L'œuvre de Maria Valtorta
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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du samedi 2 et dimanche 3 octobre 1943


Mort imminente de la mère de Maria :
exhortation de Jésus à offrir sa souffrance et son cœur.

 










 

336  "Je vois la justice de ton œuvre, ô mon Jésus, mais je sens aussi tout le tourment de cette nouvelle douleur. Certains “fiat” sont si douloureux, mon amour !       

Je pense que, de ta croix, tu voyais, au moins tu la voyais, ta Maman; moi, au contraire, durant ma longue agonie, je l’ai si peu eue près de moi, en partie pour de bonnes raisons et en partie pour des raisons injustes, dues à sa façon de penser. Et je serai seule, entre les mains d’étrangers, à l’heure de ma mort. Je pense aussi que tu as assisté ton Père putatif, et moi pas. Il me vient donc à l’idée qu’en ceci je ne suis pas semblable au Maître, mais j’ai dépassé le Maître par une souffrance morale que tu n’as pas eue.         

Et je regarde ta Mère qui a connu cette douleur de ne pas avoir pu assister son père et sa mère... Et je ne dis pas qu’elle ait connu celle de ne pas t’avoir près d’elle à la dernière heure, parce que je pense que tu devais être avec elle pour lui rendre le tendre ministère de bercer son dernier sommeil comme elle a bercé ton premier. Mais moi, je n’ai pas été bercée par ma maman à ma naissance et je serai seule à ma mort.    

Reste près de moi, Jésus. Je ne t’ai jamais demandé de faire sentir ta présence, parce que je pense qu’il est beau de te laisser libre de faire ce qui te plaît, mais maintenant, je te le dis, maintenant, je t’en supplie parce que je ne supporte plus ma douleur, privée comme je le suis de tout réconfort.        

Aide-moi, Jésus ! Aide-moi à savoir souffrir et à ne pas devenir folle, parce que dans ma pauvre tête, si pleine de souffrance et de douleur morale, tu sais mieux que moi ce qui peut arriver. Prends-la entre tes chères mains, Jésus.   

Tu m’a promis
[1] d’être pour moi père et mère, outre que frère et époux. L’heure de l’être est arrivée [2]. 

Prends-moi, car tu vois combien je souffre...          

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337 Jésus dit :     

 "Je ne demande que de les prendre entre mes mains, ta tête couronnée de douleur et ton cœur transpercé de douleur.

Je ne manque jamais à mes promesses. Je suis avec toi et je ne te dis même pas : ‘Ne pleure pas’, mais au contraire, je te dis : ‘Pleure dans mes bras’. Il y a des douleurs qui exigent des larmes et je n’empêche pas ce qui est juste. Jamais. Pleure et écoute. Tes larmes s’assécheront à la chaleur de mes paroles.

 Il est vrai que tu as une douleur que je n’ai pas connue, c’est-à-dire l’éloignement de ta mère. Mais pense, ma fille, que tu n’es pas innocente et qu’elle n’est pas innocente. Moi et ma Mère l’étions, et pourtant nous fûmes unis et séparés dans la mort. Je t’ai dit [3] que de me voir, suspendu sur la croix, fut pour ma Maman une torture qui s’ajoutait à son tourment. Et nous étions les Innocents !      

 Ta souffrance et celle de ta maman ne sont pas sans but, Maria. Penses-tu que ton Jésus puisse faire une chose inutile ? Le doute peut-il surgir en toi que celui qui t’aime tant et aime ta mère, parce qu’elle aussi est une fille de ma Rédemption, puisse donner des douleurs sans une sainte raison ? Non, Maria. Ne m’as-tu pas demandé d’avoir toutes les miséricordes pour l’âme de ta mère ? Or sache que sa souffrance sur terre, dans cette longue maladie, sert à diminuer son expiation dans l’au-delà et sache que tu souffres dans le même but.

Je sais que cela te démolit. Mais si l’olive n’était pas broyée, pourrait-elle donner l’huile qui nourrit, qui guérit et qui consacre ?   

 J’ai dit à la sœur [4] de Lazare : ‘Celui qui croit en moi ne mourra pas dans l’éternité’ [5]. Tous n’arrivent pas à avoir cette foi en moi qui est nécessaire à une prompte résurrection dans la gloire de mon Paradis.           

J’ai besoin qu’il y ait ceux qui croient, non pas une mais sept fois, à cause de ceux qui croient tièdement, pour donner aux tièdes une dernière lueur de foi, si absolue qu’elle les fera comparaître devant moi revêtus de cette lumière ultime. Je vais mendiant des actes héroïques de foi et de générosité qui paient pour ces ouvriers de la dernière heure
[6] qui manquent de monnaie céleste. 

 Et, je te l’ai déjà dit [7], la première de ces aumônes spirituelles doit aller à ceux de son propre sang.           

Elle ne t’a jamais dit ‘merci’ sur cette terre, de sa bouche mortelle.     

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338 Mais pense à ta joie future, lorsque ce sera l’âme immortelle de ta mère qui te dira, au moment où vous serez réunies : ‘Merci, Maria, pour la vraie vie que tu m’as donnée’. Ce sera comme si ta mère naissait de toi, et pour l’éternité.  

 Laisse ton cœur entre mes mains. Je voudrais pouvoir les tenir tous, vos pauvres cœurs faibles, malades, blessés, douloureux, pour les fortifier, les guérir, les apaiser, les consoler.          

Si les humains me donnaient leur cœur ! Il n’y aurait plus de péché sur la terre, plus de vices qui rendent malades votre chair et votre esprit, plus de cruautés réciproques qui blessent, plus de cette douleur spasmodique que vivent ceux qui pleurent seuls et incompris. Si vous me donniez votre cœur ce serait le salut du monde.     

Confiez-moi vos affections, vos intérêts, vos espoirs, vos douleurs, enfants que j’aime comme moi-même, comme je vous l’ai enseigné. Voyez en moi, non seulement le Seigneur, mais avant tout l’Ami, le Frère, celui qui vous aime d’un amour parfait tout comme est parfaite sa nature de Dieu.



 Ma petite disciple qui souffres et écoutes, pense que ton Maître souffre plus que toi. Consolons-nous mutuellement. Je suis tout pour toi et je te tiens sur mon cœur."    

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Fiche mise à jour le 01/10/2019.

 



[1] Dans la dictée du 12 août.

[2] Le lendemain, 4 octobre 1943, mourait Iside Fioravanzi, mère de l’auteur. Née à Crémone en 1861, elle avait été enseignante de français avant d’épouser, en 1893, le sous-officier de cavalerie Giuseppe Valtorta (né à Mantoue en 1862, mort à Viareggio en 1935). D’un caractère autoritaire, elle fut toujours très sévère avec son docile mari et sa fille unique.

[3] Dans la dictée du 13 septembre.

[4] Il s'agit de Marthe.

[5] Cf. Jean 11, 25-26.

[6] Lire la parabole des ouvriers de la onzième heure dans Matthieu 20, 1-16 et dans l'œuvre EMV 329

[7] Dans la dictée du 17 juillet.