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L'œuvre de Maria Valtorta
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Texte original

Accueil >> Plan du site >> Index des "Cahiers" >> Sommaire de juillet 1943.

Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du dimanche 4 juillet 1943.


Marie, pont entre ciel et terre.

La pénitence des âmes victimes.

La tentation de la fatigue et de la crainte.


 










 

 

128> Jésus dit :   

   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif "L’Eucharistie est mon Sang et mon Corps. Mais avez-vous déjà songé que ce Sang et ce Corps ont été formés avec le sang et le lait de Marie ?     

Celle-ci, la très Pure qui accueillit le Ciel dans son sein, habillant de ses chairs de blancheur immaculée le Verbe du Père après les noces divines avec l’Esprit Saint, ne s’est pas limitée à engendrer le Sauveur. Elle l’a nourri de son lait. Il s’ensuit que vous, humains qui vous nourrissez de moi, sucez le lait de Marie qui est devenu sang en moi.   

Le lait virginal. Comment donc pouvez-vous rester si souvent esclaves de la chair si, avec mon Sang, descend en vous ce lait immaculé ? C’est comme si une fontaine de pureté céleste déversait en vous ses flots. N’en êtes-vous pas purifiés ? Comment pouvez-vous être comme cela alors que coule en vous le lait de la Vierge et le Sang du Rédempteur ? Quand vous vous approchez de ma table, c’est comme si vous approchiez votre bouche du sein très chaste de la Mère.    

Pensez-y, enfants qui nous aimez peu. Je suis content que vous suciez ce sein dont j’ai tiré ma nourriture.   

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129>    I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Mais je voudrais que, comme en des bébés nourris au sein, la vie augmente en vous; je voudrais que vous grandissiez et vous vous fortifiiez. Le lait de la nourrice transmet, outre la vie matérielle, des tendances morales. Comment pouvez-vous, vous qui êtes nourris à ce sein très pur, ne pas acquérir une ressemblance spirituelle à Marie ? Elle vous serre sur sa poitrine, malades, émaciés, sales que vous êtes. Et elle vous lave, vous nourrit, vous amène à son Premier Né car elle veut que vous l’aimiez.          

   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Si ce n’étaient les soins de Marie et de ses prières, la race humaine ne serait plus. Je l’aurais effacée parce que votre façon de vivre a vraiment touché le fond du mal et la justice est blessée, et la patience est à son comble, et la punition est prête. Mais Marie est là qui vous protège de son manteau et si je peux, d’un seul regard, prosterner le Paradis et faire trembler les astres, je ne peux rien contre ma Mère.        

Je suis son Dieu, mais je reste toujours son Enfant. Sur ce cœur, je me suis reposé dans le premier sommeil du nouveau-né et dans le dernier sommeil de la mort, et de ce cœur je connais tous les secrets. Je sais donc que vous punir causerait une douleur transperçante à la Mère du genre humain, à sa vraie Mère, qui continue d’espérer qu’elle pourra vous conduire à son Fils. 

Je suis son Dieu, mais elle est ma Mère. Et moi, parfait en tout, je suis votre Maître en ceci aussi : l’amour pour la Mère. À ceux qui en ce monde croient encore, je dis : ‘Le salut du monde est en Marie’.   

Si vous compreniez que Dieu se retire dans les profondeurs, face à la marée montante des crimes que vous commettez, vous les déicides, les fratricides, vous les violeurs de la loi, les fornicateurs, les adultères, les voleurs, sentine de vices, vous en trembleriez. Mais vous êtes devenus des sots. 

   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Avant, c’était moi le pont entre le monde et le Ciel. Mais en vérité, devant votre obstination dans le mal, le Christ se retire comme autrefois de Jérusalem car ‘l’heure n’est pas encore venue’ et en attendant l’heure, le Christ vous laisse à votre mal pour que vous l’accomplissiez.    

Maintenant, le seul pont qui reste, c’est Marie
[1]. Mais si vous la méprisez elle aussi, vous serez écrasés. Je ne permets pas que soit vilipendée [2] Celle en qui descendit l’Esprit Saint pour m’engendrer, moi Fils de Dieu et Sauveur du monde."    

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130> Le soir.       

   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Dans l’état où je me trouve, j’ai eu la tentation d’adoucir un peu les mortifications habituelles, que j’ai reprises avec rigueur depuis quelques mois car j’ai senti que Jésus le souhaitait.  

Mais mon Jésus me répond :  

"Non. Persévère. Le monde est recouvert d’une mer de fautes et il faut des océans de pénitence pour les laver. Si vous étiez nombreux à les expier, je pourrais dire : diminue. Mais vous êtes trop peu nombreux et la nécessité trop grande. Pour ce que vous pouvez faire, peu serait réparé. Il y a une énorme disproportion entre le péché et l’expiation. Mais je ne regarde pas combien vous pouvez faire; je regarde et je juge si vous faites tout ce que vous pouvez faire. Tout. Je veux le tout pour réparer l’infini. Le tout de mes imitateurs,
âmes aimantes et victimes, pour réparer l’infini des pécheurs.    

Persévère. Tu n’en mourras pas pour autant. Au contraire, la Paix et la Lumière entreront toujours plus en toi. Souviens-toi en outre que quand, par prudence humaine, tu as diminué la pénitence, la tentation s’est insinuée en toi et elle t’a fait fléchir. Alors, je l’ai permis; maintenant, non. Et tu peux en comprendre les raisons.          

   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Aide-moi à vaincre Satan dans les cœurs. Il y a certains démons qu’on vainc par la prière et la souffrance [3], souviens-toi de cela. Pitié, je te demande pitié pour les pécheurs et pour moi. Ce sont tes frères et tes sœurs et ils ne savent pas m’aimer. Ta pénitence doit allumer le feu dans les cœurs éteints. Je suis ton Frère et les pécheurs me flagellent. Si tu me voyais humainement flagellé, toi qui ne peux voir fouetter un animal, ne te lancerais-tu pas à la défense de ton Jésus ? 

Souviens-toi : chaque péché, chaque blasphème, chaque malédiction contre Dieu, chaque perte de foi, chaque trahison est pour moi un coup de fouet. Doublement douloureux parce que je ne suis plus le Jésus inconnu d’il y a vingt siècles, mais bien le Jésus qu’on connaît. Le monde sait ce qu’il fait maintenant et il me frappe quand même.    

Souviens-toi : tu ne t’appartiens plus. Tu es la victime. Par amour et pour être fidèle à ton ministère, ne diminue donc pas ta pénitence. Chaque pénitence est une blessure en moins à ton Dieu, tu la subis pour moi. Chaque pénitence est une lumière qui s’allume en un cœur. Je t’enlèverai moi-même la pénitence quand je jugerai que tu auras assez souffert et je mettrai entre tes mains la palme. Moi seul. Je suis ton Seigneur.          

Pense à toutes les fois où j’étais fatigué de souffrir et pourtant je souffris, pour toi... Car je t’aimais..."     

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131> Jésus dit encore :  

   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif "Tu ne dois pas te laisser impressionner par certains moments de fatigue, de crainte; ils sont reliés à la nature humaine autour de laquelle l’Ennemi rôde sans cesse.  

Satan est un dévorateur insatiable et sa faim s’accroît d’autant plus que sa proie est vaste. Et avec la faim s’accroît la rancœur contre le
Christ et les chrétiens. Les vrais chrétiens. Il essaie donc tout. Et lorsqu’il ne peut attaquer de front comme un lion furieux, il s’insinue en rampant. C’est le serpent qui cherche à s’enrouler autour de l’âme sans qu’elle s’en rende compte, prêt à la broyer après l’avoir enveloppée. Il essaie donc de vaincre, à défaut de pouvoir faire autre chose, par la fatigue et la crainte. 

C’est l’arme qu’il a essayée avec moi. Il n’a pas réussi, mais sais-tu combien de fois il l’a utilisée ? L’embûche la plus subtile et la plus pressante me fut tendue à Gethsémani
[4]. Satan m’a accablé en m’exposant ce que j’avais à souffrir et le petit nombre qui en aurait bénéficié.

   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif J’ai souffert ce martyre de l’esprit en pensant aux ‘victimes’ des siècles à venir qui l’aurait subi, par l’œuvre de Satan. J’ai souffert en pensant à toi. Mais ne crains rien. Mon martyre d’alors a racheté vos faiblesses, et si vous ne cédez pas à l’Ennemi, votre faiblesse, qui vient de la peur, seulement de la peur, n’a pas de conséquences. Satan peut vous donner un frisson de frayeur. Mais rien de plus, car je suis près de mes amis et imitateurs. La possession absolue survient lorsque l’âme se met sous le joug satanique par le péché. Autrement, ce n’est que vengeance, et elle trouble la surface sans agiter le profond où je règne.      

C’est une souffrance plus ou moins atroce. Celle que tu as éprouvée aujourd’hui n’a été qu’un léger sifflement et c’est tout. Tu es trop en moi pour que le démon puisse faire autre chose. Autrefois, pendant des années, il t’a beaucoup tourmentée et il ne t’a pas toujours trouvée forte au point de le faire trembler. Mais le passé ne compte pas. Je te dis : persévère, le passé est mort. Cette épreuve-là aussi était utile. Tu l’as surmontée. Reste maintenant dans le sillage de Dieu où je t’ai placée et ne crains rien. 

Je te le dis : ne crains rien. Et je te dis : surmonte les fatigues de la chair, les craintes de la chair assiégée par Satan, avec la hardiesse de l’esprit. Si tu souffrais seule, créature mortelle, tu ne pourrais durer. Mais je suis avec toi, mais tu souffres pour moi. Crois cela avec foi et toute hardiesse te sera facile, car l’esprit est plus fort que la matière et il est très fort quand il est uni à son Dieu par un nœud de charité."

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132>    I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Je m’explique pour que vous [5] ne pensiez pas qu’il y a eu quelque chose de grave. Non, rien de grave. Dans ma grande souffrance qui m’arrache des cris involontaires, j’avais seulement eu l’idée — suscitée sûrement par l’Ennemi, comme dit Jésus, — d’adoucir un peu mes mortifications. Peu de chose en réalité, mais je ne peux en faire davantage. Comme vous voyez, la réponse n’a pas tardé. J’irai donc de l’avant, tant que je le pourrai. D’ailleurs, si je considère la valeur que j’ai attachée à ces bagatelles, et qui est déjà ratifiée par le bon Dieu en maintes choses — et j’espère qu’elle le sera pour d’autres aussi—, je suis portée à conclure qu’il vaut vraiment la peine de résister tant que je le pourrai. C’est-à-dire jusqu’au bout...        

Et puis... Si la chair est lasse de souffrir et demande pitié, l’âme est dans une telle paix et une telle joie !... Je ne peux sortir de ce bonheur surnaturel qui m’est resté de ma vision mentale de la très Sainte Trinité
[6]. Je suis sous ce Soleil.., comme une fleur. Et je regarde mon soleil, qui resplendit au milieu des trois cercles sublimes, le Soleil de l’Unité de Dieu, dont la lumière de paix infinie et d’infinie beauté me communique de nouveaux sens. Pour mériter cela, qu’est-ce que la souffrance ? C’est une joie parfaite.



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Fiche mise à jour le 14/06/2018.

 



[1] L’identification de la Vierge Marie au Verbe Incarné la rend « médiatrice de toutes grâces ». Saint Alphonse de Liguori, docteur de l’Église (1696-1787), reprenant la tradition antérieure, résume ainsi ce rôle : « De Marie nous avons reçu Jésus-Christ, la source de tout bien […] À partir de la naissance de Jésus-Christ, et cela en vertu d'un décret divin, toutes les grâces provenant de ses mérites furent distribuées aux hommes, le sont actuellement, et le seront jusqu'à la fin du monde, par les mains et moyennant l'intercession de Marie ». Et il précise, par une métaphore : « Marie n’en est pas la source, mais le canal de ces grâces » (Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, chapitre V : Marie, notre médiatrice, § 1 : Que l'intercession de Marie nous est nécessaire pour nous sauver).

[2] Concernant les offenses faites à la Vierge Marie, Lucie, l'une des voyantes de Fatima devenue religieuse, a reçu la révélation qui suit de la Vierge Marie elle-même et de l'Enfant Jésus le 10 décembre 1925. L'Enfant Jésus lui dit :"Aie pitié du Cœur de ta Très Sainte Mère, entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu'aucun acte de réparation soit fait pour les en retirer..." Marie ajoute: "Vois, ma fille, mon cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères de Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme." Voir Comment pratiquer la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois.

[3] Jésus a donné un conseil similaire aux apôtres en leur préconisant le jeûne et la prière pour chasser certaines sortes de démons. Cf. Mattieu 17, 21. Voir dans l'œuvre EMV Tome 5, chapitre 38, page 260.

[4] Voir l'agonie de Jésus au Jardin de Gethsémani dans l'œuvre. EMV Tome 10, chapitre 602, page 195.

[5] Le père Migliorini.

[6] Dans la dictée du 1er juillet.