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Personne n’échappe au désordre provoqué par la Faute originelle

Mais l’homme a reçu intelligence, conscience et foi

Sa Bonne Volonté conditionne tout.


Table des matières

CHAPITRE VIII 

6 Or, les affections de la chair, c'est la mort; tandis que les affections de l'esprit, c'est la vie et la paix. 7 Car la sagesse de la chair est ennemie de Dieu: elle ne se soumet pas à la Loi de Dieu et elle ne le peut même pas. 8 Donc ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.

RETOURS AUX FICHES

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Jeudi 26 janvier 1950.           

Romains 8, 6-8.        

 « Personne n'échappe à ces conséquences douloureuses du désordre d'un ange et à ceux de vos Premiers Parents.     

Pas même le Fils de l'Homme, le Très Saint Verbe de Dieu, qui, sans connaître le péché n'a pu éviter l'assaut du Tentateur
[1] et n'a pas été exempté ainsi des conséquences de ce désordre. Tel le bélier expiatoire[2], chargé des péchés de tous les hommes[3], chassé pour mourir hors de la Sainte Cité, dans le désert des déserts, il connut l'abandon, non pas de son peuple seulement, mais des amis, mais jusqu'à celui de son Père. Lui qui est Dieu, l'Éternel, le Très Pur, et donc exempt des suites de la Faute, il a connu la douleur et la mort.   

 Non plus la Vierge Marie, la Sans Tache par privilège divin et par héroïque fidélité, n'a échappé à la loi de la souffrance, conséquence du péché. Il est vrai qu'elle n'a pas connu la mort physique, puisque son esprit se sépara de son corps dans une impétueuse extase contemplative. Et celle qui ne devait pas connaître la pourriture de la chair pour n'avoir pas connu la pourriture bien plus grave de la Faute et des péchés, devait entrer au Ciel comme une Reine, avec sa chair glorifiée, conjointe de nouveau à son âme très pure. Cependant elle connut et elle savoura l'amertume de la mort du cœur, en voyant expirer sur une croix son Dieu et son Fils.       

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 Ainsi donc parmi les hommes personne n'a été exempté des conséquences de la Faute originelle, qui a violé à jamais l'ordre établi par Dieu, en altérant l'harmonie qui existait entre les créatures et le Créateur, et en souillant l'amour. Au début l'amour était saint. Après la Faute il a été contaminé par de faux amours, c'est-à-dire par la fermentation des passions charnelles facilement désordonnées qui poussent dans l'imperfection et dans la mort spirituelle l'âme humaine, créée pour la gloire.           

Ces conséquences sont-elles irréparables ? Sont-elles un obstacle au Ciel pour les enfants d’Adam ? Non. Si les signes de la Faute originelle sont ineffaçables, si la souffrance et la mort demeurent comme punition, si les instincts charnels demeurent, et cela malgré la Rédemption, et malgré l'institution des Sacrements qui redonnent la Grâce aux descendants d'Adam, ce n'est pas pour cela que le Ciel est fermé. Non. La gloire n'est pas niée à ceux qui savent héroïquement parvenir à la sainteté.   

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 Parmi les nombreux dons laissés à l'homme après la Faute, ou restaurés après la Rédemption, l'homme a reçu de Dieu l'intelligence, la conscience, la Loi.      

L'intellect est capable de distinguer ce qui est bon de ce qui est mauvais. La Loi divine, elle, l'aide à distinguer encore mieux: elle indique l'un et l'autre et vous instruit sur les pourquoi et les comment vous pouvez et vous devez vouloir faire le bien et ne pas vouloir faire le mal.   

La voix de la conscience pourrait être appelée "voix de Dieu lui-même qui parle à l'intérieur de l'homme", - c'est une autre forme d'aide, non seulement pour encourager la volonté à faire de bonnes actions ou à s'abstenir d'en faire de mauvaises, mais aussi comme source de repentir qui pousse l'homme à réparer le mal commis, de façon à ce qu'il puisse retrouver la Grâce de Dieu, perdue en péchant.   

Elle aussi, Dieu l'a donnée à l'homme. Et pour que les actions de l'homme aient du mérite, Dieu lui a aussi donné, avec la conscience, une volonté libre. L'homme peut faire ce qu'il désire. Le bien comme le mal. Dans son choix de l'un ou de l'autre, il passe le test qui le confirmera dans la Grâce ou le chassera hors de la vraie Vie.

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 À Bethlehem, la nuit de la Nativité, les paroles angéliques
[4] n'ont pas été seulement des paroles de joie et une promesse. Pour les hommes de l'époque et pour ceux des temps à venir, elles ont été l'annonce d'une leçon à savoir que cet Innocent posé dans la crèche, et dont la destinée était celle de mourir sur la croix, était, oui, le Prince de la Paix, le Prince des siècles à venir, le Sauveur, le Messie, Joshua, celui qui avait été promis aux Premiers Parents au moment de leur condamnation, le Rédempteur, le très saint Pontife Éternel de la religion vraie et parfaite, mais que pour être tout cela pour les innombrables descendants d'Adam, il fallait que ceux-ci fassent preuve de "bonne volonté".          

Grâce à cette bonne volonté, le sacrifice d'un Dieu qui s'incarne et du Fils de l'Homme qui meurt sur la croix ne resterait pas inutile pour les particuliers êtres humains. Avec elle chaque être humain aurait trouvé la paix, la vraie paix. La paix du cœur, au cours de son exil sur la Terre. La paix de l'esprit, et plus tard celle de l'esprit et du corps ressuscité, dans le Royaume des Cieux. La paix d'un bonheur sans limites. Paix entre les hommes, paix entre les pays et les villes, paix entre les nations. La bonne volonté des hommes est la condition essentielle pour que la venue du Christ porte les fruits en vue desquels le Père l'a décrétée.  

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 Entre les voix opposée du bien et du mal, Dieu laisse que le mal opère pour tester les hommes. Du Mal même il tire, pour ses fils adoptifs - héroïques à vaincre le Mal et à vouloir le Bien, - motif de leur gloire éternelle. Chaque action de l'homme trouve son origine dans sa volonté. Si sa volonté est bonne, l'homme fera de bonnes actions, ou du moins il désirera fortement de les faire. Si sa volonté est mauvaise, l'homme fera des mauvaises actions, ou du moins il désirera fortement de les faire.    

Ici, ma chère âme, je te rappelle le mot que l'Amour Éternel a autrefois gravé dans ton esprit avec des caractères ineffaçables. C'est de là qu'il resplendit comme un phare qui éclaire ta vie et le chemin qui te conduit à ton Amour, à Dieu. « Il ne suffit pas de ne pas faire mal. Il faut aussi ne pas désirer de le faire
[5] ». C'est à toi que cela a été dit. Pour te conduire au point où tu es rendue, et au point où encore tu parviendras.  

Il faudrait qu'on le proclame partout, qu'on le prêche. Qu'on l'écrive dans les livres, dans les églises, et surtout dans les âmes. Il faudrait que tous sachent bien car celui qui désire faire le mal aujourd'hui, le fera certainement demain. Pour cette raison le Verbe dit: « Celui qui regarde une femme avec convoitise, est déjà adultère dans son cœur
[6] ». Et celui qui désire faire le bien aujourd'hui, et le désire chaque jour, est vraiment comme s'il le faisait déjà, même si la maladie ou d'autres obstacles l'empêchent de passer aux actes. 

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 Un désir enflammé d'amour pour que Dieu soit aimé, connu, servi, ou pour qu'un pécheur se convertisse, peut gagner à Dieu un nombre d'âmes supérieur à celui que pourrait gagner un activisme fébrile, mais dépourvu d'amour pur, et donc de sacrifice caché. Car un désir enflammé d'amour pour que Dieu soit aimé et les âmes sauvées, se fusionne tellement avec le soupir et le désir éternel du Père, du Fils et du Saint-Esprit, que la créature humaine devient « une chose unique et indivisible
[7] » avec Dieu. Elle coopère à la gloire du Père, à l'œuvre du Fils rédempteur, et à celle de l'Esprit Saint sanctificateur. 

Les hommes de bonne volonté qui vivent ainsi, avec leurs bonnes actions ou avec le désir de les réaliser qui les martyrise - désir qui parfois est plus dévorant que les actions elles-mêmes - ces hommes-là possèdent la sagesse de l'esprit, pratiquent la loi de la Charité et celle du Décalogue divin, et parviennent à la gloire éternelle.

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Vrais fils de Dieu, vivant selon l'esprit, bien qu'obligés de lutter contre les assauts du mal et de la chair, ils restent fidèles à l'ordre, à l'harmonie, à l'amour de Dieu et du prochain, et finissent par se fondre avec la Perfection éternelle. Tandis que ceux qui choisissent volontairement la sagesse de la chair, ennemie de Dieu et de sa Loi, après un triomphe terrestre impur et transitoire, se retrouvent face au désespoir des êtres repoussés par Dieu, face à l'horreur de l'Abîme dont le roi est Satan ».     

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[1] Cf. Matthieu 4, 1-11 - Marc 1, 12-23 - Luc 4, 1-13.

[2] Rite consistant à charger un bouc de toutes les fautes d’Israël puis à le chasser dans le désert (Cf. Lévitique 16, 7-10).

[3] Cf. Hébreux 13,12.

[4] Cf. Luc 2, 13-14.

[5] Voir: Autobiographie, p. 175. À 19 ans, un songe la marque profondément : Satan sous un aspect d'abord séduisant tente de la détourner de Jésus et de ravir son âme. Jésus lui délivre en finale son pardon avec cet avertissement : « Sache qu'il ne suffit pas de ne point commettre le mal, mais qu'il faut encore ne point désirer l'accomplir ».

[6] Matthieu 5, 27-28.

[7] Cf. Jean 17, 11-21.