allant plus loin, Jésus accomplit la Loi sur la pureté des aliments, si importante dans la vie quotidienne juive, en dévoilant son sens "pédagogique" (cf. Galates 3, 24) par une interprétation divine : "Rien de ce qui pénètre du dehors dans l’homme ne peut le souiller (...) – ainsi il déclarait purs tous les aliments. Ce qui sort de l’homme, voilà ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, du cœur des hommes que sortent les desseins pervers" (Marc 7, 18-21). En délivrant avec autorité divine l’interprétation définitive de la Loi, Jésus s’est trouvé affronté à certains docteurs de la Loi qui ne recevaient pas son interprétation de la Loi garantie pourtant par les signes divins qui l’accompagnaient (cf. Jean 5, 36 ; 10, 25. 37-38 ; 12, 37). Ceci vaut particulièrement pour la question du sabbat : Jésus rappelle, souvent avec des arguments rabbiniques (cf. Marc 2, 25-27 ; Jean 7, 22-24), que le repos du sabbat n’est pas troublé par le service de Dieu (cf. Matthieu 12, 5 ; Nombres 28, 9) ou du prochain (cf. Luc 13, 15-16 ; 14, 3-4) qu’accomplissent ses guérisons.     

II. Jésus et le Temple        
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583

Jésus, comme les prophètes avant lui, a professé pour le Temple de Jérusalem le plus profond respect. Il y a été présenté par Joseph et Marie quarante jours après sa naissance (cf. Luc 2, 22-39). A l’âge de douze ans, il décide de rester dans le Temple pour rappeler à ses parents qu’il se doit aux affaires de son Père (cf. Luc 2, 46-49). Il y est monté chaque année au moins pour la Pâque pendant sa vie cachée (cf. Luc 2, 41) ; son ministère public lui-même a été rythmé par ses pèlerinages à Jérusalem pour les grandes fêtes juives (cf. Jean 2, 13-14 ; 5, 1. 14 ; 7, 1. 10. 14 ; 8, 2 ; 10, 22-23). 

584
Jésus est monté au Temple comme au lieu privilégié de la rencontre de Dieu. Le Temple est pour lui la demeure de son Père, une maison de prière, et il s’indigne de ce que son parvis extérieur soit devenu un lieu de trafic (cf. Matthieu 21, 13). S’il chasse les marchands du Temple, c’est par amour jaloux pour son Père : "Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce. Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : ‘Le zèle pour ta maison me dévorera’ (Ps 69, 10)" (Jean 2, 16-17). Après sa Résurrection, les apôtres ont gardé un respect religieux pour le Temple (cf. Actes 2, 46 ; 3, 1 ; 5, 20. 21 ; etc.).         

585
Au seuil de sa passion, Jésus a cependant annoncé la ruine de ce splendide édifice dont il ne restera plus pierre sur pierre (cf. Matthieu 24, 1-2). Il y a ici annonce d’un signe des derniers temps qui vont s’ouvrir avec sa propre Pâque (cf. Matthieu 24, 3 ; Luc 13, 35). Mais cette prophétie a pu être rapportée de manière déformée par de faux témoins lors de son interrogatoire chez le grand prêtre (cf. Marc 14, 57-58) et lui être renvoyée comme injure lorsqu’il était cloué sur la croix (cf. Matthieu 27, 39-40).   

586
Loin d’avoir été hostile au Temple (cf. Matthieu 8, 4 ; 23, 21 ; Luc 17, 14 ; Jean 4, 22) où il a donné l’essentiel de son enseignement (cf. Jean 18, 20), Jésus a voulu payer l’impôt du Temple en s’associant Pierre (cf. Matthieu 17, 24-27) qu’il venait de poser comme fondement pour son Église à venir (cf. Matthieu 16, 18). Plus encore, il s’est identifié au Temple en se présentant comme la demeure définitive de Dieu parmi les hommes (cf. Jean 2, 21 ; Matthieu 12, 6). C’est pourquoi sa mise à mort corporelle (cf. Jean 2, 18-22) annonce la destruction du Temple qui manifestera l’entrée dans un nouvel âge de l’histoire du salut : "L’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père" (Jean 4, 21 ; cf. Jean 4, 23-24 ; Matthieu 27, 51 ; Hébreux 9, 11 ; Apocalypse 21, 22).         

III. Jésus et la foi d’Israël au Dieu Unique et Sauveur   
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587

Si la Loi et le Temple de Jérusalem ont pu être occasion de "contradiction" (cf. Luc 2, 34) de la part de Jésus pour les autorités religieuses d’Israël, c’est son rôle dans la rédemption des péchés, œuvre divine par excellence, qui a été pour elles la véritable pierre d’achoppement (cf. Luc 20, 17-18 ; Ps 118, 22).    

588
Jésus a scandalisé les Pharisiens en mangeant avec les publicains et les pécheurs (cf. Luc 5, 30) aussi familièrement qu’avec eux-mêmes (cf. Luc 7, 36 ; 11, 37 ; 14, 1). Contre ceux d’entre eux "qui se flattaient d’être des justes et n’avaient que mépris pour les autres" (Luc 18, 9 ; cf. Jean 7, 49 ; 9, 34), Jésus a affirmé : "Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs au repentir" (Luc 5, 32). Il est allé plus loin en proclamant face aux Pharisiens que, le péché étant universel (cf. Jean 8, 33-36), ceux qui prétendent ne pas avoir besoin de salut s’aveuglent sur eux-mêmes (cf. Jean 9, 40-41).       

589
Jésus a surtout scandalisé parce qu’Il a identifié sa conduite miséricordieuse envers les pécheurs avec l’attitude de Dieu Lui-même à leur égard (cf. Matthieu 9, 13 ; Os 6, 6). Il est allé jusqu’à laisser entendre qu’en partageant la table des pécheurs (cf. Luc 15, 1-2), Il les admettait au banquet messianique (cf. Luc 15, 23-32). Mais c’est tout particulièrement en pardonnant les péchés que Jésus a mis les autorités religieuses d’Israël devant un dilemme. Ne diraient-elles pas avec justesse dans leur effroi : "Dieu seul peut pardonner les péchés" (Marc 2, 7) ? En pardonnant les péchés, ou bien Jésus blasphème car c’est un homme qui se fait l’égal de Dieu (cf. Jean 5, 18 ; 10, 33), ou bien Il dit vrai et sa personne rend présent et révèle le nom de Dieu (cf. Jean 17, 6. 26).

590
Seule l’identité divine de la personne de Jésus peut justifier une exigence aussi absolue que celle-ci : "Celui qui n’est pas avec moi est contre moi" (Matthieu 12, 30) ; de même quand Il dit qu’il y a en Lui "plus que Jonas, (...) plus que Salomon" (Matthieu 12, 41-42), "plus que le Temple" (Matthieu 12, 6) ; quand Il rappelle à son sujet que David a appelé le Messie son Seigneur (cf. Matthieu 12, 36. 37), quand Il affirme : "Avant qu’Abraham fut, Je Suis" (Jean 8, 58) ; et même : "Le Père et moi nous sommes un" (Jean 10, 30).

591 Jésus a demandé aux autorités religieuses de Jérusalem de croire en Lui à cause des œuvres de son Père qu’Il accomplit (cf. Jean 10, 36-38). Mais un tel acte de foi devait passer par une mystérieuse mort à soi-même pour une nouvelle "naissance d’en haut" (Jean 3, 7) dans l’attirance de la grâce divine (cf. Jean 6, 44). Une telle exigence de conversion face à un accomplissement si surprenant des promesses (cf. Isaïe 53, 1) permet de comprendre la tragique méprise du Sanhédrin estimant que Jésus méritait la mort comme blasphémateur (cf. Marc 3, 6 ; Matthieu 26, 64-66). Ses membres agissaient ainsi à la fois par ignorance (cf. Luc 23, 34 ; Actes 3, 17-18) et par l’endurcissement (cf. Marc 3, 5 ; Romains 11, 25) de l’incrédulité (cf. Romains 11, 20).


En bref       
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592 
Jésus n’a pas aboli la Loi du Sinaï, mais Il l’a accomplie (cf. Matthieu 5, 17-19) avec une telle perfection (cf. Jean 8, 46) qu’Il en révèle le sens ultime (cf. Matthieu 5, 33) et qu’Il rachète les transgressions contre elle (cf. Hébreux 9, 15).    

593 
Jésus a vénéré le Temple en y montant aux fêtes juives de pèlerinage et Il a aimé d’un amour jaloux cette demeure de Dieu parmi les hommes. Le Temple préfigure son mystère. S’Il annonce sa destruction, c’est comme manifestation de sa propre mise à mort et de l’entrée dans un nouvel âge de l’histoire du salut, où son Corps sera le Temple définitif.     

594 
Jésus a posé des actes, tel le pardon des péchés, qui L’ont manifesté comme étant le Dieu Sauveur lui-même (cf. Jean 5, 16-18). Certains Juifs, qui, ne reconnaissant pas le Dieu fait homme (cf. Jean 1, 14), voyaient en Lui un homme qui se fait Dieu (cf. Jean 10, 33), L’ont jugé comme un blasphémateur.

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