L'œuvre de Maria Valtorta
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Le Paradis, le Ciel.
voir aussi
- Limbes - Purgatoire - Enfer

Le Paradis

Extraits de "La Vierge des Derniers Temps", René Laurentin, François-Michel Debroise, Salvator 2014.

De tous temps les hommes ont postulé l’existence d’une vie bienheureuse après la mort, pour les justes ou les héros. Mais l’incroyance nie ou doute de la survivance au-delà de la mort si ce n’est dans les souvenirs que l’homme méritant laisse derrière lui. Pour l’Église catholique, le Paradis céleste nous introduit dans la société des anges avant même la résurrection des corps et le jugement dernier[1]. "Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis" promet Jésus à Dismas le bon larron[2].      

Au Paradis, nous serons, et pour toujours, "semblables à Dieu" que nous verrons face à face. Cette vie parfaite avec la Sainte Trinité, la Vierge Marie, les anges et tous les bienheureux constitue le Ciel
[3]. Ce lieu dépasse toute compréhension et toute représentation exacte. L’Écriture n’emploie que des images pour nous le décrire[4].    

Pour le chrétien, il y a deux paradis distincts : le paradis terrestre perdu par la faute d’Adam et Ève et le Paradis céleste, vers lequel nous allons après notre mort et pour l’éternité, mais pas tous, selon notre choix. En effet, par la Rédemption, le paradis céleste nous reste promis : directement pour un petit nombre d’entre nous, après une période de purification pour la plupart, jamais pour ceux qui refusent volontairement les bienfaits de Dieu
[5].    

Dans le paradis terrestre, ou paradis perdu, L’homme était destiné à naître d’un humain, mais il n’était pas destiné à mourir. Il devait passer du paradis terrestre au paradis céleste où il jouirait de Dieu en plénitude
[6]. L’Assomption de Marie en témoigne dit Jésus à Maria Valtorta[7] et l’Esprit saint confie que la Vierge Marie est le paradis terrestre retrouvé : en l’âme de Marie "Dieu s’est complu à converser avec l’Innocence, dans la paix d’un esprit ignorant les fièvres de la luxure. Marie écouta la Lumière, la Sagesse, la Vérité"[8].  

"Ô jardin de délices, s’exclame-t-il, jardin vaste, pur et beau, où tout ce qui existe est don de Dieu ! […] Lieu de délices où prend naissance le fleuve de grâces qui se divise en quatre branches
[9] ; la première, d’adoration de l’Éternel ; la deuxième, d’amour pour le prochain ; la troisième, de compassion pour les fils prodigues ou égarés ; la quatrième, de miséricorde pour toutes les misères des vivants et des trépassés".          

Cette dictée fait écho au séjour de délectation évoqué par saint Jean Damascène (676-749) : "Dieu, touché de miséricorde, a créé un ciel nouveau, une terre nouvelle, où il habiterait, lui que rien ne peut contenir. Ce ciel et cette terre, c’est la bienheureuse et mille fois bénie Vierge Marie. Que ce monde est magnifique! C’est une terre où l’épine du péché n’a jamais poussé".        

Le Paradis a sa plénitude dans l’au-delà, mais il est accessible dès cette vie. Ce que rappelle Jésus à Maria Valtorta qui a un ardent désir de la félicité éternelle
[10] : "Qu’est-ce que le paradis ? La possession et la connaissance de Dieu. Ne me possèdes-tu et ne me connais-tu pas d’ores et déjà, alors que tu es encore dans la chair, d’une manière presque semblable à celle qu’ont les purs esprits de moi ? Tu peux donc rester ici-bas encore un peu de temps et me servir".   

Plus tard, la voyante confie
[11] : "Ce n’est pas vrai qu’on meurt. On vit, d’une vie multipliée par dix, d’une double vie, en tant qu’homme et en tant que bienheureux : la vie de la terre et la vie du ciel. On atteint et on surpasse la vie sans défaut, sans handicap ni limites que Toi, le Dieu créateur un et trine, avais donnée à Adam en prélude à la Vie qu’il aurait après son assomption vers Toi, cette vie dont il devait jouir au ciel après un paisible passage du paradis terrestre à celui du ciel, un passage effectué dans les bras pleins d’amour des anges, à l’instar de ce que fut le doux sommeil et la douce assomption de Marie au ciel".    

Le 10 janvier 1944, alors qu’elle communie, Maria Valtorta a la vision bienheureuse du Paradis pendant plus d’une heure. Au contact de la Vierge Marie, elle se sent enveloppée d’une lumière dorée d’une douceur inexprimable. Elle ne quitte pas sa chambre, mais le plafond disparaît laissant voir les cieux infinis de Dieu. L’Esprit saint lui apparaît sous forme de colombe d’où irradie une vive lumière. L’Amour flamboyant suspendu au-dessus d’elle l’invite à regarder plus haut. Elle voit le Père, distinctement, bien que les traits de sa figure soient d’une lumière immatérielle. Il est d’une beauté surhumaine qu’elle ne peut écrire.     

Jésus apparaît "extraordinairement beau, vigoureux, imposant, parfait, resplendissant". Il est véritablement le Roi d’une majesté redoutable dont parle le cantique du Dies irae, dies illa, note Maria Valtorta
[12].    

Elle voit l’Église céleste, l’Église triomphante réunie dans une vallée bienheureuse : la multitude de ceux qui sont marqués du sceau de l’Agneau selon l’Apocalypse 7. Ils sont lumière. "D’une lumière qui est chant. Un chant qui est adoration. Une adoration qui est béatitude". Elle ne peut rapporter l’alléluia de cette multitude : "un alléluia puissant et pourtant doux comme une caresse. Tout rit et resplendit de manière encore plus vive à chaque hosanna de la foule à son Dieu" conclut-elle.       

La multitude des saints ne cesse pas d’agir pour nous. Leur paradis a deux facettes : l’une regarde Dieu et en fait leurs délices. L’autre est tournée vers leurs frères. Cette charité vigilante et aimante ne cessera pas avant que le dernier homme ait fini de lutter sur terre. Les saints prient Dieu pour qu’ils puissent nous venir en aide et c’est pour eux une grande joie quand Dieu leur ordonne de le faire
[13].          

L’Église l’affirme
[14] : "Dans la gloire du ciel, les bienheureux continuent d’accomplir avec joie la volonté de Dieu par rapport aux autres hommes et à la création toute entière. Déjà ils règnent avec le Christ ; avec Lui "ils régneront pour les siècles des siècles[15]".         

Quelques temps plus tard, la vision du Paradis se renouvelle
[16]. Maria Valtorta est emportée en songe corps et âme. Elle comprend ce qui fait la beauté du Ciel, sa nature, sa lumière, son chant. Tout, en somme, et même ses œuvres qui informent, règlent et pourvoient à tout l’univers créé. Bref, Dieu même, comble de l’Amour. Elle assiste à la création des âmes par Dieu et aux jugements particuliers de Jésus.           

Le Christ commente
[17] : "Vous ne savez presque plus imaginer la beauté du Paradis tant cela vous semble être une fable, et vous dissimulez votre incapacité sous une avalanche de mots dont le sens est le suivant : L’on ne peut décrire le paradis parce qu’il est Pensée. Pensée ? Non, il est réalité ! Parle, dit-il à Maria Valtorta, toi, qui y es monté et dis si le paradis est simplement une pensée ou bien une réalité spirituelle, une réalité de lumière, de chant, de joie et de beauté. Dis-leur, ce que vaut le paradis et comment la souffrance, la pauvreté ou la maladie doivent être saluées d’un sourire à la pensée de ce lieu où la Joie sans fin les attend".          

Le Paradis est donc réel et non virtuel. Sa nature n’est cependant pas compréhensible avec des référents terrestres. "À cause de sa transcendance, dit l’Église catholique
[18], Dieu ne peut être vu tel qu’Il est que lorsqu’il ouvre lui-même son mystère à la contemplation immédiate de l’homme et qu’Il lui en donne la capacité. Cette contemplation de Dieu dans sa gloire céleste est appelée par l’Église la vision béatifique". 

En contemplant le Paradis
[19], Maria Valtorta remarque aux confins du Ciel, une âme moins brillante, et plus hésitante, partagée entre la contemplation de Dieu et le regard vers la voyante : c’est sa mère sur le point de terminer sa purification. Cette vision dévoile le lien et la graduation entre Purgatoire et Paradis. Le premier est transitoire et temporaire. Le second est définitif et éternel.

Dans "L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
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 Parabole du riche et du pauvre Lazare - le Paradis et l’Enfer (Luc 16,19-31) 3.52  

 "est descendu aux enfers" 3.55          

 La vue de Dieu, la possession de Dieu, sont les sources d'une béatitude tellement infinie qu'il ne subsiste pas de peine pour les bienheureux. 5.66           

 Beaucoup seront avec Moi dans le Paradis. Certains auront la récompense après l'expiation, d'autres sitôt après la mort, mais la récompense sera telle que comme vous oublierez la Terre et ses douleurs, ainsi vous oublierez le Purgatoire avec ses nostalgies pénitentielles d'amour 6.115         

     I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Ce ne sont pas les pensées d'ici, dans aucun des trois royaumes. Dans l'Enfer, la haine et la punition provoquent un aveuglement féroce. Dans le Purgatoire, la soif d'expiation anéantit toute autre pensée. Dans les Limbes, la bienheureuse attente des justes n'est profanée par aucune sensualité. La Terre est au loin avec ses misères; elle n'est proche que pour ses besoins surnaturels, besoins des âmes, non besoins d'objets. 6.148          

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif La Vierge Marie : Quelle félicité s’est répandue dans tous les royaumes de Dieu : dans le Paradis, dans le Purgatoire, dans les Limbes 10.16

Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta.       
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Cahiers de 1943
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   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF    I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Puce.gif 1er juillet : Maintenant je comprends véritablement ce que veut dire ‘Paradis’. Cela veut dire vivre en voyant toujours ce Soleil, Un et Trin.

Cahiers de 1944
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   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF    I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Puce.gif 10 janvier : Vision du Paradis : Que c’est beau ! Que c’est beau ! Comme ce que je vois est beau !

    I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF    I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Puce.gif 25 mai : Vision du paradis, où règne l’Amour et auquel ne peuvent accéder que les "vivants" dont parle Isaïe, autrement dit ceux qui ont effacé leurs fautes par la charité. L’écrivain voit le Père créer les âmes; le Fils juger les morts ; l’Esprit Saint, la Vierge, les anges et les bienheureux.

Cahiers de 1945 à 1950
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À venir.

Livre d’Azarias
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À venir.

Leçons sur l’épître de saint Paul aux romains
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À venir.


Dans les textes fondamentaux chrétiens

Dans la Bible
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- Mes chers amis, nous sommes maintenant enfants de Dieu, mais ce que nous deviendrons n’est pas encore clairement révélé. Cependant, nous savons ceci: quand le Christ paraîtra, nous deviendrons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. (1 Jean 3,2)   

- À présent, je ne connais qu’incomplètement; mais alors, je connaîtrai Dieu complètement, comme lui-même me connaît. (1 Corinthiens 13,12)           

- Il ne s’y trouvera plus rien qui soit frappé par la malédiction de Dieu. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville, et les serviteurs de Dieu l’adoreront. Ils verront sa face, et son nom sera inscrit sur leurs fronts (Apocalypse 22,3-4)


Dans le catéchisme de l'Église catholique
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- L'Homme au Paradis (374)       

-
Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, et qui sont parfaitement purifiés, vivent pour toujours avec le Christ. Ils sont pour toujours semblables à Dieu, parce qu’ils le voient tel qu’il est,  face à face. (1023)


Dans d'autres sources
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 Les Mystiques parlent du Ciel : Extraits du Dictionnaire de Théologie Catholique publié par JesusMarie.free.


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Fiche mise à jour 23/12/2017.

 



[1] Catéchisme de l’Église catholique, § 1023 et suivants.

[2] Cf. Luc 23, 42-43.

[3] Catéchisme de l’Église catholique, § 1024.

[4] Ibid. § 1027.

[5] René Laurentin, René Lejeune, Message et pédagogie de Marie à Medjugorje. Corpus chronologique des messages, François-Xavier de Guibert, 1990, message du 10 janvier 1983.

[6] Maria Valtorta, Leçons sur l’épître de saint Paul aux romains, CEV, 1999, Leçon 20.

[7] Ibid., Cahiers, 18 décembre 1943.

[8] Ibid. Leçons sur l’épître de saint Paul aux romains, Leçon 16.

[9] cf. Genèse 2, 10.

[10] Maria Valtorta, Cahiers, CEV, 2003, 14 novembre 1944.

[11] Ibid., 8 juillet 1945.

[12] "Jour de colère que ce jour-là". Inspiré du Livre de Sophonie 1, 15, ce cantique faisait partie des messes de Requiem. Il décrit le Jugement dernier par le "Rex treméndæ majestátis", le Roi d’une majesté redoutable.

[13] Maria Valtorta, Cahiers, CEV, 2003, 10 août 1944.

[14] Catéchisme de l’Église catholique, § 1029.

[15] Cf. Apocalypse 22, 5 - Matthieu 25, 21. 23.

[16] Maria Valtorta, Cahiers, 25 mai 1944.

[17] Ibid., 20 juillet 1944.

[18] Catéchisme de l’Église catholique, § 1028.

[19] Maria Valtorta, Cahiers, 1er novembre 1944