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connaissances remarquables. Traduction automatique de cette fiche : Judaïsme. Exemples
de connaissances rares chez Maria Valtorta. |
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Cet article recense
quelques spécimens de connaissances remarquables du judaïsme contenues dans l'œuvre de Maria Valtorta. Bel Nidrasch . Maria Valtorta écrit comme elle entend : Bel
Nidrasch. Elle aurait dû écrire Beit
Midrach ou Beth Midrash ou Bet Midrach. La source du savoir qu’elle exprime
n’est pas ce qu’elle a lu, mais ce qu’elle entend. Il lui arrive même de
varier l’orthographe Caroseth ou Harosset. Un
des aliments traditionnels du repas pascal. C'est un gâteau dont l'aspect
rappelle le mortier que les israélites devaient pétrir pour le Pharaon du
temps de leur esclavage (EMV 634).
Les autres aliments du rituel (Seder pascal) sont les herbes amères (maror), le matzo (matsa) ou pain sans levain selon le récit de l'Exode, le karpas ou légume simple trempé dans l'eau salée en
souvenir de la douleur de l'esclavage, le zeroah (Z'roa) et un œuf dur (beitzah),
symbole de deuil. Encénie(s) Encénies :
nom féminin issu du grec egkainia ou Kainos (nouveau). C'est la fête (Hanouka
ou Chanukkah) que les Juifs célèbrent le 25 du neuvième mois (Kislev ou
Casleu, soit novembre/décembre), en mémoire de la purification du Temple par
Judas Macchabée, après qu'il eut été pillé et profané par Antiochus Épiphane.
Cette restauration ou rénovation désignait non seulement celle que fit Judas
Maccabée, mais l'Encénie s'applique aussi à la dédicace du Temple de Salomon
et à celle que fit Zorobabel après le retour de captivité. Par la suite ce
mot est passé dans l'Église sous le pape Félix (Félix I au IIIème siècle ou
Félix III au Vème siècle ?) pour désigner la dédicace ou l'inauguration d'une
église (EMV 132). Gazophylacium. Mot
d'origine greco-persane (gazophilakion) qui désigne littéralement un
contenant de richesses. C'est le nom donné au coffre ou au tronc où les hébreux
déposaient leur offrande pour le Temple (Luc 21,1). On les déversait, par des
bouches d'animaux sculptés sur un mur, dans le gazophylacium conservé dans
une salle. Ce terme est employé dans la Vulgate "Recipiens autem, vidit eos qui mittebant
munera sua in gazophylacium, divites" (Levant les yeux, il vit les
riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor) (EMV 596). Goulal. "Oh
! on ne se venge pas sur un gulal !". Ce terme, employé pour désigner
Lazare mourant (EMV
542) n'est pas explicité. Au plus
proche du mot Goulal, on ne trouve que le goël (gâal) qui est historiquement
le protecteur d'un clan dans la législation mosaïque. Par extension, cela
peut s'appliquer à un défenseur qui agit au nom d'un autre incapable de le faire.
Un autre rapprochement pourrait se faire avec la goule, ce vampire qui, selon
les légendes orientales, dévore les cadavres dans les cimetières. Paranymphe. L'ami(e)
de l’époux (se) qui le (la) conduit dans la maison nuptiale. Le paranymphe
est l'ami confident, le parrain, le témoin, l'entremetteur dans les noces. Ce
rôle fait encore partie des liturgies de mariage de certaines Églises
orientales dans lesquelles une prière est spécialement faite sur eux après
celles sur les époux (EMV 104). Pierres de témoignage. Les
civilisations les plus anciennes prirent les monolithes pour témoins et
gardiens des serments et alliances (ex. menhirs, lichavens, dolmens, etc.).
Homère (Iliade, chant 21) comme Strabon (livre 17) en parlent. Cette coutume
est relatée dans la Bible : Noé sur le mont Ararat (Genèse 8,20); Jacob au terme de sa vision (Genèse 28,18); Josué au seuil de la terre promise (Josué 4,3-9); la stèle de Sichem (Juges
9,6); la pierre de Zohèlet
(1 Rois 1,9).
Dans Maria Valtorta, Jésus fait allusion à sa symbolique au terme de la
retraite spirituelle qui consacre le choix des apôtres (Tome 3, chapitre 25, page 110) : les pierres de l'Église (Tome
2, chapitre 17, page 78). Sciemanflorasc. Traduction
phonétique du "Schem Hammephoras".
Cette pratique magique consistait à invoquer le nom secret de Dieu : celui que
prononçait le Grand Prêtre une fois par an dans le secret du Sanctuaire. En
procédant ainsi les nécromanciens pensaient plier Dieu à leur volonté (Abbé
Bullet, Histoire de l'établissement du Christianisme, réédition de 1825, page 140). De nos jours le schemhamphoras est devenu un article
de magie, vendu comme talisman dans les boutiques spécialisées. Maria
Valtorta écrit ce qu'elle entend, non ce qu'elle connaît : c'est une preuve
en faveur de l'authenticité de ses visions EMV
503. Succube. Un
succube est un démon femelle sensée abuser des hommes (le démon mâle est l'incube).
Cependant, Maria Valtorta emploie le succube comme synonyme de
"concubine" qui est d'ailleurs le sens étymologique latin
(succuba). On pourrait le traduire par "suppôt", terme connoté, ou
"esprit dévoué à". Il serait intéressant d'expertiser si ce sens
correspondait aux usages de l'époque, ce que nous n'avons pas réussi à
établir EMV 575. |
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