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Texte original.

Accueil >> Plan du site >> Index des leçons sur l'épître de saint Paul aux Romains.

Traduction automatique de cette fiche :
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Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains.
Leçon n°14.
Réponse à une objection de Maria Valtorta sur la leçon n°3.






















Les lois de l’Univers divin, Jean-Marcel Gaudreault.



Dictée du lundi 2 février 1948.

87> L'Auteur Très-Divin[1], en réponse à mon objection concernant une phrase de la dictée du 6 janvier 1948 (cf. Leçon n° 3) : "L'Arche très aimée (Marie)... qui Nous contient, comme Nous la contenons"[2], me dit :      

 Il est dit que le corps de l'homme est le temple de l'Esprit-Saint
[3]. C'est une vérité, et il faut la croire. C'est une vérité qui vous stimule à vivre une vie de perfection, afin de mériter de posséder l'Hôte divin, l'Esprit éternel qui vit dans l'âme des justes. Mais il ne faut pas croire que seulement cette Troisième Personne demeure en vous. C'est elle qui est nommée parce qu'elle embrasse et contient les Deux qui la précèdent. Mais puisque l'Unité-Trinité est indivisible, là où se trouve l'Une de ces trois Personnes, les Autres s'y trouvent aussi. De ce fait, si l'Esprit Saint demeure en vous, en vous demeure aussi l'Amour tout entier, c'est-à-dire Dieu Un et Trine.         

 Il est dit : "L'Esprit du Seigneur emplit le monde entier
[4]". Le monde entier. Depuis toujours. Et pour toujours. Dieu suit le monde dans ses diverses évolutions, qui sont toutes décrétées par son vouloir divin[5]. Oui, elles sont voulues de Dieu. Il ne s'agit pas d'auto-évolutions, mais d'évolutions décrétées par le Créateur, le Seigneur Tout-Puissant, l'Éternel. 

 Il est dit aussi: "L'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux
[6]". C'est une des premières phrases de la merveilleuse histoire de la Création. Dieu était déjà. Il a toujours été. C'est par son Être qu'il a pu créer le tout à partir du rien, l'ordre à partir du désordre, l'achevé à partir du non achevé, le formé à partir du non formé, par la loi de sa science et de sa sagesse ultra puissantes. Du chaos sortit l'univers. À partir de l'anarchie des éléments et de vapeurs chargées de molécules entremêlées, "Dieu créa le Ciel et la Terre", et de suite son Esprit "se mouvait au-dessus des eaux". 

Au fur et à mesure que les œuvres de la Création s'accomplissaient, "l'Esprit du Seigneur" planait au-dessus d'elles avec ses lois et ses providences. Œuvres successives et toujours plus puissantes. C'est d'abord le chaos qui se sépare.       

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88> On pourrait dire qu'il se range par familles : le solide avec le solide, de façon à former le globe de la Terre en tant que planète, l'humide avec l'humide pour former par ordre de succession les mers, les lacs, les rivières et les ruisseaux. Ensuite apparait la lumière, première chose à avoir été créée à partir non pas d'éléments déjà existants dans le chaos, mais avec son pouvoir à elle, à partir de rien.

Comme il n'y avait pas de lumière, "les ténèbres couvraient la face de l'abîme
[7]", c'est-à-dire qu'elles couvraient le chaos dans lequel se heurtaient de façon confuse des masses de vapeurs chargées d'humidité, de gaz et de molécules. Et Dieu créa la lumière. Sa lumière. À l'univers qui, par son vouloir émergeait du néant, Dieu a accordé sa qualité, son attribut, l'un de ses attributs : la lumière.         

Dieu est Lumière
[8]. Il est le Père de la Lumière et de toutes les lumières. Et la Terre, première créature de Dieu, reçoit de son Créateur le don de la lumière. Semblablement l'homme – perfection de la création, et dernière des œuvres réalisées par Dieu au cours des six journées à la fin desquelles "Dieu se reposa" – reçoit de Dieu l'attribut qui le rend semblable à son Créateur: l'esprit libre, immortel, le souffle divin. Ce souffle est transmis à la matière pour qu'elle soit animée de la vie divine et acquière le droit au Ciel, à la Demeure du Père.   

Dans son extrême bonté, Dieu le Père de toute bonté avait déjà préparé pour l'esprit de l'homme la plénitude de la Vie et de ses dons. C'est par son Christ qu'il l'a fait. Et le Christ viendra lorsque l'heure de sa venue aura sonné, et que les hommes auront la plénitude de la Vie, de la Grâce et de l'Union, par les mérites du Christ, et grâce aux Sacrements qui par lui seront institués.   

Mais ce n'est pas dans cette leçon que je vais te parler de ce don ultime et suprême
[9]. Ici, j'ai plutôt l'intention de t'instruire au sujet du doute qui te fait craindre d'avoir mal compris et mal écrit, pour t'enlever ce doute et pour que tu acquières la sagesse.     

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89>  Le corps de l'homme est animé du souffle divin. Ceci est vrai pour chaque homme. L'Esprit de Dieu s'étend sur chaque homme, et pénètre en chaque homme avec les droits d'un Roi et l'amour d'un Père Créateur. Même avant la Rédemption, l'Esprit du Seigneur – l'Amour – fut guide des patriarches, et maître des prophètes et des justes. Sa voix retentit dans les esprits depuis le commencement des temps. Elle retentit et elle retentira. Ceci parce que la Providence de Dieu Créateur ne veut refuser à personne la direction dont il a besoin[10]. Et plus l'homme est mû par la bonne volonté d'honorer et de servir l'Être Suprême, plus cette direction augmente. Cet Être Suprême auquel les religions prêtent différentes physionomies, et que les peuples nomment de différentes façons, est ressenti par les croyants de tous ces peuples comme très vivant et comme digne de toute adoration.       

Dieu aurait pu habiter dans l'homme de façon parfaite si l'homme n'avait pas péché. Par la Passion du Christ et par votre appartenance à son Église, l'Ordre est à nouveau rétabli. Et la Grâce de l'inhabitation de Dieu, du Règne de Dieu en vous, vous est de nouveau accordée.    

De même que votre âme est en vous, (bien qu'elle vous contienne, étant chose supérieure à la chair à cause de son origine et de son immortalité), ainsi vous contenez Dieu dans le temple de votre corps dans lequel se trouve – tel un Saint des Saints – votre âme en état de grâce. Mais Dieu vous enveloppe puisqu'il est l'Infini qui dans son Immensité enveloppe tous ses bien-aimés.          

Ceci étant dit, je te pose la question suivante : si vous, pécheurs que vous êtes, pouvez avoir l'Esprit Saint en vous, c'est-à-dire dans le temple de votre corps, est-il encore permis de croire que Marie n'avait pas Dieu en elle en même temps qu'elle était en lui ? En vous, pécheurs, demeure la cicatrice de la grosse plaie du péché originel, avec ses mauvais appétits qui parfois troublent même les êtres les plus héroïques dans le Bien. Malgré cela vous avez en vous la Charité qui vous embrasse. Au fur et à mesure qu'augmente votre propre charité vous fusionnez toujours plus avec elle. Vous vous retrouvez donc dans la Charité, en qui se trouve tout ce qui est saint.

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90>  Marie, c'est celle que la divine Pensée – Vouloir et Pouvoir parfaits – a conçu Immaculée et Pleine de Grâce : Fille, Épouse, Mère de Dieu depuis toute éternité. Marie, c'est celle qui a su correspondre pleinement au Vouloir divin avec sa volonté libre, aussi libre que celle de Jésus. Marie, c'est celle qui a voulu se servir de sa libre volonté pour marcher constamment à la présence de Dieu, et être parfaite.  

Marie elle aussi "ne pécha pas parce qu'elle ne voulut pas pécher
[11]". Seconde Ève, elle n'a pas imité la première[12]. Elle a écrasé le Serpent. Toute perdue qu'elle était en Dieu qui trônait dans son esprit et l'embrassait avec amour, elle a été sourde, aveugle, absente à tout ce qui n'était pas Dieu et amour pour lui.    

Marie, Arche bien plus sainte que celle en bois d'acacia
[13], a abrité en elle la Trinité et le Verbe Incarné, et ensuite la Trinité et le Christ Eucharistique. Maintenant elle Nous[14] contient toujours, car Nous sommes en elle, et elle est en Nous.         

 Dieu, où repose-t-il ? Dans l'esprit des justes. Qu'est-ce que l'esprit ? La meilleure partie de votre âme. Quand votre esprit cesse-t-il d'être le trône de Dieu ? Lorsque la concupiscence y prend le dessus. Quand l'âme quitte-t-elle votre corps ? À l'heure de la mort, lorsqu'elle se sépare de son corps pour être jugée, pour attendre la résurrection de la chair, et pour recevoir avec elle le jugement final, qui est éternel.          

 Mais Marie ne mourut pas. Elle passa de la Terre au Ciel dans un ravissement; et dans ce passage son esprit très pur a été plus que jamais le siège du Très-Haut. Et cette même condition aurait dû être l'héritage de tous les hommes si l'humanité entière n'eût pas péché dans la personne d'Adam.     

Marie ne fut pas jugée. Elle était l'Innocente. Elle ne fut pas soumise à la mort et au jugement, comme c'est le cas pour vous tous. La chair de Marie, immaculée autant que son âme, et rendue incorruptible pour avoir porté le Fils de Dieu et de l'Homme, ne retourna pas à la poussière. Marie fut élevée au Ciel, corps et âme, par les Anges. Pas même à l'heure du trépas son âme ne fut totalement séparée. Intellectuellement et complètement elle monta non pas au troisième Ciel, mais jusqu'au Ciel suprême, l'Empyrée
[15]. Et là elle adora l'Esprit Un et Tripe. Et l'Esprit ne quitta pas son doux tabernacle virginal où il avait son repos.  

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91>  Marie est au Ciel, en corps et âme, aussi vivante qu'elle l'a été sur Terre, bienheureuse comme elle seule peut l'être au Ciel. Dieu, qui l'habitait sur Terre, continue de l'habiter au Ciel. Rien n'est changé. Placée au centre du Feu divin, qui sur elle fait converger son amour ardent, elle nous répète pour l'éternité: "Voici la Servante, oh Dieu[16]". Elle nous ouvre son cœur et nous reçoit dans un mystère d'amour ineffable.    

 Les saints amoureux de Marie ont compris cela. Ils ont proclamé que ceux qui veulent trouver Dieu, le Salut, la Vie, doivent aller à Marie. En elle, se trouvent la Charité, la Vie, la Lumière, la Sagesse. C'est là que l'homme peut renaître et devenir un véritable fils de Dieu, d'homme qu'il était.        

Marie, Mère de Dieu, est aussi la féconde et sainte Matrice qui jusqu'à la fin des siècles accueille, et continuera d'accueillir, ceux qui veulent naître en Dieu. De tous ces êtres faibles et mal formés, qui sont difficilement capables de vivre par eux-mêmes, de tous ces germes inachevés, elle fait et continuera à faire des "vivants" pour le Royaume de Dieu. Elle donne et continuera à donner ces fils à son Dieu.

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Marie est la Corédemptrice[17] qui coopère sans relâche au triomphe final de Dieu. Elle est cette charité inépuisable qui travaille à la gloire de Dieu inlassablement et en habit de Servante malgré sa gloire de Reine. Elle est la Mère, la Mère parfaite de tous ceux qui lui demandent la Vie.   

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.       

Fiche mise à jour le
09/12/2017.

 



[1] L’Esprit saint dont il est question juste après. L’Esprit saint se nomme dans la Leçon n°16.

[2] Genèse 12-25.

[3] 1 Corinthiens 6,19.

[4] Sagesse 1,7.

[5] CEC § 302 : Dieu garde et gouverne par sa providence tout ce qu’Il a créé, "atteignant avec force d’une extrémité à l’autre et disposant tout avec douceur" (Sagesse 8,1). Car "toutes choses sont à nu et à découvert devant ses yeux" (Hébreux 4,13), même celles que l’action libre des créatures produira (Concile Vatican I). 
CEC § 303 : Le témoignage de l’Écriture est unanime : la sollicitude de la divine providence est concrète et immédiate, elle prend soin de tout, des moindres petites choses jusqu’aux grands événements du monde et de l’histoire. Avec force, les livres saints affirment la souveraineté absolue de Dieu dans le cours des événements : "Notre Dieu, au ciel et sur la terre, tout ce qui lui plaît, Il le fait " (
Psaume 115,3 (113B,3)) ; et du Christ il est dit : "S’Il ouvre, nul ne fermera, et s’Il ferme, nul n’ouvrira" (Apocalypse 3,7) ; "Il y a beaucoup de pensées dans le cœur de l’homme, seul le dessein de Dieu se réalisera" (Proverbes 19,21).     
Voir aussi
Éphésiens 1,11 : Celui qui réalise tout ce qu’il a décidé.

[6] Genèse 1,2.

[7] Voir la Leçon n°3, page 50.

[8] 1 Jean 1,5. Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres.

[9] Il en parle dans les leçons à venir, et surtout dans la leçon du 14 février 1948 (leçon n° 17).

[10] Cf. Isaïe 30,20-21 : Celui qui t’instruit ne se dérobera plus et tes yeux le verront.  Tes oreilles entendront derrière toi une parole : «Voici le chemin, prends-le !».

[11] Cf. Hébreux 4,15 : Car nous n'avons pas un grand prêtre qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.

[12] Genèse 3, 6-7.

[13] Exode 25,10.

[14] C'est l'Esprit-Saint qui parle.

[15] Empyrée : la plus haute des quatre sphères célestes, séjour de Dieu.

[16] Luc 1, 38.

[17] Voir la fiche thématique sur la corédemption.