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Catéchèse du vendredi 17 septembre 1943


La loi immuable de Dieu. La destinée : connaissance de Dieu et liberté humaine.



 










 

301> Jésus dit:    

 "Je t’ai déjà expliqué à plusieurs reprises [1] , depuis que je suis ton Maître de façon plus vaste que je ne le suis pour nombre de tes frères et sœurs, ce qu’a dit la
Sagesse au chapitre 6, versets 1-10. Ne nous arrêtons donc pas à considérer ces paroles. La vraie Sagesse te les a expliquées bien avant que le Livre ne s’ouvrît pour toi à cette page.          

Et ne t’étonne pas si souvent tu trouves dans le Livre des sentiments et des paroles pareils à ceux que tu as entendus directement de moi. Je suis la Parole du Père. Et il n’y a qu’une Parole. Elle est la même maintenant qu’au temps des patriarches et des prophètes. Il est donc naturel qu’en lisant les paroles anciennes, tu les trouves pareilles aux toutes nouvelles paroles que tu entends de moi. C’est moi qui te parle, comme c’est moi qui parlais à ces hommes lointains.          

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302>  Et si votre époque et vos pensées ont tant changé, et si toi, mon petit Jean, tu es si différente des patriarches solennels et des prophètes véhéments, moi, je reste le même, pareil, immuable dans la parole, dans la doctrine.   

Dieu ne change pas. Il s’adapte à vos changements, à votre évolution, appelons-la comme ça, dans les contours de son travail, mais le noyau, le contenu véritable de son enseignement, en ce qui n’appartient pas à la vie qui passe, mais à l’âme qui ne meurt pas, ce noyau, lui, demeure et demeurera toujours le même, même si la terre restait terre pour mille et dix mille ans encore, et si l’être humain parvenait à un niveau d’évolution matérielle — note bien — qui lui permît d’abolir les lois de l’espace, de la gravité, de la vitesse, et devenait presque omniprésent, au moyen d’instruments qui abolissent les séparations, vers lesquels il est déjà lancé, et auxquels vous donnez les noms scientifiques de télévision, téléphoto et autres; ou s’il abolissait, moyennant d’autres instruments, l’impossibilité d’agir à distance, créant les radio commandes qui déchaîneront sur la terre la vengeance démoniaque des déflagrations à distance, des rayons mortels et autres semblables créations de marque satanique.           

 Je ne pourrai jamais vous dire, même si vous réussissez à devenir assaillants d’autres planètes et créateurs de rayons puissants comme ceux de mon soleil, et que vous captiez des ondes qui abolissent les distances les plus démesurées pour l’ouïe et la vue, je ne pourrai jamais vous dire qu’il vous est légitime d’abolir la Loi de la charité, de la continence, de la sincérité, de l’honnêteté, de l’humilité. Non, je ne pourrai jamais vous le dire. Au lieu de cela, je vous dis maintenant et vous dirai toujours : ‘Soyez bénis si vous vous servez de votre intellect pour faire des découvertes dans le but de faire le bien. Soyez maudits si vous prostituez votre intelligence par un commerce illicite avec le Mal pour donner naissance à des œuvres de méchanceté et de destruction’.        

Assez à ce propos
[2]. Au lieu de cela, je te parlerai de ce qui peut te servir de réconfort et de guide.    

 Il est dit dans
l’Ecclésiastique, chapitre 33, versets 11-15, que l’être humain a différentes destinées. 

Qui trace votre
destin ? C’est un point important à établir pour ne pas tomber dans l’erreur. Erreur qui peut être cause de pensées blasphématoires et même de mort de l’âme. L’être humain se dit parfois :           

‘Étant donné que c’est Dieu qui fait le destin, Dieu fut injuste et méchant avec un tel puisqu’il l’a frappé de malheurs’.           

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303> Non, ma fille. Dieu n’est pas méchant et il n’est jamais injuste. Vous êtes myopes et vous ne voyez que très mal et seulement les choses qui sont proches de votre pupille. Comment pouvez-vous alors savoir le pourquoi — écrit dans le Livre du Seigneur — de votre destin ? Comment pouvez-vous, de la Terre, grain de poussière roulant dans l’espace, comprendre la vérité vraie des choses, laquelle est écrite au Ciel ? Comment nommer correctement ce qui vous arrive ?      

 L’enfant à qui la mère donne un médicament pleure, appelant sa mère laide et méchante; il essaie de repousser le remède qui lui paraît inutile et répugnant. Mais la mère sait qu’elle agit, non par méchanceté, mais par bonté; elle sait que dans l’autorité dont elle fait preuve en cet instant pour se faire obéir, elle n’est pas laide, mais au contraire, elle revêt une majesté qui l’embellit; elle sait que ce remède est utile à son enfant et elle l’oblige à le prendre avec des caresses ou une voix sévère. Si la mère pouvait le prendre elle-même pour guérir son petit malade, combien elle en prendrait !              

Vous aussi, vous êtes des enfants par rapport au bon Père que vous avez aux Cieux. Il voit vos maladies et il ne veut pas que vous restiez malades. Il vous veut en santé et forts, votre Père d’amour. Et il vous administre des remèdes pour rendre robustes vos âmes, pour les redresser, les guérir, pour les rendre, non seulement saines, mais aussi belles.        

 S’il pouvait se passer de vous faire pleurer, ne croyez-vous pas qu’il le ferait, lui dont le cœur tout amour est sillonné des larmes de ses enfants ? Mais à chacun son heure, il a tout fait pour vous afin de vous amener au salut éternel. Il s’est même exilé du Ciel, il a même pressé son Sang jusqu’à la dernière goutte pour vous le donner, remède très saint qui panse toutes les plaies, vainc toute maladie, renforce chaque faiblesse.           

 Maintenant, c’est votre heure. Car, malgré la Parole, descendue des Cieux pour vous guider vers la vie, et malgré le Sang versé pour vous racheter, vous n’avez pas su vous détacher du péché et vous y retombez toujours; l’Éternel, qui vous aime, vous impose un châtiment de douleur, plus ou moins grand selon la hauteur à laquelle il veut vous élever ou le point jusqu’où il veut vous faire expier ici-bas votre dette d’enfants déserteurs.     

Il y a, il est vrai, des créatures qui ont la
douleur nécessaire pour devenir resplendissantes d’une double lumière dans l’autre vie. Mais il y en a d’autres qui doivent avoir la douleur pour laver leur étole tachée et atteindre la lumière.     

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304> C’est la grande majorité. Cependant — et il y a là un contresens, mais c’est la vérité — ce sont précisément celles-ci qui se révoltent le plus contre la douleur et qui appellent Dieu injuste et méchant parce qu’il les abreuve de douleur. Elles sont les plus malades et elles se croient les plus en santé.   

 Plus on est dans la Lumière et plus on accepte, aime, désire la douleur.     

On accepte quand on est une fois dans la Lumière.           

On aime quand on est deux fois dans la Lumière. 

On désire et demande la douleur quand on est trois fois dans la Lumière, plongé en elle et vivant d’elle. 

Au contraire, plus on est dans les ténèbres et plus on fuit, hait la douleur, se révolte contre elle.         

On fuit : les âmes faibles qui n’ont pas la force de faire le grand mal ou le grand bien, mais vivotent une pauvre vie spirituelle, enveloppée des brouillards de la tiédeur et des fautes vénielles, ont une peur incoercible de toute souffrance, de quelque nature qu’elle soit. Ce sont des esprits sans épine dorsale, sans force.          

On hait : les vicieux, pour qui la douleur est un obstacle à la poursuite des vices de tout genre, haïssent ce grand maître de vie spirituelle. 

On se révolte : le grand pécheur, totalement vendu à Satan, accumule les crimes spirituels, parvenant aux sommets de la rébellion, lesquels sont le blasphème et le suicide ou l’homicide, pour se venger (du moins le croit-il) de la souffrance. Sur celui-ci, l’œuvre paternelle de Dieu se transforme en fermentation du mal, parce que ce grand pécheur est pétri de mal comme la farine est pétrie de levain. Et le Mal, comme le levain sous l’action du pétrissage, se gonfle en eux et en fait le pain pour l’Enfer.           

À laquelle de ces trois catégories as-tu appartenu ? À laquelle appartiens-tu maintenant ? Dans laquelle veux-tu rester ? Tu n’as pas à répondre, je connais ta réponse. C’est pour ça que je te parle et que je suis avec toi.           

 D’autres fois, l’être humain se dit : ‘Si chacun a un destin bien tracé, il est inutile de trimer et de lutter. Laissons-nous aller, de toute façon tout est arrêté’.

Autre erreur pernicieuse. Oui, Dieu connaît le destin. Mais vous, le connaissez-vous ? Non. Vous ne le connaissez pas d’heure en heure.  

Je te donne un exemple. Pierre me renia. Il était écrit dans son destin qu’il commettrait cette erreur. Mais il se repentit de m’avoir renié et Dieu lui pardonna et fit de lui son Pontife. S’il avait persisté dans son erreur, aurait-il pu devenir mon Vicaire ?      

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305> Ne dis pas : c’était le destin. N’oublie jamais que Dieu connaît vos destins [3], mais c’est vous qui faites votre destin. Il ne violente pas votre liberté d’agir. Il vous donne les moyens et les conseils, il vous donne les avertissements pour vous remettre sur le droit chemin, mais si vous ne voulez pas rester sur ce chemin, il ne vous y forcera pas. 

 Vous êtes libres. Il vous a créés majeurs. C’est une joie pour Dieu si vous restez dans la maison du Père, mais si vous dites : ‘Je veux m’en aller’, il ne vous retient pas. Il pleure sur vous et s’afflige de votre destin. Il ne veut pas en faire plus, car en en faisant plus, il vous enlèverait la liberté qu’il vous a donnée. C’est une joie pour Dieu quand, sous la morsure de la disette, comprenant que la joie n'est que dans la maison du Père, vous revenez à lui. La joie et la reconnaissance de Dieu vont à ceux qui, par leur
sacrifice et leurs prières, surtout ces deux choses, et puis par leurs paroles, réussissent à me rendre un enfant. Mais rien de plus.      

 En revanche, sache que ceux qui sont dans ma main comme de l’argile molle dans la main du potier sont les élus de mon cœur. Ma main est sur eux comme une caresse. Mes caresses les modèlent, leur donnant mon empreinte et les façonnant à la ressemblance de ma douceur, de ma charité, de ma pureté et de la plus belle de toutes les ressemblances : celle de ma Rédemption.        

Car ce sont les
âmes qui continuent ma mission de Rédempteur et auxquelles je dis sans cesse ‘merci’ qui constituent la bénédiction qui protège le plus. Et si le voile de Véronique est sacré parce qu’il porte mon effigie, que seront ces âmes qui sont ma véritable effigie ?         



Courage, Maria ! Ma paix est avec toi. Je suis avec toi. N’aie pas peur."

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Fiche mise à jour le 24/05/2019.

 



[1] Par exemple, dans les dictées des 24 et 28 juillet, du 25 août , etc…

[2] Déjà dit, par exemple, dans la dictée du 21 juillet

[3] Ces thèmes sont aussi abordés dans les dictées du 28 août et du 12 septembre.