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Texte original.

Accueil >> Plan du site >> Index des leçons sur l'épître de saint Paul aux Romains.

Traduction automatique de cette fiche :
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Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains.
Leçon n°9.
Commentaires de Romains 2, 12.


TEXTE DE L’ÉPÎTRE.

Chapitre 2 - Les Juifs seront jugés selon leur loi. Les Gentils selon la loi naturelle.        

12 Tous ceux qui ont péché sans la loi, périront aussi sans loi. Et tous ceux qui ont péché sous quelque loi, seront jugés par elle.       
13 Ce ne sont pas en effet ceux qui écoutent une loi qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. 14 Quand les païens, qui n'ont pas de loi, font naturellement ce que la loi impose, (eux), n'ayant pas de loi sont loi à eux-mêmes. 15 Ils montrent que ce que la loi ordonne est écrit dans leurs cœurs, leur conscience rendant en même temps témoignage par des pensées qui, de part et d'autre, les accusent ou les défendent. 16 C'est ce qui paraîtra un jour où) selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes.
















Vendredi 16 janvier 1948.

64> Romains 2, 12.        

L'Auteur Très-Saint dit :          

 La grande miséricorde de Dieu resplendit de façon encore plus lumineuse et infinie dans les paroles de Paul, là où par inspiration divine il proclame que ceux qui ne reconnaissent aucune loi, ni naturelle, ni surnaturelle, ni rationnelle, périront. Ceux qui auront connu la Loi et ne l'auront pas pratiquée seront condamnés par cette même Loi qui sauve. Quant aux Gentils[1] qui sont privés de la Loi, mais qui font naturellement et par raison ce que prescrit la loi qu'ils ignorent, ils servent Dieu à leur insu. S'ils se laissent guider par la seule lumière de la raison et par la droiture de leur cœur, ils obéissent à la voix de l'Esprit, inconnu mais présent comme seul maître dans leur âme de bonne volonté, ils servent Dieu à leur insu. Quand par amour ils pratiquent la vertu et obéissent aux bonnes inspirations, ils servent Dieu à leur insu. Ces Gentils démontrent par leurs actions que la Loi est inscrite dans leur cœur vertueux. Au jour du Jugement, ils seront justifiés[2].  

Observons ces trois grandes catégories. En elles, le jugement divin resplendit dans sa miséricorde et dans sa parfaite justice.           

 Première catégorie : ceux qui ne veulent reconnaître aucune loi, ni naturelle, ni humaine, donc raisonnable, ni surhumaine. Qui sont-ils ? Des sauvages ? Non. Ce sont des Lucifer, les Lucifer de la Terre. Au fil des ans leur nombre augmente de plus en plus au lieu de diminuer comme il devrait suite à la diffusion de l'Évangile, à sa prédication inlassable, et à la civilisation qu'il propage
[3]. La paix, la justice et la lumière sont promises aux hommes de bonne volonté. Mais eux sont de mauvaise volonté.          

Ce sont les rebelles à toutes les lois, même à la loi naturelle. Ils sont donc inférieurs aux brutes
[4]. De leur plein gré ils renient leur nature humaine : une nature d'êtres raisonnables, dotés d'une âme et d'un esprit. Ils font des choses qui sont contraires non seulement à la nature mais aussi à la raison.

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65> Ils ne méritent que de disparaître du nombre des humains qui ont été créés à l'image de Dieu et à sa ressemblance[5]. En tant qu'humains ils périront. Ils périront pour assumer la nature qu'ils auront voulue, celle de démons.    

 Deuxième catégorie : les hypocrites, les faux, ceux qui se moquent de Dieu. Ils ont la Loi, oui, mais ils ne la suivent pas. Peut-on tirer avantage d'une loi qu'on ne pratique pas ? Ces gens ressemblent à ceux qui possèdent un trésor, mais le laissent inactif et sans protection
[6]. Ils n'en tirent aucun fruit de vie éternelle, la joie qui commence tout de suite au moment de la mort. Ils seront condamnés. Bien que gratifiés du don de Dieu, ils ne l'ont pas exploité avec la reconnaissance qu'ils auraient dû témoigner à Celui qui les a placés au sein de la partie élue de l'Humanité, celle du Peuple marqué du signe de la croix.       

 Troisième catégorie : les Gentils. À présent on utilise ce terme pour désigner ceux qui ne sont pas chrétiens catholiques. Nous continuerons à employer ce terme le temps de notre méditation sur les paroles de Paul. Les Gentils, qui même sans connaître la Loi font naturellement ce que la Loi impose, sont loi à eux-mêmes. À leur manière, ils témoignent que leur esprit aime la vertu et tend au Bien suprême. Lorsque Dieu, dans la personne de Jésus-Sauveur, jugera les actions secrètes des hommes, ces Gentils seront justifiés.

Ceux-là sont nombreux. Leur nombre est vraiment considérable. Ils sont la foule immense... rassemblée de toutes nations, langues, tribus, peuples, sur lesquels au dernier jour sera imprimé le sceau du Dieu vivant, signe de salut et de récompense, avant le jugement dernier, qui est sans appel
[7]. Tous ceux-là seront sauvés grâce aux mérites infinis du Christ, qui a accepté d'être immolé en versant sang et sérum jusqu'aux dernières gouttes; c'est grâce à lui que tous ceux-là seront sauvés.    

La vertu de ces Gentils, leur obéissance spontanée à la loi de la vertu, les aura baptisés sans autre baptême; elle les aura consacrés sans autre chrême que les mérites infinis du Sauveur. Les limbes ne seront plus la demeure de ces justes en attente.     

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66> De même qu'au soir du Vendredi-Saint les justes ont quitté les limbes, car le Sang versé par Jésus-Rédempteur les avait purifiés de leur tâche originelle[8], de même, au soir du Temps, quand les mérites du Christ auront triomphé de tous ses ennemis, les justes, qui par ferme conviction d'être dans la juste religion auront appartenu à un troupeau non catholique, seront par lui absous et justifiés. Ils recevront la récompense des vertus pratiquées sur terre.

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S'il n'en était pas ainsi, Dieu aurait trompé ces justes qui se sont donnés une loi de justice, et ont défendu la justice et la vertu. Or Dieu ne trompe jamais. Sa récompense, même si parfois elle se fait attendre, est toujours certaine.   

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Fiche mise à jour le 28/11/2017.

 



[1] Terme issu du latin Gentiles (nations). Il désigne les nations non-juives, ce que les juifs désignent par le terme goy (singulier) et goyim (pluriel). On emploie aussi le mot païen. Jésus explique, un peu plus loin, le sens qu'il lui donne.

[2] Ce texte, dicté en 1948, trouve un écho 16 ans plus tard dans Lumen gentium § 16 : En effet, ceux qui, sans qu’il y ait de leur faute, ignorent l’Évangile du Christ et son Église, mais cherchent pourtant Dieu d’un cœur sincère et s’efforcent, sous l’influence de sa grâce, d’agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, eux aussi peuvent arriver au salut éternel [33]. À ceux-là mêmes qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à une connaissance expresse de Dieu, mais travaillent, non sans la grâce divine, à avoir une vie droite, la divine Providence ne refuse pas les secours nécessaires à leur salut.

[3] Luc 2, 14.

[4] Brutes = équivalent de bêtes sauvages.

[5] Cf. Genèse 1, 27.

[6] Cf. Matthieu 25, 14-30

[7] Cf. Apocalypse 5, 9-10.

[8] Cf. Genèse, chapitre 3 - Romains 5,12-21.