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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du mercredi 10 novembre 1943


La parabole du semeur appliquée aux méfaits du rationalisme. Transformation de la douleur des victimes en joie éternelle


 










 

451>  Jésus dit :

"Même si on pourra faire la remarque que je me répète, je ne m’écarterai pas de mon propos. Les péchés des humains aussi se répètent, malgré tous les avertissements, avec une monotonie décourageante. Au son de leur voix coupable, j’oppose ma voix de justice, pour qu’on ne dise pas que je n’ai pas parlé et qu’on ne m’accuse pas de les avoir laissés dans l’erreur.           

Depuis vingt siècles, ma voix répète les mêmes choses et on ne pourra pas porter une telle accusation contre moi. Mais l’homme, que cela arrange d’oublier ce qui condamne ses méfaits, dit toujours qu’il ne savait pas telle ou telle chose. C’est une excuse qui le déshonore et l’avilit, car elle est mensongère et parce que, tout en étant un mensonge, elle n’en reste pas moins une accusation contre son intelligence imparfaite et sa mémoire diminuée. 

Comment ne pas se rappeler les enseignements mille fois répétés ? Vous vous rabaissez au-dessous des brutes (= animaux) qui apprennent ce que les humains leur enseignent. Vous, si orgueilleux, ne pensez-vous pas que c’est là une grande honte pour votre orgueil ?     

 Maria, écris une fois de plus l’explication de la parabole du semeur [1]. Je vais te la dicter pour une catégorie spéciale de personnes dont l’erreur m’attriste. Erreur d’imprudence chez les uns, erreur d’orgueil chez les autres, erreur de révolte chez d’autres encore et de scandale dans une autre catégorie.  

La parabole dit qu’une partie de la semence tomba sur le chemin et fut picotée par les oiseaux. La seconde partie tomba sur la pierre et prit racine, mais sécha en peu de temps par manque d’humidité. La troisième tomba dans les ronces et mourut étouffée. La quatrième tombée dans un bon terrain, fructifia à divers degrés.        

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452> La Parole de Dieu est semence de vie éternelle. Mais la Parole est entravée de toute part et par beaucoup de choses. Je laisse de côté toutes ces choses pour parler uniquement d’une d’entre elles, aussi meurtrière, je dirais, et peut-être plus, que le péché lui-même. Et que les petits esprits [2] ne se scandalisent pas si je dis qu’elle est peut-être plus meurtrière que le péché : c’est la vérité.     

 Le pécheur dont l’esprit [3] n’est pas rongé par le rationalisme a quatre-vingt-dix chances sur cent de savoir accueillir la Parole et de retrouver la Vie. Le rationaliste n’en a que dix, et même moins, de conserver sa capacité de salut par la Parole.   

Le rationalisme est pire que les mauvaises herbes
[4]. Quand on verra son œuvre, au moment où on saura tout de la Terre et des humains, on pourra constater que cette hérésie a été la plus pernicieuse, car elle est la plus subtile et la plus pénétrante. Elle est comme un gaz. Vous l’absorbez et il vous tue, mais vous ne le voyez pas et vous n’en sentez pas l’odeur, ou bien, l’odeur en étant agréable, vous l’aspirez avec plaisir. Il en va de même pour le rationalisme.   

Les grandes hérésies ont eu deux aspects positifs : d’abord, elles naquirent d’une foi. Erronée tant que vous voudrez, digne de condamnation, mais néanmoins une foi. Elles ont donc produit leurs martyrs, leurs larmes, leurs luttes pour s’affirmer, et des esprits droits les ont embellies au cours des siècles de lumières de sainteté dont la seule faute est d’avoir fleuri sur un mauvais arbre non greffé au Christ. Le deuxième aspect positif des hérésies, c’est le grand bruit qui se fit autour d’elles, de sorte que si l’on ne voulait pas y souscrire, on savait quoi faire. Les luttes mêmes avec l’Église et les états étaient un signal pour les catholiques et constituaient une frontière au-delà de laquelle on n’allait que sciemment.      

Ceci manque au rationalisme et il pénètre inaperçu même là où l’on ne pense pas qu’il puisse entrer. Il s’insinue comme un serpent par mille ouvertures. Il se revêt d’apparences licites, admirables en fait, et agit sous leur couvert, mais contre elles. C’est un virus. Quand on s’en rend compte, il s’est déjà répandu dans le sang et on s’en débarrasse difficilement.     

La réaction du péché dans le rayon de ma Miséricorde est violente. Mais celle du rationalisme est nulle. Tel un miroir ardent, il rend la voie impraticable à la grâce et la repousse. Même qu’il s’en fait une ardeur nocive pour finir de se donner sa propre condamnation.  

Le rationaliste met les choses de Dieu au service de ses fins, et non lui-même au service de Dieu.        

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453> Il explique la Parole, il la plie et s’en sert à la lumière, pauvre lumière, de son esprit [5] troublé et, comme un fou qui ne connaît plus la valeur des choses et des paroles il leur donne des significations qui ne peuvent venir que de quelqu’un que l’œuvre très rusée de Satan a rendu stérile.       

 Il y a rationalistes et rationalistes. 

Je commencerai par les plus grands. Les ‘surhommes’. Les négateurs de Dieu. Ils veulent expliquer la création, le miracle, la divinité selon leurs concepts pleins d’orgueil humain.     

Là où est l’orgueil, Dieu n’est pas. Soyez-en certains. Là où est l’orgueil, la Foi n’est pas. Satan y est, et Satan est le jongleur le plus habile à séduire les êtres humains et à leur faire croire que le Papier doré ramassé dans la boue est de l’or pur.     

Ces négateurs de Dieu, qui croient s’abaisser en acceptant humblement ce qu’ils ne peuvent expliquer uniquement par leur capacité mentale et qui ont tué en eux-mêmes la capacité d’aimer, sont les géants du rationalisme.         

Je ne suis pas en train de faire une conférence et je ne mentionne donc pas de noms. Vous pouvez les ajouter vous-mêmes
[6]. Pour moi, ce sont des astres éteints, réduits en poussière et précipités dans la boue. Ils n’ont plus de nom ou ils en ont un seul qui, le Jour de la Justice, sera gravé à chaud sur leur front arrogant et leur cœur plus sec que le silex. Ils passent en dévastant la vie. Ils sont pires qu’une avalanche et qu’un ouragan, pire que la démence, pire que la fièvre. Là où ils arrivent, ils tuent.         

En eux, la Parole ne descend guère. Trop de choses en eux lui font obstacle. Ils forment une des catégories des ‘Morts de l’esprit
[7]’. Révoltés et scandaleux.          

 La deuxième catégorie comprend les gens cultivés sur le plan humain. Ils ne nient pas Dieu. Mais ils recouvrent d’une broussaille d’érudition [8] humaine la simplicité divine, qui s’est faite telle pour que même les plus humbles puissent la comprendre à la lumière de l’amour. Ils s’en revêtent comme des paons orgueilleux de leur queue aux cent yeux, et comme des paons, ils ne sont beaux que par leur apparence : ils ne savent pas marcher dans la voie du Seigneur, ils ne savent pas chanter ses louanges.          

Il leur manque l’amour qui est le nerf dans l’aile pour voler vers Dieu et la corde de la cithare pour le bénir. La Parole descend en eux et met racine. Mais ils la recouvrent d’une abondante frondaison et elle meurt étouffée sous les feuilles inutiles de leurs connaissances humaines.       

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454> Sais-tu de quelle façon ils entendent la Parole? Comme une personne qui entendrait parler dans une langue inconnue. Elle entend la voix et voit les lèvres remuer, mais elle ne comprend rien. Ils ressemblent aussi à quelqu’un qui est dur d’oreille et qui crie pendant que son interlocuteur parle doucement. À la fin, le vacarme de sa voix couvre les paroles de l’autre. Par une grande érudition, ils érigent Babel [9] en eux-mêmes. Par un trop grand savoir, ils n’acceptent pas les lumières, si simples et si pures, que Dieu a placées pour que les humains voient le chemin qui mène au Père. Et ils créent la confusion et les ténèbres pour les autres aussi. 

 Troisième catégorie: ceux qui ont pavé leur propre cœur avec les pierres du rationalisme d’autrui afin de le rendre moins ignorant. Ce sont les adorateurs des idoles humaines. Ils ne savent pas adorer Dieu de tout leur être; mais ils s’extasient devant un pauvre humain qui prend des airs de surhomme. Par leur méfiance, ils ferment la porte au Verbe divin, mais ils acceptent les explications d’un de leurs semblables qui a une réputation de savant. 

Ils suffiraient qu’ils demandent humblement à la
Grâce de les éclairer et de les instruire, et la Grâce leur ferait voir que ces explications, ces doctrines, s’appuient sur des arguments rongés à la base par des vers et des moisissures, et que ces voix sont fausses et en désaccord avec celles de Dieu.              

Ils se veulent des surhommes, des personnes cultivées, et ils se nourrissent du premier aliment qu’ils voient. Et les idoles portent des vêtements somptueux et promettent la divinité à tous. C’est la voix du Serpent: "Mangez de ce fruit et vous serez semblables à Dieu"
[10]. Et dans leur ignorance, ils mangent.

 Il n’y a qu’un fruit qui fasse de vous des dieux, Ô humains. Celui qui pend de ma Croix.        

Il n’y a qu’Un qui dise à vos esprits: "Epheta"
[11]. Le Christ.        

Il n’y a qu’une chose qui féconde le sol mystique de votre cœur pour que le grain y naisse. Mon Sang.        

Il n’y a qu’un soleil qui réchauffe et qui fasse pousser en vous l’épi de vie éternelle. L’Amour.        

Il n’y a qu’une science qui, tel le soc de charrue, ouvre et défriche votre glèbe et la rende apte à recevoir la semence. Ma Science.          

Il n’y a qu’un Maître: moi, le Christ. Venez à moi si vous voulez être instruits dans la Vérité.     

 La quatrième catégorie est celle des imprudents. Ils sont des rues ouvertes à toute circulation.        

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455> Ils ne s’entourent pas des saintes défenses de la foi et de la fidélité à Dieu. Ils accueillent la Parole avec une grande joie, s’ouvrent pour la recevoir, mais ils s’ouvrent également à n’importe quelle autre doctrine, alléguant le prétexte spécieux qu’il faut être indulgent.   

Oui. Il faut l’être beaucoup envers ses frères et ses sœurs. Ne jamais mépriser personne. Mais il faut être sévère pour ce qui est des choses de Dieu. Prier pour ses frères et sœur, les instruire, leur pardonner, les défendre contre eux-mêmes par un véritable amour surnaturel. Mais ne pas se rendre complice de leurs erreurs. Rester de granit contre l’effritement que provoquent les doctrines humaines. Rien ne passe sans laisser de traces. Et il est très imprudent de pointer une lame contre son cœur. Elle pourrait vous enlever la vie ou vous faire des blessures difficiles à guérir et qui laissent toujours une cicatrice.           

 Bienheureux ceux qui sont uniquement le terrain de Dieu et qui le restent par une vigilance assidue. Bienheureux ceux qui, mous comme de la terre à peine remuée, n’ont de pierre ni pour leurs frères et sœurs, ni pour la Parole. 

L’amour en fait des âmes qui adorent la Parole et qui ont de la compassion
[12] pour ceux qui sont égarés loin d’elle. Mais l’amour est avant tout leur belle défense et aucune œuvre du mal ne peut endommager leur esprit [13] dans lequel pousse, tel un opulent épi, la Parole de Vie. Elle y pousse, portant ses fruits – parfois trente, parfois cinquante, parfois cent – d’autant plus qu’en eux l’amour est vaste.       

À ceux qui possèdent l’amour absolu, la Parole devient leur propre parole, parce qu’ils ne sont plus eux-mêmes, mais ne font qu’un avec Dieu, leur amour.
[14]"           


 Jésus dit:           

"Petit Christ qui est tombée sous la croix, relève-toi, reprends ta croix et marche, versant tes larmes et ton sang.       

On ne tombe pas toujours à cause d’une faute. Les victimes tombent à cause de leur douleur pour les fautes d’autrui et de leur conscience du fruit de cette douleur. Ce sont là les chutes les plus saintes, les chutes semblables aux miennes, car ce sont les chutes de la charité.  

Maria, les victimes supportent deux croix sur leurs frêles épaules. Celle de leur Jésus qu’elles veulent porter elles-mêmes et celle qui serait en punition de leurs frères et de leurs sœurs. Pour les victimes, à qui l'avenir est révélé, l'océan de douleur causé par les péchés des hommes apparaît comme une mer et, malgré le voile des larmes, toutes les futures larmes leur sont révélées.    

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456> Ça ne sert à rien de se fermer les yeux, Maria. C’est l’esprit [15] qui voit, car, uni au mien, il en possède les admirables perceptions. C’est un don. Mais il est comme le don que me firent les soldats de Pilate pour me couronner roi : c’est un don qui blesse. Ce sont des épines. Ici, il y a des épines. Mais sois-leur fidèle : dans l’au-delà, ce seront des roses.         

Vois outre les pleurs, outre les ténèbres, outre l’océan de douleur humaine, dont la vague te recouvre et t’imprègne — parce que la place de la victime est semblable à celle du brise-lames d’un port : elle subit la furie des tempêtes du large et la brise en se faisant briser —vois, outre l’horreur que le monde se crée, la terre de paix, l’aurore de joie, la vie d’extase qui t’attendent.          

Au-delà de ce tourment, c’est ton Jésus qui t’attend. Au-delà de ces flammes, il y a la fraîcheur des jardins éternels. Là, tu n’auras plus faim, ni soif, tu n’éprouveras plus la fatigue et la douleur. Je serai fontaine et nourriture pour toi, je serai ton repos et ta joie. Tu te reposeras contre moi en m’entendant te dire que je t’aime et tu pourras me dire que tu m’aimes. Au-delà de cette pauvre vie, il y aura le véritable amour. Pour l’instant, il y a la croix. Encore un peu de temps et je viendrai. Maintenant, écris pour les sourds de l’esprit
[16].      

 Isaïe dit : ‘Où dois-je encore vous frapper si vous ajoutez d’autres prévarications ?’ Et il ajoute la description d’un corps torturé [17], qu’on a appliquée à moi à l’heure de la passion.        

Mais ce n’est pas moi, c’est vous qui êtes dans un état lamentable à cause de vos péchés. Et si j’étais couvert de plaies et de contusions, je ne l’étais justement que parce qu’à ce moment-là, j’étais tel que vous êtes maintenant, parvenus à la maîtrise dans le péché.

Les œuvres de votre esprit (la tête)
[18] sont des œuvres malades. Votre pensée est bien difficilement droite. Corrompus et dévorés par la triple concupiscence [19], vous ne pouvez engendrer que des pensées malades. Vos actions et vos œuvres portent la marque de vos maladies mentales et spirituelles. Vos sentiments, qui jaillissent d’un cœur aussi malade que votre esprit, sont encore plus consumés par la luxure et l’orgueil. Les appeler sentiments est impropre : ils sont encore moins que les sens, croyez-le, ô humains affamés de sensualité et d’égoïsme. L’amour n’est plus votre moteur. C’est l’intérêt, la satisfaction, l’orgueil. Profanateurs de vous-mêmes, vous asservissez vos membres et vos organes à vos désirs malades. 

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457> Où est votre esprit [20] ? Dans le charnier où pourrissent les choses qui meurent. J’ai donné à votre esprit un si grand espace ! Mais vous, vous le dépravez en recherchant la prison et vous le pervertissez à des œuvres condamnables, et avec votre esprit, tout votre être. Vous vous ruinez l’un l’autre et il n’y a pas de baume pour vos plaies, car vous opprimez et tuez ceux qui vous donneraient ce baume.           

 Il vous arrive encore de venir à moi. Et pourquoi ? Pour me rendre complice de vos actions meurtrières ? Dieu ne se prête pas au meurtre. Venez-vous par crainte d’être tués ? Et alors pourquoi tuez-vous ? Cela ne sert à rien de me présenter des offrandes, alors qu’au-delà de la table pure, je vois ruisseler le sang de vos mains, la pourriture de vos cœurs et, par-dessus le murmure mensonger des prières, j’entends siffler les mauvaises pensées qui pullulent dans vos esprits.         

Faux chrétiens, vous me faites horreur. Près de mon autel, vous me semblez des Judas. Ce n’est pas en vendant son prochain, ce n’est pas en volant, ce n’est pas en tuant, ce n’est pas en mentant, ce n’est pas en forniquant, ce n’est pas en corrompant que l’on peut affirmer être de mes fidèles. Je vous ai dit avec mes dernières paroles de Maître — et, même parmi vous, celui qui est à l’agonie ne ment pas —ce qu’il faut faire pour être de mes amis et avoir à ses côtés mon Père et le vôtre
[21]. Je vous ai dit d’être purs, bons, charitables, obéissants [22]; je vous ai dit de croire à ma Parole et de suivre mes enseignements [23]; je vous ai dit de rester unis à moi pour ne pas mourir [24].

Avez-vous fait cela ? Non. Et vous en mourez. Je détourne le regard de vous parce que vous êtes pour moi des disciples trompeurs. Et s’il est vrai que j’aurais voulu racheter même l’Iscariote, car je suis le tout aimant, il n’est pas moins vrai que, lorsque je le vis près de moi à la Table et au Jardin après qu’il eut conclu l’infâme marché, tout en moi a été soulevé de dégoût.          

 Je ne vous ferme pas les portes de la Vie et de la Paix. Mais au royaume de la Vie et de la Paix ne doivent pas circuler des êtres impurs. Plongez-vous dans les cuves bénies dans lesquelles la pourpre de mon Sang redonnera à vos étoles tachées leur blancheur éclatante. Plongez-vous dans les flammes de l’Amour en sacrifiant vos amours obscènes à un amour qui vous rende dignes de votre origine et de votre but. Je me suis détruit pour me faire feu purificateur des péchés de l’humanité.         

Ayez la volonté de ne pas pécher. La volonté suffit. Moi qui vous aime divinement, je ferai le reste. Dites-vous : ‘Nous ne voulons pas pécher’. Et essayez de ne pas le faire.         

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458>  Comme des malades atteints d’une terrible maladie, une fois celle-ci passée, vous verrez de jour en jour tomber la fièvre du mal et augmenter les forces de la santé. Vous reprendrez goût à ce qui est bon et profitable. La sérénité, que maintenant vous cherchez en vain dans vos divertissements obscènes et vos impitoyables occupations égoïstes, se remettra à couler en vous à travers la justice et la compassion que vous pratiquerez de nouveau. Le fait d’être bons, mes enfants, vous redonne une âme semblable à celle des enfants : confiante, joyeuse, légère, en paix.

Le royaume des Cieux, je l’ai dit, appartient à ceux qui se font semblables aux enfants
[25]. Mais vous aurez un avant-goût de ce royaume bienheureux même sur la terre si vous venez au Père avec une âme redevenue innocente, puisque Dieu aime les enfants : devant une âme qui sait se faire enfant par amour pour lui et qui redevient pure, honnête, aimante, fidèle, il ouvre les écluses de la Miséricorde pour faire couler des torrents de grâces.       

 Le monde qui se meurt a besoin de ce bain de miséricorde pour laver toutes les souillures et tout le sang et pour se couvrir de biens pour les besoins de l’humanité [26].        

Ce n’est pas la férocité qui donne pain et richesse. Croyez-le. Il manque à la férocité la bénédiction divine, et là où elle manque, même si vous semez le grain, il pousse de la ciguë, et si vous élevez des agneaux, ils se transforment en hyènes.



Non, mes enfants. Retournez au Seigneur et, une fois que vous serez rentrés dans sa demeure, Dieu répétera pour vous le miracle de la manne d’antan [27]. Rien n’est impossible à Dieu et rien n’est impossible à l’être humain qui vit en Dieu."        

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Fiche mise à jour le 04/05/2020.

 



[1] Cf. Matthieu 13, 3-23 et dans l'œuvre EMV 179. Cette parabole est déjà mentionnée, par exemple, dans les dictées des 5 et 24 juillet et du 25 octobre.

[2] Spirito. Notre identité éternelle distincte de l’intelligence. Voir ci-dessous.

[3] Mente. Le latin, comme l’italien, distingue l’esprit (spiritus/spirito) qui désigne notre identité éternelle, de l’intelligence (mente) qui choisit ce qu’elle veut servir. Malheureusement le français traduit de façon interchangeable ces deux notions. À la suite de St Paul, Maria Valtorta utilise la division tripartite de l’être (1 Thessaloniciens 5, 23). Distinction qu’elle affirme dès son Autobiographie (page 352), ce qu’évoque le Catéchisme de l’Église catholique (CEC § 367). Nous tenterons de signaler chaque fois cette distinction au lecteur francophone car il semble que, pour Maria Valtorta, l’esprit « âme de l’âme » soit le lieu de rencontre avec Dieu, celui de l’union avec Lui et le lieu de ses révélations.

[4] Système de pensée qui subordonne tout au raisonnement et exclut ce qu’il ne peut appréhender. Exemple de ce qui lui échappe : le hasard que l’on constate sans maitriser, la foi qui est de même, etc.

[5] Mente. Intelligence qui choisit ce qu’elle veut servir.

[6] On peut citer entre autres, certains scientifiques qui prônent la "théorie du Big Bang" pour expliquer l'origine de l'univers, ou la "théorie de l'évolution" pour expliquer l'origine et la diversité des êtres vivants, tout en niant l'action d'un Être Créateur.

[7] Spirito. Notre identité éternelle distincte de l’intelligence. Voir note 3 ci-dessus.

[8] Connaissance approfondie fondée sur l'étude des textes ou des documents.

[9] Lire l'histoire de la tour de Babel dans Genèse 11, 1-9 .

[10] Cf. Genèse 3, 5 .

[11] En langue araméenne, signifie "ouvre-toi ".

[12] La compassion est la faculté de partager la souffrance de l’autre, de la prendre sur soi et ainsi d’alléger le poids qui écrase celui que l’on aime. Elle restaure l’amour que l’épreuve avait chassé. Et Dieu est amour. Jésus parle de nouveau de la compassion à la fin de la dictée en la liant à la Miséricorde qui étend la compassion au-delà de la faute.

[13] Spirito. Notre identité éternelle distincte de l’intelligence. Voir note 3 ci-dessus.

[14] Comme le dit Saint Paul : "Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi". Cf. Galates 2, 20.

[15] Mente. Intelligence qui choisit ce qu’elle veut servir.

[16] Spirito. Notre identité éternelle distincte de l’intelligence. Voir note 3 ci-dessus.

[17] Cf. Isaïe 1, 5-6 .

[18] Mente. Intelligence qui choisit ce qu’elle veut servir. Jésus précise à Maria Valtorta : la tête (il capo).

[19] La triple concupiscence. Cf. 1 Jean 2, 15-16. Catéchisme de l’Église catholique § 2514 et 2515. Voir aussi EMV: "Savez-vous par quel sentier vient Satan ? Trois sont les chemins généralement battus, et il en est un qui ne manque jamais. Trois : la sensualité, l'argent, l'orgueil de l'esprit. La sensualité c'est ce qui ne manque jamais. Estafette des autres concupiscences, elle passe en semant son poison" Tome 6, chapitre 111. Aussi dans la dictée du 10 août .

[20] Spirito. Notre identité éternelle distincte de l’intelligence. Voir note 3 ci-dessus.

[21] Cf. Jean 14, 23 .

[22] Cf. Matthieu 5, 27-48 .

[23] Cf. Jean 14, 21 .

[24] Cf. Jean 15, 4-6.

[25] Cf. Matthieu 18, 3.

[26] Cet appel à la Miséricorde n’est pas sans rappeler les appels pressants que Jésus transmet à cette époque, à des mystiques comme sainte Faustine ou sœur Josefa Menéndez.

[27] Cf. Exode 16, 1-35 .