I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\MV15ANS.gif

"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondazione Maria Valtorta cev.

Se repérer

Consulter la Bible en ligne

Aller sur le forum

Qui sommes-nous ?

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroAccueil.gif  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroOeuvre.gif  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroValtorta.gif  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroThemes.gif  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroBoutique.gif

                     I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\TableMatieres.gif
  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Precedent.gif
  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Suivant.gif

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\italiano.gif 1.33 - Ninna-nanna della Vergine.

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\English.gif 1.33 – Lullaby of the Virgin.

 1.33 - Canción de cuna de la Virgen.

.1.55 - Wiegenlied der Jungfrau.


mi-juillet de l'an -4 (Vers le 25 Tammouz)
Bethléem de Judée.


                Vers l'index des thématiques


La berceuse.

reprise en vidéo.

(Texte de 1985)
[1]


La musique de cette berceuse, et de deux autres chants, provient des visions de Maria Valtorta.     

Elle retranscrivit les paroles de ces trois cantiques, mais, n’étant pas capable d’écrire la musique, elle les chantait de sa belle voix.

La transcription musicale fut faite par le P. Pietro M. Pennoni o.s.m. qui confirmait “avoir retranscrit sans rien modifier les trois chants qu’il avait entendu.”

Les trois musiques restèrent inédites jusqu’en 1983. Sergio Calligaris, pianiste et compositeur, en fit alors un arrangement en respectant les thèmes d’origines. Ces enregistrements donnèrent lieu à un
45 tours aujourd’hui introuvable.

Ces trois morceaux sont :

 Le cantique de sainte Anne
(=>
EMV 4.1).

 Le cantique de Marie au Temple.
(=>
EMV 10.1).

  La berceuse de la Vierge.
(EMV 33.2, cet épisode).

Ce dernier chant a donné lieu à plusieurs interprétations dont celle que nous indiquons ci-dessus.

Accueil >> Plan du site >> Sommaire du Tome.

Ancienne édition : Tome 1, chapitre 55.
Nouvelle édition : Tome 1, chapitre 33.

33
Berceuse de la Vierge.

Vision du mardi 28 novembre 1944

213>   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 33.1 - Ce matin j'ai eu un réveil bien doux. J'étais encore dans les brumes du sommeil quand j'ai entendu une voix très pure qui chantait doucement une lente berceuse. On aurait dit, une berceuse de Noël tant cela paraissait lente et archaïque. J'en suivais ce motif et cette voix qui me donnait un bonheur croissant et me rendait ma lucidité sous sa douce ondée. Finalement j'étais éveillée et j'ai compris. J'ai dit : "Je te salue, Marie, pleine de Grâce !" car c'était la Maman qui chantait et Elle s'est mise à chanter plus fort, après m'avoir dit : "Moi aussi, je te salue. Viens et sois heureuse !"          

Et je l'ai vue, dans la maison de Bethléem, dans la pièce qu'elle occupait, en train de bercer
Jésus pour l'endormir, Dans la pièce il y avait le métier à tisser de Marie et des travaux de couture. Marie paraissait avoir suspendu son travail, pour donner le sein au Bébé, changer ses langes ou plutôt ses draps car c'était déjà un bébé de quelques mois, six mois, huit au plus dirais-je. Elle comptait reprendre le travail quand l'Enfant serait endormi.        

On approchait du soir. Le crépuscule touchait à sa fin et avait saupoudré le ciel serein de flocons d’or. Des troupeaux revenaient à leur parc, broutant les derrières herbes d'un pré fleuri et bêlaient en levant le museau.    

Le Bébé tardait à s'endormir. Il paraissait un peu agité comme s'il était agacé par ses dents ou quelque "bobo" de l'enfance.         

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 33.2 - J'ai écrit, comme j'ai pu, dans l'obscurité de cette heure à peine, à peine matinale; le chant sur un morceau de papier et maintenant je le recopie ici.

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 
"Petits nuages dorés, qui semblez les troupeaux du Seigneur.      
Sur le pré tout en fleurs un autre troupeau est là qui regarde.      
Mais même si j'avais tous les troupeaux de la terre, 
Le petit agneau qui m'est le plus cher, ce serait toujours Toi…     
Dors, dors, dors, dors...    
Ne pleure plus…
     

Mille étoiles brillantes regardent du haut du ciel.    
Ne fais plus pleurer tes doux yeux.        
Tes yeux de saphir sont les étoiles de mon cœur.      
Tes pleurs en sont la souffrance, Oh, ne pleure plus.
Dors, dors, dors, dors…    
Ne pleure plus...
    

Tous les anges resplendissants, qui sont au Paradis,
Te font une couronne, à toi l’innocent, pour se réjouir de ton visage.           
Mais tu pleures. Tu veux ta Maman, ta maman, ta maman, maman, ma…À ton côté pour te bercer. Dodo, dodo, dodo, do…       
Dors, dors, dors, dors...    
Ne pleure plus...
    

Puis le ciel rosira … c'est l'aurore qui reviendra        
Et ta Maman n’ira pas encore se reposer, pour ne pas te faire pleurer.           
À ton réveil tu diras : "Maman !", je te répondrais "Mon Fils !",   
Et avec mon baiser, c’est à la fois l’amour, la vie et le lait que je te donnerai.     
Dors, dors, dors, dors...    
Ne pleure plus...     

Haut de page           


202> Tu ne peux rester sans ta maman, même si tu rêves du Ciel.           
Viens, viens ! Sous mon voile je te ferai dormir,       
Avec ma poitrine pour oreiller, et mes bras pour berceau.  
Ne crains rien ! Je suis ici avec Toi.       
Dors, dors, dors, dors...    
Ne pleure plus...     

Je resterais toujours avec toi. Tu es la vie de mon cœur.    
Il dort... on le dirait une fleur, posée sur le sein...     
Il dort... Faites doucement ! Peut-être voit-il le Père Saint...         
Cette vision essuie les larmes…  de mon doux Jésus...         
Il dort, dort, dort, dort…  
Il ne pleure plus...
"

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 33.3 - Dire la grâce de cette scène est impossible. Ce n'est qu'une mère qui berce un bébé. Mais quelle Mère et quel Bébé ! On peut donc penser quelle grâce, quel amour, quelle pureté, et quel Ciel se trouvent dans cette petite, grande, délicieuse scène dont le souvenir me réjouit et dont il reste, pour en confirmer la réalité, l'air que je me répète pour vous le faire entendre à vous aussi. Mais je n'ai pas, moi la voix d'argent très pur de Marie, la voix virginale de la Vierge !... Et je semblerai un méchant accordéon. N'importe. Je ferai comme je pourrai. Quelle belle pastorale que ce serait pour la chanter autour de la Crèche de Noël !           

Au début, la mère balançait lentement le berceau de bois, Puis voyant que Jésus ne s'apaisait pas, elle l'a pris sur ses genoux assise près de la fenêtre ouverte, à côté du berceau, et le balançant doucement au rythme du chant, elle a répété la berceuse deux fois jusqu'à ce que le petit Jésus ait fermé les yeux, tourné sa petite tête vers le sein maternel et se soit endormi ainsi, son petit visage enfoui dans la chaleur de son sein, une main appuyée sur la poitrine maternelle près de sa joue rosée et l'autre abandonnée sur le sein. Le voile de Marie couvrait son saint Enfant. Puis Marie s'est levée avec des précautions infinies et a déposé son Jésus dans le berceau. Elle l'a couvert de linges légers, a étendu un voile pour le garder des mouches et de l'air et elle est restée à contempler son Trésor endormi.  

Elle avait une main sur le cœur, l'autre encore appuyée au berceau toute prête à le bercer si l'Enfant menaçait de se réveiller et elle souriait, radieuse, un peu penchée sur le berceau pendant que l'ombre et le silence descendaient sur la terre et envahissaient la petite chambre virginale.        

Haut de page        

216> Quelle paix ! Quelle beauté ! J'en suis ravie !

                     I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\TableMatieres.gif
  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Precedent.gif
  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Suivant.gif

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 33.4 - Ce n'est pas une vision grandiose et peut-être la jugera-t-on inutile dans l'ensemble des autres, car elle ne révèle rien de spécial. Je le sais. Mais pour moi, c'est une vraie grâce. C'est ainsi que je l'apprécie, car elle me rend l'esprit tranquille, pur, pénétré par l'amour comme recréé par les mains de la Maman. Je pense que dans ce sens là il vous plaira à vous aussi. Nous sommes des "tout petits", nous. Cela vaut mieux ! Nous plaisons à Jésus. Que les autres, savants et compliqués, pensent ce qu'ils voudront nous trouvant "puérils", nous n'avons pas à nous en occuper. N'est-ce pas ?

Haut de page        

Fiche mise à jour le 24/12/2019.

 



[1] TRADUCTION DE 1985 : Petits nuages dorés, qui semblez les troupeaux du Seigneur. Sur le pré tout en fleurs un autre troupeau est là qui regarde. Mais si j'avais tous les troupeaux qui sont sur la terre, le petit agneau qui m'est le plus cher, ce serait toujours Toi. Dors, dors, dors, dors... Et ne pleure plus…  
Mille étoiles reluisantes sont là, dans le ciel, et regardent; Tes suaves pupilles, oh ! ne les fais plus pleurer. Tes yeux de saphir sont les étoiles de mon cœur; Tes pleurs sont ma douleur ! Oh ! ne pleure plus. Dors, dors, dors, dors… Et ne pleure plus...           
Tous les anges resplendissants, qui sont dans le Paradis, font une couronne pour Toi innocent, pour se réjouir de ton visage. Mais Tu pleures et Tu veux ta Maman. Tu veux la Maman, Maman, Ma.." qui est ici autour de Toi pour te dire "dodo". Dodo, dodo, dodo, do... Dors, dors, dors, dors... Et ne pleure plus...  
Voici le ciel qui est tout rose, c'est l'aurore qui revient, et la Maman ne repose pas encore pour ne pas te faire pleurer. Réveillé Tu diras : "Maman !". "Mon Fils" je répondrai, et te baisant, c'est l'amour et la vie que je te donnerai avec le lait. Dors, dors, dors, dors... Et ne pleure plus...         
Sans ta Maman Tu ne peux rester pas même si Tu rêvais le Ciel. Viens, viens ! Sous mon voile je te ferai dormir. Ma poitrine ton oreiller, et mes bras ton berceau. Ne crains rien ! Car je suis près de Toi. Dors, dors, dors, dors... Et ne pleure plus...           
Moi, je serais toujours avec Toi. Tu es la vie de mon cœur. Il dort... on le dirait une fleur, posée sur le sein. Il dort... Faites tout doucement ! C'est que... peut-être Il voit le Père Saint... Cette vision essuie les pleurs de mon doux Jésus... Il dort, il dort, il dort, il dort, et ne pleure plus..."