L'œuvre de Maria Valtorta
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Qui sommes-nous

L’ange gardien de l’écrivain apparaît à l’écrivain et lui révèle son nom: Azarias.

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RETOURS AUX FICHES

 Anges

 

162> À 5 h 30.          

Si je n’écris pas ma joie de cette nuit, je vais me sentir mal.  

Voici donc: nous nous sommes couchées à minuit et quart, et Marta s’est endormie aussitôt. Et quand elle dort... elle dort vraiment ! J’ai alors pris la sainte relique et je me suis mise à faire ma prière habituelle contre Satan, que je sens très occupé à rôder autour de ma maison, autour de moi et de vous. J’ai ensuite récité l’acte de contrition, j’ai communié spirituellement et j’ai dit la prière : « Me voici, bon Jésus que j’aime... je contemple tes cinq plaies, etc. », puis celle de la croix, et encore l’acte d’offrande, comme je le fais chaque soir. Je termine par les « Gloria » aux saints anges et archanges, et enfin à mon ange gardien. À ce moment-là, je m’interromps pour questionner ce dernier : « Mais comment t’appelles-tu? Tu dois bien avoir un nom ! Je t’appelle "mon conseiller intérieur". Mais je voudrais t’appeler par ton nom. »

 Il m’apparaît, à côté de mon lit, à droite, vers le fond, et répond immédiatement avec un grand sourire : « Azarias.      

« - Azarias ? Vraiment? »      

Il sourit encore plus et rétorque : « Tu n’en es pas sûre ? Récitons ensemble le "Veni Sancte Spiritus″ et sept "Gloria″, comme je te l’ai enseigné depuis des années pour obtenir une réponse et un guide de la part de l’Esprit Saint en cas de besoin, puis ouvre la Bible au hasard. Le premier nom que tu verras, c’est le mien ».          

Je récite cette prière avec lui, puis j'ouvre la Bible. Elle s’ouvre à la page 596, deuxième Livre des Chroniques, au chapitre 15: « Azarias, le fils d’Obed, etc. »        

Toujours souriant, l’ange dit : « Tu trouveras la signification de ce nom dans le Livre de Tobie, dans les notes en bas de page. »      

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163> Je cours au Livre de Tobie. Je trouve, en bas du chapitre 5:     

« Azarias signifie "aide du Seigneur", de sorte que Azarias fils d’Ananie veut dire : "Aide du Seigneur, fils de la bonté du Seigneur." »     

L’ange dit alors : « C’est bien cela », et il me regarde avec douceur en souriant.        

Je l’observe : il est grand, beau, les cheveux châtain foncé, un visage rondelet dont les lignes et le teint sont parfaits, des yeux noisette foncés, grands, doux, très beaux. J’examine ses vêtements flous : une tunique droite, très chaste et belle, sans ceinture ni manteau, avec de larges manches et un décolleté carré. Ce vêtement est blanc et argent. Le fond est d’une couleur argentée légèrement brunie les broderies, qui semblent faites d’un brocart précieux, sont d’un blanc lumineux, plus blanc que toute neige ou pétale qui ait jamais été formé. Ces broderies étaient semées de fleurs de lys dont les calices étaient ouverts. Elles sont orientées de la manière suivante (Cf. le croquis ci-contre).     

 L’ange paraît ainsi enveloppé d’une gerbe de lys en fleur. Le col, les manches et le fond sont striés d’argent.  

Je dis : « C’est le même habit que le 4 janvier 1932
[1], et le même aspect !     

« - Oui. C’est moi. Et si, en d’autres occasions, je te suis apparu avec trois couleurs saintes, c’est pour te rappeler que l’ange gardien veille essentiellement sur la vie des trois vertus théologales dans l’âme de la personne qu’il protège
[2] ».        

Je le contemple tant et plus, tout en répétant et en savourant son nom toute la nuit, une nuit d’âpres souffrances, sans l’ombre de sommeil...

Je désignerai désormais mon "conseiller intérieur" du nom d’Azarias puisque, comme il me l’a dit en me saluant avant de disparaître de mon regard spirituel, « tout ange gardien est un Azarias, autrement dit une aide du Seigneur qui se manifeste plus explicitement à certaines occasions précises, sur son ordre et pour sa gloire. »          

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[1] Voir "L’Autobiographie", pp. 340-341. Elle voit son ange gardien lors d'une syncope où elle frôle la mort.

[2] Les trois vertus théologales sont : la foi, l’espérance et la charité. Elles se réfèrent à la première épître de saint Paul aux Corinthiens : « Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c'est la charité ». Elles sont dites théologales car elles se réfèrent à Dieu et à la Grâce.