I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\MV15ANS.gif

L'œuvre de Maria Valtorta
© Fondazione Maria Valtorta cev.

Se repérer

Consulter la Bible en ligne

Aller sur le forum

Qui sommes-nous ?

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroAccueil.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroOeuvre.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroValtorta.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroThemes.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroBoutique.gif




Texte original


1
Catéchèses sur le "Je sous salue Marie" : Première méditation sur “Ave Maria”.

 













 

271> Jésus dit :   

 "Bienheureuses les lèvres et les contrées où l’on dit Ave Maria.       

Ave : je te salue. Du plus petit au plus grand, de l’enfant au parent, de l’inférieur au supérieur, tous sont tenus, de par la loi de la courtoisie humaine, de prononcer souvent cette salutation respectueuse, pleine d’égards ou amoureuse selon les circonstances.    

Haut de page.       

272> Mes frères et sœurs ne peuvent refuser cet acte d’amour révérenciel à la Maman parfaite que nous avons au Ciel. 

 Ave Maria. Je te salue, Marie. C’est une salutation qui purifie les lèvres et le cœur parce qu’on ne peut dire ces mots, de façon réfléchie et sincère, sans se sentir devenir meilleur ! C’est comme si on s’approchait d’une source de lumière angélique et d’une oasis de lys en fleur.   

Je te salue, la parole de l’ange
[1], qu’il vous est permis de dire pour saluer Celle que saluent avec amour les Trois Personnes [2], l’invocation qui sauve, ayez-la toujours sur les lèvres. Mais pas comme un mouvement machinal qui exclut l’âme, mais bien comme un mouvement de l’esprit qui s’incline devant la royauté de Marie et s’élève vers son cœur de mère.    

 Si vous saviez dire avec un esprit véritable ces mots, même seulement ces petits mots, vous seriez meilleurs, plus purs, plus charitables. Parce que les yeux de votre esprit seraient alors fixés sur Marie, et sa sainteté entrerait dans votre cœur à travers cette contemplation. Si vous saviez les dire, vous ne seriez jamais affligés. Car elle est la source des grâces et de la miséricorde
[3]. Les portes de la miséricorde divine s’ouvrent, non seulement sous la poussée de la main de ma Mère, mais à son simple regard.         

Je le dis une deuxième fois : bienheureuses les lèvres et les contrées où l’on dit Ave Maria. Mais où on le dit comme il se doit. Car s’il est vrai qu’on ne se moque pas de Dieu, il est aussi vrai qu’on ne trompe pas Marie.      

 Souvenez-vous qu’elle est la Fille du Père, la Mère du Fils, l’Épouse de l’Esprit Saint, et que sa fusion avec la Trinité est parfaite. Par conséquent, elle possède la puissance, l’intelligence et la sagesse de son Seigneur. Et elle les possède dans leur plénitude absolue.      

Inutile d’aller à Marie avec l’âme souillée par la corruption et la haine. Elle est une Mère pour vous et elle sait panser vos blessures, mais elle veut voir en vous au moins le désir d’en guérir.          

À quoi sert de se tourner vers Marie, la Très Pure, si aussitôt que vous avez quitté son autel et fini de prononcer son nom, vous allez commettre le péché de la chair ou proférer des blasphèmes ? À quoi sert de se tourner vers Marie, la Compatissante, si tout de suite après, ou en même temps, vous avez la rancune au cœur et, sur les lèvres, des malédictions envers vos frères et sœurs ? Que peut faire pour vous cette Salvatrice si vous détruisez, de votre volonté perverse, votre salut ? 

Haut de page.       

272>  Tout est possible à la miséricorde de Dieu et à la puissance de Marie, mais pourquoi risquer la vie éternelle en attendant d’obtenir la bonne volonté de se repentir à l’heure de la mort ? Ne serait-il pas bon, puisque vous ne savez pas quand vous serez appelés à mes portes, d’être les vrais amis de Marie pendant toute la vie et avoir ainsi la garantie d’être sauvés ?



 Car, je le répète, l’amitié avec Marie est une source de perfection parce qu’elle inspire et transmet à l’âme les vertus de l’Amie élue, que Dieu n’a pas dédaignées et qu’il vous a accordées comme couronnement de l’œuvre rédemptrice de son Fils. Moi, le Christ, je vous ai sauvés par la douleur et le sang; Marie, elle, par la douleur et les pleurs [4], et elle voudrait vous sauver par son amour et son sourire."           

Haut de page.       

Fiche mise à jour le 16/03/2019.

 



[1] Cf. Luc 1,28.

[2] Pour la compréhension de ce rapport entre la Vierge Marie et la sainte Trinité, voir la fiche Trinité.

[3] Pour la compréhension de cette affirmation, se reporter à :          

- Saint Alphonse de Liguori, docteur de l’Église (1696-1787) : "De Marie nous avons reçu Jésus-Christ, la source de tout bien […] À partir de la naissance de Jésus-Christ, et cela en vertu d'un décret divin, toutes les grâces provenant de ses mérites furent distribuées aux hommes, le sont actuellement, et le seront jusqu'à la fin du monde, par les mains et moyennant l'intercession de Marie". (Les gloires de Marie, chapitre V : Marie, notre médiatrice, § 1 : Que l'intercession de Marie nous est nécessaire pour nous sauver.)        

- Saint Maximilien Kolbe (1894-1941) attribuant à Marie l’ordre de la Miséricorde : . "Mère très aimante à qui Dieu à qui Dieu voulut confier tout l'ordre de la Miséricorde" (cf. sa consécration à Marie).     

- Père Eugène-Marie de l’Enfant-Jésus (1894-1967), fondateur Institut Notre-Dame de Vie dont la béatification est à l’étude affirme : "Dieu a confié à Marie la distribution de la Miséricorde" (La joie de la Miséricorde, page 111, Nouvelle cité).    

- Maria Valtorta : "Déjà sur les ténèbres qui, toujours plus denses et maudites, recouvrent la Terre, se dessine une lueur qui ne pourrait être plus douce. C’est le temps de Marie qui surgit. Marie est l’extrême miséricorde que notre Amour ait conçue pour vous" (
Leçons sur l’épître aux romains, Leçon n° 3).

[4] Marie, présente au calvaire (Jean 19, 25-35.), souffrait des douleurs analogues, de même origine : le Christ répandait douloureusement le sang du corps, elle répandait le sang du cœur disait Arnauld de Chartres (Arnauld, abbé de Bonneval (+1156) : De septem verbis Domini in croce, 3ème partie).