L'œuvre de Maria Valtorta
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Texte original


Jésus parle des gens simples, et en particulier des bergers.

Marie énumère sept pratiques pour devenir "de vivants berceaux pour le Sauveur".

 










 

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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du mercredi 25 décembre 1946.

303/304>  Jésus dit :  

"Je viens et je vous tends les bras comme à mes bergers : ils sont les premiers que j'aie aimés sur la terre, et j'ai continué à les aimer parce qu’ils ont continué, eux aussi, à m’aimer du même cœur simple que cette nuit-là. Je vous les donne en modèle, parce que je veux que, pour m’aimer, vous suiviez la route la plus facile et la plus sûre : celle de la simplicité.   

C’est aussi la voie de "notre" Thérèse de l’Enfant-Jésus. C’est encore la voie de ceux qui, possédant la Sagesse, pressentent que les chemins inaccessibles sont dangereux pour les forts eux-mêmes, alors que les voies simples sont sûres. L’homme ne doit jamais se fier à ses propres forces. S’il est fort aujourd’hui, il peut être demain plus fragile qu’un jonc, ou même qu’un jonc brisé. Le poids susceptible de le briser sera justement de rechercher de grandes choses compliquées, impliquant formules et programmes, méthodes hyperboliques d’une rude ascèse que l’homme ne peut entreprendre par lui-même.      

 Non, ce n’est pas ainsi qu’on se sauve facilement. C’est par le désir d’aimer, tout simplement. Un enfant sait le faire. Un berger aussi. Je peux parfaitement me précipiter sur une personne qui m’aime simplement pour l’élever à des hauteurs vertigineuses d’actes héroïques stupéfiants. Mais croyez-vous que sa joie — la joie paradisiaque de me posséder au ciel — sera plus grande que celle d’une âme qui s’est humblement sanctifiée par des actes simples faits par amour pour moi ?

Certains de mes humbles bergers sont morts avant que je ne sois devenu le Maître, et n’ont pu faire davantage que m’adorer cette nuit-là de tout leur être, inclinés devant ma mangeoire et mon berceau, puis de toute leur âme durant quelques jours ou quelques années, jusqu’à leur mort, après que la férocité d’Hérode m’eut séparé d’eux
[1] : mais croyez-vous qu’ils jouissent tous au ciel d’une gloire et d’une joie moindres que celle des trois Sages d’Orient qui furent les chefs de file de tous les savants et les puissants qui allaient m’aimer par la science, au cours des siècles ? Non, au contraire, Je vous le dis : nombre de personnes instruites, après m’avoir aimé, se sont perdues pour avoir voulu me connaître par une science excessive, ou bien purifient encore leur culte scientifique et compliqué — ce culte assailli par les rafales glacées de la science — dans le feu purificateur qui leur apprend à aimer sans vouloir analyser l’amour ni l’Objet de l’amour; mais les bergers qui m’ont servi comme disciples sont tous passés de la mort à la Vie, et ceux qui se sont éteints avant que je ne monte vers le Père, de la mort à une paisible attente de moi dans les limbes.    

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305>  Mieux, je vous l’affirme : alors que l’un des douze apôtres s’est perdu, aucun des douze bergers ne fut privé de l’auréole des bienheureux. La raison en est que, dans leur simplicité, ils furent comblés et pénétrés de ma simplicité d’Enfant. Ils ne contemplèrent et n’aimèrent que le Fils né au peuple d’Israël, l’Enfant Sauveur "enveloppé de langes et couché dans une crèche″[2], qu’ils virent plus tard téter et grandir, comme tous les enfants. Sa pauvreté et ses limites d’enfant ne remirent pas en question leur foi en l’origine divine de ce petit être né à Bethléem de Judée, ils ne calculèrent pas les avantages qu’ils pourraient en tirer, alors que la plupart en Israël rêvaient d’un roi vengeur, au lieu du Sauveur spirituel de son peuple et du monde. Ils ont aimé, toujours. Même ceux qui, par la suite, me virent et me servirent parmi les acclamations de la foule, aimaient. Ils surent n’aimer que le Sauveur. Ils surent ne suivre que le Sauveur. Ils surent suivre Jésus uniquement pour posséder le royaume des Cieux. Ils ne rêvaient pas et ne furent pas sujets à la désillusion, à l’incrédulité, à la haine, à la vengeance, comme Judas Iscariote qui, voyant son rêve de puissance déçu, en vint au déicide.      

Soyez donc simples. Il existe deux livres que tout homme de bonne volonté peut lire et comprendre, même s’il est analphabète. Il lui suffit d’avoir le regard simple de mes bergers. Ce sont la crèche de Bethléem et la croix du Golgotha. Ces deux livres sont parlants, ils disent des paroles éternelles, ils donnent des enseignements en comparaison desquels la sagesse de tous les savants, de Salomon jusqu’au dernier qui existera, est des plus limitées. Ma naissance dans la misère, pour vous apprendre le détachement des richesses et des honneurs, et pour éteindre en vous la soif de ces honneurs humains tellement inutiles; et ma mort dans la souffrance, pour vous apprendre que c’est par elle qu’on conquiert le Royaume pour soi-même et pour les autres, qu’il faut aimer, toujours.   

Aimez-vous donc les uns les autres et aimez-moi, et que ma paix soit sur vous."        

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306/307>  Marie dit :  

"Je suis votre Mère, vous êtes mes filles. Mais les filles doivent enfanter tout comme leur mère l’a fait. La virginité n’est pas un obstacle pour engendrer l’Emmanuel. J’ai moi-même dit, alors que j'étais vierge et consacrée: "Et comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ?"
[3]       

L’ange me répondit alors : "L’Esprit Saint descendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre", et l’Emmanuel fut. L’Esprit Saint descend dans les âmes rachetées par mon Fils qui savent vivre selon la justice, et il y fait sa demeure, si bien qu’elles deviennent porteuses de Dieu. C’est pourquoi la virginité ne constitue pas un obstacle, mais bien une aide pour porter le Christ en vous et le donner au monde avec la lumière de vos œuvres. Accédez donc à cette virginité féconde qui enfante dans ce monde ténébreux la Lumière du monde.      

Je désire vous enseigner ce qui est requis pour que le Christ vienne faire sa demeure dans votre cœur vierge.        

 Une obéissance parfaite, au point de renoncer à ses plus saints désirs pour suivre la volonté de Dieu.          

 Une absolue discrétion sur les mystères de l’inhabitation[4] de Dieu en vous. 

 Une humilité inaltérable en dépit de son inhabitation. Rappelez-vous que Satan cherche à découvrir le Christ partout où il est, et il importe de le défendre contre les poisons de Satan. Il ne mourrait certes pas, puisqu’il est Dieu, il ne serait pas même atteint, Mais vous, oui. Et le Christ ne saurait demeurer là où quelque légèreté lève le voile sur les mystères de Dieu ni là où empeste la complaisance en soi. Par votre alliance avec Satan, vous mettriez le Christ en condition de se retirer là où il n’existe aucun trouble satanique.  

 Une parfaite confiance dans l’aide que Dieu apporte en toute circonstance à celles qui portent son Verbe.    

 Une volonté pure. Le porter non pour la gloire, mais pour le porter aux hommes.  

 Une innocence d’âme et de pensées, puisque Jésus ne peut se trouver que dans l’innocence.

 Une charité séraphique. C’est dans le feu que le Feu divin devient concret en Jésus Lumière, en Jésus Sagesse, en Jésus Sauveur : charité envers Dieu qui sait et qui comprend tout ; charité envers son prochain qui ne sait pas, refuse de savoir et ne comprend pas parce qu’il refuse de comprendre. Les hommes ne connaissent pas la Lumière. Que celles qui portent la Lumière amènent les hommes, par le biais de la charité, à la connaissance de la Lumière, de la Charité, du Salut, autrement dit de Dieu.



Mettez en pratique ces sept recommandations pour devenir de vivants berceaux pour le Sauveur, et imitez-moi, qui suis votre Mère aimante."      

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Fiche mise à jour le 30/12/2023.

 



[1] Certains sont morts durant le massacre d’Hérode, d’autres sont morts de vieillesse. Cf. la fiche sur les bergers.      

[2] Luc 2,8-12.          

[3] Luc 1,34-35.        

[4] Inhabitation : Présence de l'Esprit Saint ou de la Trinité dans l'âme en état de grâce.