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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du dimanche 12 septembre 1943


Nécessité chez le porte-parole du Christ d’humilité et de générosité.
Description de la vision de lumière qu’est le corps glorifié de Marie.


Le saint Nom de Marie.

 










 

288> Jésus dit :  

 "
Parmi ces croyants purs, ces simples et humbles esprits dont je t’ai parlé hier et à qui j’accorde la possession de la Vérité, je suscite des âmes spéciales; je les choisis avant leur incorporation à la vie, car je sais tout des humains qui ont vécu, qui vivent et qui vivront, et je sais donc à l’avance comment chaque esprit agira sur terre, méritant ou déméritant [1].      

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289> Et ne dites pas que c’est injuste parce que je ne vous force pas à mériter. Non : c’est être fidèle à mon œuvre et à ma promesse que de créer l’être humain capable de se guider et libre de se guider. Je donne les secours, tous les secours, à mes enfants, mais je ne les force pas à s’en prévaloir [2] . Je le désire de tout mon amour, mais je respecte le désir de chaque humain. Dieu a poussé son amour jusqu’au sacrifice de son Verbe [3] pour qu’il vous apportât la Parole et le Sang. Mais il ne peut, ne veut en faire plus. Quel mérite, auriez-vous à être bons si je vous empêchais d’être mauvais ? 

 À ces âmes que je choisis, parce que je sais à l’avance qu’elles seront saintes par amour ou le deviendront après l’erreur par un repentir sincère et un double amour [4], je donne donc ce que je ne donne pas aux masses : enseignements et lumières [5] qui sont une source de béatitude pour ces mêmes âmes et une direction pour des âmes sœurs moins éclairées qu’elles car moins fondues à moi.         

 Cependant, malheur à ces âmes favorites si elles sont orgueilleuses et avares de mon don. Je n’aime pas les avares [6] et je déteste les orgueilleux [7].

Les premiers agissent contrairement à la charité parce qu’ils gardent pour eux ce qui appartient à tous, car je suis le Père de tous et je donne mes trésors à mes enfants chéris pour qu’ils soient mes aumôniers auprès des pauvres de l’esprit, et non pour qu’ils conservent ces trésors avidement et à l’encontre de la charité, tuant ainsi la charité et désobéissant à la volonté de Dieu. Le seul fait de tuer la charité brise le canal par lequel coulent vers eux mes paroles et éteint la lumière grâce à laquelle ils en voient la vérité. Ils déchoient donc de leur mission de porteurs de ma Voix. Ceci explique pourquoi certaines âmes, à un temps des phares de l’Église, périssent par la suite dans une grisaille de brouillards pernicieux.


Quant aux orgueilleux, ils sont privés immédiatement et inexorablement de mon don. En eux, ma parole ne s’éteint pas lentement, comme une fleur qui meurt sans eau ou un oiseau emprisonné dans un cachot obscur, comme cela arrive dans le cas des avares. Elle meurt d’un seul coup comme une créature étranglée.
L’orgueil est la quintessence de l’anti-charité, la perfection de l’anti-charité, et son venin démoniaque tue instantanément la Lumière dans le cœur.  

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290>  Alors que je regarde vos faiblesses avec douleur et compassion, je détourne le regard lorsque je rencontre un orgueilleux. Et savez-vous ce que c’est que de ne plus avoir sur soi mon regard ? C’est être de pauvres aveugles, de pauvres fous, de pauvres ivrognes qui vont en chancelant de danger en danger et qui rencontrent la mort. Voilà ce que c’est de ne plus avoir sur soi le regard de Dieu, lequel vous protège comme rien d’autre ne peut vous protéger.        

 Il fut accordé à ma Mère sainte et bénie d’être porteuse du Verbe, non pas tant à cause de sa nature immaculée que de son humilité super-parfaite. Tous les actes d’humilité humaine ne s’élèvent pas au trésor d’humilité de la Très Humble qui est toujours restée telle, même, vous comprenez, lorsqu’elle apprit qu’elle était destinée à être la plus haute de toutes les créatures. Marie a consolé les Trois divines Personnes, blessées par l’orgueil de Lucifer et du premier Couple [8], de son humilité, surpassée seulement par celle du Verbe.    

 Ma chère Mère, notre intarissable joie ! Si tu pouvais la voir aujourd’hui [9] au Ciel pendant que tout le Paradis l’entoure de son amour et chante hosanna à elle et à son Nom salutaire ! Tu verrais un abîme de gloire au fond d’un super abîme d’humilité, et la lumière inconcevable de Marie étincelle doublement de sa très chaste et virginale humilité qui se recueille en adoration devant Nous et abaisse tous les hosannas célestes en disant : ‘Domine, non sum digna[10]. Pas digne, elle, sainte et première Prêtresse ! Elle pour qui nous créerions un second Paradis pour qu’elle eût des louanges redoublées !...

Regarde, Maria. En ce jour consacré à Marie, reçois la vision de la lumière dans laquelle est ta Mère et la mienne. Tu as vu la Lumière rutilante, insoutenable de notre triple Feu
[11]. Regarde maintenant la très douce lumière de Marie. Abreuve-t’en, nourris-t’en. Jamais tu ne sentiras chose plus suave descendre dans ton cœur. Regarde, aussi longtemps que je te l’accorderai, cette fontaine, cet astre de lumière qu’est Marie, resplendissant au Ciel de l’éclat de son corps immaculé qui ne pouvait se corrompre, car il fut l’enveloppe sainte du Dieu fait chair en plus d’avoir atteint à la perfection humaine de toute sainteté, et super-resplendissant de son esprit uni à l’Esprit de Dieu en des noces éternelles.      

Tu vois : l’azur du ciel entoure la blancheur, la teignant de reflets célestes, et la lumière de Marie rend les cieux lumineux comme par une aube d’avril surhumaine dans laquelle l’astre du matin sourit à un monde vierge et fleuri.   

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291> Regarde et souviens-toi de la vision que les anges contemplent avec un éternel rire de joie. Qu’elle [12] soit ta sérénité, tout comme la nôtre [13] est ta force.

À toi te sont montrées des choses qui dépassent l’intelligence humaine, et cela par la volonté de Dieu. Mais pour continuer à en avoir le don, apprends de Marie à toucher les sommets de l’humilité, ce qui abaisse la glaise pour porter l’esprit vers les hauteurs.         

Je t’ai réservé ce don pour la fête du Nom de Marie. Pour la Nativité, le sourire de Marie, la sainte Femme
[14] pour le Nom, la gloire de Marie, Mère de Dieu."   

 J’ai vu, et je ne peux la décrire, notre Mère dans sa demeure au Ciel. Comme dans le cas de Dieu, et je dirais presque plus encore, la comparaison avec la ‘lumière’ m’est utile pour parler d’Elle.      

Une lumière réconfortante, d’un blanc bleu, comme celle du plus clair rayon de lune multiplié par une intensité surnaturelle. Je ne distingue pas très bien le visage et le corps de Marie. Trop de ‘lumière’ pour que l’œil humain puisse les distinguer.     

Je m’explique : ce n’est pas une lumière aveuglante qui empêche de regarder, mais une lumière qui transforme les contours et les formes du corps glorifié de Marie en ‘lumière’, ce qui fait que je ne peux pas en dire les couleurs.   

Je pourrais dire que si des montagnes de perles se transformaient en lumière, on aurait une idée de ce qu’est la Très Blanche, bienheureuse au Ciel. Et je pourrais dire aussi que, si une vision avait le pouvoir de changer la couleur des yeux en imprégnant l’iris de la couleur émanée de la vision, mes yeux, qui sont brun foncé, devraient être maintenant de l’azur pâle d’un saphir liquide, comme celui qui se dégage de certaines étoiles par les nuits sereines.



Je suis submergée par l’émotion qui me fait pleurer des larmes de joie spirituelle.., et je ne peux rien dire d’autre.[15]         

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Fiche mise à jour le 31/03/2019.

 



[1] Dans la dictée du 28 août , Jésus aborde un sujet sur le même thème.

[2] Parlant du libre arbitre, Dieu dit à Françoise de la Mère de Dieu (1615-1671) une carmélite:"… j’ai donné la liberté à l’homme et je lui en laisse la disposition, à moins que, volontairement, il ne me redonne cette liberté ; et alors je la prends et la fait se rendre à ce que je veux."

[3] L'apôtre Jean nous rappelle cette parole de Jésus concernant l'amour infini de Dieu dans son Evangile. Il est écrit : "Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle." Cf. Jean 3, 16.

[4] À l'exemple de Marie Madeleine.

[5] Lire en complément la dictée du 19 juillet, dans laquelle Jésus parle du don de sa Parole aux purs et aux convertis.

[6] Voir des exemples d'avarices spirituelles dans la dictée du 29 juin

[7] Tout comme La Sagesse le dit dans le livre de Ben Sira Le Sage encore appelé Siracide: "Il est trois sortes de personnes que mon âme déteste et dont la manière de vivre m’irrite terriblement: le pauvre plein d’orgueil, le riche qui ment et le vieillard vicieux, dépourvu de bon sens." Cf. Ben Sira Le Sage 25, 2.

[8] L’auteur note au crayon : (Adam et Ève).

[9] C’est le 12 septembre, fête du Nom de Marie.          
À propos de la puissance du nom de Marie, voir l’allusion dans la dictée du
4 juin 1943 et les commentaires d’EMV 199.

[10] Seigneur, je ne suis pas digne.

[11] Dans le texte du 1er juillet.

[12] L’auteure note au crayon : (la vision d’aujourd’hui).

[13] L’auteure note au crayon : (de la Très Sainte Trinité, le 1er juillet).

[14] Dans la dictée du 8 septembre.

[15] Sur une copie dactylographiée, l’auteure ajoute au crayon : (ce que je dirais d’autre..., ce seraient les paroles de la Très Sainte Vierge, que je crains d’écrire parce que..., j’ai peur des humains).