"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondation héritière de Maria Valtorta.

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Qui sommes-nous ?



 1.50 - A Betsaida nella casa di Pietro. L'incontro con Filippo e Natanaele.

 1.50 - Jesus at Bethsaida in Peter's House. He Meets Philip and Nathanael.

 2.50 - En Betsaida, en casa de Pedro. Encuentro con Felipe y Natanael.

 1.84 - Jesus begegnet im Haus des Petrus zu Bethsaida Philippus und Nathanael.

 Évangile :
- Jean 1,43-51



Philippe.


Nathanaël, dit Barthélemy


Dimanche 14 mars, lundi 15 mars 27
(17 et 18 We-Adar 3788)

Capharnaüm
puis Bethsaïde.


            Vers l'index des thématiques
 Dieu n’a pas fait la guerre.

 Le Décalogue et les deux commandements de l’amour.

 Le péché est une douleur que l'on cause à Dieu.

 Poussez jusqu'à la perfection votre obéissance aux deux commandements de l'amour : aimez jusqu'à vos ennemis.


 Les références de l'Ancien Testament, notées en bas de page, sont de David Amos

Accueil >> Plan du Site >> Sommaire du Tome.

Ancienne édition : Tome 2, chapitre 12.
Nouvelle édition : Tome 1, chapitre 50.

50
À Bethsaïde, dans la maison de Pierre. La rencontre avec Philippe et Nathanaël.

Le dimanche 15 octobre 1944.

[…]

337/338>  50.1 - Plus tard (à 9h30) je dois décrire ceci.      

Jean frappe à la porte de la maison où Jésus a été reçu. Une femme s'avance et voyant qui c'est, appelle Jésus. 

Ils échangent le salut de paix. Et puis :           

"Tu es venu de bonne heure, Jean" dit Jésus.

"Je suis venu te dire que
Simon Pierre te prie de passer par Bethsaïde. Il a parlé de toi à beaucoup de gens... Nous n'avons pas pêché cette nuit. Nous avons prié, comme nous savons, et avons renoncé au gain parce que le sabbat n'était pas encore terminé. Et ce matin nous sommes allés par les rues parler de Toi ! Il y a des gens qui voudraient t'entendre... Viens-tu, Maître ?"     

"Je viens, bien que je doive aller à
Nazareth avant de me rendre à Jérusalem."        

"Pierre, avec sa barque te portera de Bethsaïde à
Tibériade. Tu feras plus vite."        

"Eh bien, allons."

Jésus prend son manteau et sa besace, mais Jean la lui prend. Ils s’en vont, après avoir salué la propriétaire de la maison.          

 50.2 - La vision me présente la sortie du pays et le commencement du voyage vers Bethsaïde. Je n'entends pas la conversation et même la vision s'interrompt. Elle reprend à l'entrée de Bethsaïde. Je comprends qu'il s'agit de cette cité, car je vois Pierre, André et Jacques, et avec eux des femmes qui attendent Jésus au début de l'agglomération.

"La paix soit avec vous. Me voici."       

"Merci, Maître, pour nous et pour ceux qui attendent. Ce n'est pas le sabbat, mais n'adresseras-tu pas la parole à ceux qui t'attendent ?"          

"Oui, Pierre, je parlerai dans ta maison."       

Pierre est dans la jubilation :    

"Viens, alors, voici
mon épouse, celle-ci est la mère de Jean et celles-là leurs amies. Mais il y en a encore d'autres qui t'attendent : des parents et des amis à nous."        

"Avertis-les que je partirai ce soir et qu'auparavant je leur parlerai."      

J'ai omis de dire qu'ils étaient partis de Capharnaüm au coucher du soleil et que je les ai vus arriver à Bethsaïde au matin.          

"Maître... je t'en prie, reste une nuit dans ma maison. Le chemin est long jusqu'à Jérusalem, même si je le raccourcis en te portant avec la barque jusqu'à Tibériade. Ma maison est pauvre mais honnête et accueillante. Reste avec nous cette nuit."

Jésus regarde Pierre et les autres qui attendent la réponse. Il les regarde et les dévisage, puis il sourit et dit :   

"Oui."        

Nouvelle joie de Pierre. 

Des gens regardent aux portes et font des signes. Un homme appelle nommément Jacques et lui parle doucement en désignant du doigt Jésus. Jacques fait signe que oui et l'homme va s'entretenir avec d'autres, arrêtés à un carrefour.        

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339> Ils entrent dans la maison de Pierre. Une cuisine vaste et noircie par la fumée. Dans un coin, des filets, des cordages et des paniers pour le poisson. Au milieu le foyer, large et bas et éteint en ce moment. Des deux portes opposées, on voit la route et le jardinet avec le figuier et la vigne. Au-delà de la route, les flots bleu clair du lac. Au-delà du jardinet, le mur foncé d'une autre maison.     

"Je t'offre ce que j'ai, Maître, et comme je sais..."     

"Parfait, et tu ne pourrais mieux faire parce que tu m'offres avec amour."        

On donne à Jésus de l'eau pour qu'il se rafraîchisse et puis du pain et des olives. Jésus prend quelques bouchées pour montrer qu'il accepte, puis écarte le reste en remerciant.     

Des bambins l'observent curieusement depuis le jardin et la route. Mais je ne sais si ce sont des enfants de Pierre. Je sais seulement qu'il leur fait signe du regard pour retenir ces petits envahisseurs. Jésus sourit et dit :   

"Laisse-les faire."

"Maître, veux-tu te reposer ? Ici, c'est ma demeure, là celle d'André, choisis. Nous ne ferons pas de bruit pendant ton repos."      

"As-tu aussi une terrasse ?"      

"Oui, avec la vigne; bien qu'elle soit encore à peu près dénudée, elle fait un peu d'ombre."  

"Conduis-moi. Je préfère reposer là-haut. Je réfléchirai et je prierai."    

"Comme tu veux. Viens."

Depuis le jardinet, un petit escalier monte vers le toit qui est une terrasse entourée d'un muret. Là aussi, des filets et des cordages, mais quelle lumière vient du ciel et quel azur du lac !          

Jésus s'assied sur un tabouret et appuie ses épaules au muret. Pierre se saisit d'une voile qu'il étend au-dessus et au côté de la vigne pour faire un abri contre le soleil. Là, la brise et le silence. Jésus en jouit visiblement.         

"Je m'en vais, Maître."   

"Va. Toi et Jean allez dire qu'au coucher du soleil, je parlerai d'ici."        

Jésus reste seul et prie longuement. À part deux couples de colombes qui vont à leurs nids et en reviennent et un gazouillement de passereaux, aucun bruit, rien qui vive autour de Jésus qui prie.

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340>  50.3 - Les heures passent, calmes et sereines. Puis Jésus se lève, fait un tour sur la terrasse, regarde le lac et des enfants qui jouent sur la route. Il leur sourit et les enfants lui répondent par leur sourire. Il regarde sur la route, du côté de la petite place qui est à une centaine de mètres de la maison. Ensuite il descend, va vers la cuisine : "Femme, je vais faire un tour sur la rive."   

Il sort et va effectivement dans cette direction, près des enfants. Il leur demande : 

"Que faites-vous ?"         

"Nous voulions jouer à la guerre, mais lui ne veut pas, et alors on joue à la pêche."       

Celui-là qui ne veut pas est un petit homme grêle mais aux yeux très lumineux. Peut-être que, frêle comme il est, il sait que les autres le bousculeraient en "faisant la guerre" et pour cette raison, il plaide pour la paix.        

Mais Jésus en tire l'occasion de parler à ces enfants :         

 "C'est lui qui a raison. La guerre est un châtiment de Dieu pour punir les hommes. Elle exprime que l'homme n'est plus un vrai fils de Dieu. Quand le Très-Haut créa le monde ; Il fit tout : le soleil, la mer, les étoiles, les fleuves, les plantes, les animaux, mais Il ne fit pas les armes. Il créa l'homme et lui donna des yeux pour qu'il eût des regards d'amour, une bouche pour dire des paroles d'amour, des oreilles pour les écouter, des mains pour donner aide et caresses, des pieds pour courir avec empressement vers le frère qui est dans le besoin, et un cœur capable d'aimer. Il donna à l'homme l'intelligence, la parole, l'affection, les sentiments, mais Il n'a pas donné la haine. Pourquoi ? Parce que l'homme, créature de Dieu devait être amour comme Dieu est Amour. Si l'homme était resté créature de Dieu, il serait resté dans l'amour et la famille humaine n'aurait pas connu la guerre et la mort."   

"Mais lui, la guerre, il ne veut pas la faire parce qu’il perd toujours" (je l'avais deviné).     

Jésus sourit et dit :         

"Il ne faut pas refuser une chose qui nous nuit pour le motif qu'elle nous nuit. Il faut refuser une chose quand elle nuit à tout le monde. Si quelqu'un dit : "Je ne veux pas ceci parce que je serai perdant", c'est de l’égoïsme. Au contraire le vrai fils de Dieu dit : "Frères, je sais que j'aurais le dessus, mais je vous dis : ne faisons pas ceci parce que vous en subiriez un dommage". Oh ! comme celui-là a compris le principal commandement ! Qui sait me le dire ?"  

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341> En chœur, les onze bouches disent :     

"Tu aimeras ton Dieu avec tout ce que tu es
[1] et ton prochain comme toi-même" [2]     

 50.4 - "Oh ! vous êtes de braves enfants. Vous allez tous à l'école ?"        

"Oui."        

"Qui est le plus brave ?" 

"Lui." C'est le frêle enfant qui ne veut pas jouer à la guerre.          

"Comment t'appelles-tu ?"        

"
Joël"         

"C'est un grand nom. C'est lui qui dit : "…que le faible dise : Je suis fort !"
[3]. Mais fort en quoi ? Dans la Loi du vrai Dieu pour être de ceux que Dieu, dans la Vallée du Jugement définitif proclamera ses saints. Mais, déjà le jugement est proche, non pas dans la Vallée du Jugement mais sur le mont de la Rédemption. Là, lorsque le soleil et la lune s'obscurciront par l'horreur d'un spectacle inouï et que les étoiles tremblantes pleureront par pitié, une séparation se fera entre les fils de la Lumière et les fils des Ténèbres. Israël tout entier saura que son Dieu est venu. Heureux ceux qui l'auront reconnu. Pour eux miel et lait et eaux claires leur descendront au cœur, et les épines deviendront des roses éternelles. Qui de vous veut être de ceux qui seront proclamés saints par Dieu ?"    

"Moi ! Moi ! Moi !"          

"Alors vous aimerez le Messie ?"         

"Oui ! Oui ! Toi ! Toi ! Nous t'aimons ! Nous savons qui tu es ! Simon et Jacques l'ont dit et nos mamans et nous l'ont dit aussi. Prends-nous avec Toi !"        

"En vérité, je vous prendrai si vous êtes bons. Mais plus de paroles grossières, plus de violences, plus de querelles et plus de réponses impolies aux parents. Prière, étude, travail, obéissance. Alors je vous aimerai et viendrai avec vous."        

Les enfants forment tous un cercle autour de Jésus. On dirait une corolle aux pétales de couleurs variées autour d'un long pistil azur foncé.      

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342>  50.5 - Un homme quelque peu âgé s'est approché curieux, Jésus se retourne pour caresser un bambin qui tire sur son vêtement et le voit. Il le regarde fixement. Cet homme le salue en rougissant, mais ne dit rien d'autre.        

"Viens ! Suis-moi !"        

"Oui, Maître."      

Jésus bénit les enfants et à côté de
Philippe (il le nomme par son nom) revient à la maison. Ils s'assoient dans le jardinet.    

"Tu veux être mon disciple ?"   

"Je le veux... et je n'ose espérer de l'être."      

"C'est Moi qui t'ai appelé."         

"Je le suis, alors. Me voici."       

"Tu savais qui Je suis ?" 

 "André m'a parlé de Toi. Il m'a dit : "Celui après qui tu soupirais est venu". Car il savait que je soupirais après le Messie."          

"Ton attente n'est pas trompée. Il est devant toi."    

"Mon Maître et mon Dieu !"     

"Tu es un Israélite d'intention droite. 

 50.6 - C'est pour cela que je me manifeste à toi. Un autre, qui est ton ami, attend, lui aussi est un Israélite sincère. Va lui dire : "Nous avons trouvé Jésus de Nazareth, fils de Joseph, de la race de David. Celui dont ont parlé Moïse et les prophètes ! Va !"        

Jésus reste seul, jusqu'à ce que revienne Philippe avec Nathanaël- Barthélemy.        

"Voici un vrai Israélite en qui il n'y a pas de fraude. La paix à toi, Nathanaël."        

"Comment me connais-tu ?"    

"Avant que Philippe vînt t'appeler, je t'ai vu sous le figuier."         

"Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le Roi d'Israël !" 

"Parce que je t'ai dit t'avoir vu pendant que tu réfléchissais sous le figuier, tu crois ? Tu verras des choses bien plus importantes que celle-là. En vérité je vous dis que les Cieux sont ouverts, et vous, par la foi, vous verrez les Anges descendre et monter au-dessus du Fils de l'Homme : Moi, qui te parles."        

"Maître ! Je ne suis pas digne d'une telle faveur !"   

"Crois en moi, et tu seras digne du Ciel. Veux-tu croire ?" 

"Je le veux, Maître."       

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343>  50.7 - La vision a un arrêt... et reprend sur la terrasse couverte de monde : des gens sont dans le petit jardin. Jésus parle.      

"Paix aux hommes de bonne volonté. Paix et bénédiction à leur maisons, à leurs femmes, à leurs enfants, Que la grâce et la lumière de Dieu règne en eux et dans les cœurs qui les habitent.       

Vous avez désiré m'entendre. La Parole parle. Elle parle avec joie aux gens honnêtes, avec douleur à ceux qui ne le sont pas, Elle parle aux saints et aux purs, avec amour, aux pécheurs avec pitié. Elle ne se refuse pas. Elle est venue comme un fleuve qui arrose les terres avides d'eau et leur porte la fraîcheur de l'eau et la nourriture du limon.

Vous voulez savoir quelles choses sont requises pour être disciple de la Parole de Dieu, du Messie, Parole du Père qui vient rassembler Israël pour qu'il entende de nouveau les paroles du Décalogue saint et immuable, et si elles sont une source de sanctification parce qu'elles sont déjà dans le monde, combien plus l'homme pourra se sanctifier à l'heure de la Rédemption et du Royaume.        

Voici que je dis aux sourds, aux aveugles, aux muets, aux lépreux, aux paralytiques, aux morts : Debout, soyez guéris, ressuscitez, marchez ; voici que s'ouvrent pour vous les fleuves de la lumière, de la parole, des ondes sonores pour que vous puissiez voir, entendre, parler de Moi ". Mais plus qu'à vos corps je m'adresse à vos esprits, Hommes de bonne volonté, venez à Moi sans crainte. Si votre esprit est blessé, je lui rends son intégrité. S'il est malade, je le guéris. S'il est mort, je le ressuscite. Je veux seulement votre bonne volonté.        

Est-ce difficile, ce que je vous demande ? Non. Je ne vous impose pas les centaines et centaines et centaines de préceptes des rabbins. Je vous dis : suivez le Décalogue.       

La Loi est une et immuable. Bien des siècles ont passé depuis L'heure où elle fut donnée aux hommes, belle, pure, fraîche, comme une créature qui vient de naître, comme une rose qui commence de s'épanouir sur sa tige. Simple, nette, douce à suivre. Au cours des siècles, les fautes et les penchants de l'homme l'ont compliquée de Lois et de prescriptions mineures avec des fardeaux, des restrictions, avec trop de clausules pénibles. Je vous ramène à la Loi; telle que le Très-Haut l'a donnée. Mais, je vous en prie, pour votre bien, recevez-la avec le cœur sincère des Israélites de ce temps-là.

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344>  Vous murmurez plus encore en votre cœur qu'en paroles parce que la faute, plus qu'en vous, petites gens est en haut. Je le sais. Dans le Deutéronome, est dit tout ce qu'il faut faire, il n'y avait rien à y ajouter[4]. Mais ne jugez pas ceux qui l'appliquent aux autres et pas à eux-mêmes. Pour vous, faites ce que Dieu dit. Et par-dessus tout, efforcez-vous de pratiquer parfaitement les deux commandements principaux.  Si vous aimez Dieu avec toutes les ressources de votre être, vous ne pécherez pas, car le péché est une douleur que l'on cause à Dieu. Qui aime, ne veut pas faire souffrir. Si vous aimez le prochain comme vous-mêmes, vous ne serez que des fils respectueux pour les parents, époux fidèles à votre conjoint, hommes honnêtes dans le commerce, sans violence pour les ennemis, sans mensonge dans les témoignages, sans envie pour qui possède, sans désirs luxurieux pour la femme d'autrui. Vous ne voudrez pas faire aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît; dérober; tuer, calomnier, entrer comme un coucou dans le nid d'autrui.    

 Mais, au contraire, je vous dis : "Poussez jusqu'à la perfection votre obéissance aux deux commandements de l'amour : aimez jusqu'à vos ennemis". 

Oh ! comme il vous aimera, le Très-Haut qui aime tant l’homme devenu son ennemi par la faute originelle et par les péchés individuels, qui l'aime au point de lui envoyer le Rédempteur, l'Agneau qui est son Fils, Moi qui vous parle, le Messie promis pour vous racheter de toute faute; si vous savez aimer comme Lui.

Aimez. Que l'amour vous soit une échelle par laquelle, devenus anges vous monterez, comme dans la vision de Jacob jusqu'au Ciel en écoutant le Père dire à tous et à chacun
[5]: "Je serai ton protecteur partout où tu iras et je te conduirai à ce pays: au Ciel au Royaume Éternel".[6]      

Paix à vous."         

 50.8 - Les gens ont des paroles émues d'approbation et se retirent lentement. Restent Pierre, André, Jacques, Jean, Philippe et Barthélemy.     

"Tu pars demain, Maître ?"       

"Demain, à l'aube si cela ne t'ennuie pas."     

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345> "Je regrette que tu t'en ailles, oui, mais pour l'heure, non. Au contraire, elle est favorable."          

"Tu pêcheras ?"    

"Cette nuit, au lever de la lune."          

"Tu as bien fait, Simon Pierre de ne pas pêcher la nuit dernière, le sabbat n'était pas encore fini. Néhémie, dans ses réformes, veut qu'en Judée le sabbat soit respecté
[7]. Maintenant encore, trop de gens travaillent au pressoir, portent des fagots, transportent du vin ou des fruits, vendent et achètent poissons et agneaux[8]. Vous avez six jours pour cela. Le sabbat appartient au Seigneur. Une seule chose peut se faire pendant le sabbat : rendre service à votre prochain, mais le lucre doit être absolument banni de cette aide. Qui viole le sabbat dans un but lucratif ne peut avoir que châtiment de la part de Dieu[9]. Vous faites un travail lucratif ? Vous le paierez avec des pertes les six autres jours. Vous faites un travail désintéressé ? Vous avez inutilement fatigué votre corps en ne lui accordant pas le repos que l'Intelligence Suprême a institué pour lui, en altérant l'esprit par l'impatience que produit une fatigue inutile, en arrivant jusqu'aux imprécations. Alors que la journée du sabbat doit s'écouler avec un cœur uni à Dieu, dans une douce prière d'amour. Il faut être fidèle en tout."        

"Mais... les scribes et les docteurs qui sont si sévères avec nous... ne travaillent pas pendant le sabbat, ne donnent même pas un pain au prochain pour éviter la fatigue de le présenter. mais pour l'usure, ils la pratiquent même le jour du sabbat. Puisque ce n'est pas un travail matériel, peut-on pratiquer l'usure le jour du sabbat ?" 

"Non, jamais, ni le jour du sabbat ni un autre jour. Qui s'y adonne est malhonnête et cruel."    

"Alors, les scribes et les pharisiens..." 

"Simon, ne juge pas mais pour ton compte, abstiens-toi." 

"Mais, j'ai des yeux pour voir..."           

"N'y a-t-il que le mal à regarder, Simon ?"     

"Non, Maître."     

"Et alors pourquoi ne regarder que le mal ?"

"Tu as raison, Maître."   

 50.9 - "Alors, demain, à l'aube, je partirai avec Jean."         

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346> "Maître..."  

"Simon, qu'as-tu ?"        

"Maître... tu vas à Jérusalem ?"

"Tu le sais bien."  

"Moi aussi, j'y vais pour la Pâque... et aussi André et Jacques..."   

"Eh bien ? Tu veux dire que tu voudrais venir avec Moi. Et la pêche ? Et le gain ? Tu m'as dit qu'il te plaît d'avoir de l'argent, et je resterai plusieurs jours. Je vais d'abord chez ma Mère et j'y reviendrai au retour. Je m'arrêterai pour prêcher. Comment feras-tu ?"  

Pierre est perplexe tiraillé entre deux désirs... mais après il se décide :   

"Pour moi... j'y vais. Je te fais passer avant l'argent !"         

"Moi aussi, je viens."      

"Et moi aussi."     

"Et nous aussi pas vrai Philippe ?"       

"Venez alors. Vous m'aiderez."

"Oh !..."      

Pierre est sidéré à l'idée d'aider Jésus.

"Comment ferons-nous?"         

"Je vous le dirai. Vous n'aurez qu'à faire ce que je vous dirai, pour bien faire, L'obéissant agit toujours bien. Tout de suite, nous allons prier et puis chacun regagnera sa maison."    

"Que feras-tu, Maître ?"

"Je prierai encore. Je suis la Lumière du monde, mais je suis aussi le Fils de l'Homme. Je dois toujours, pour ce motif communiquer avec la Lumière pour être l'Homme qui rachète l'homme. Prions."

Jésus dit un psaume, celui qui commence par ces paroles : "Qui repose sous l'aile du Très-Haut vivra sous la protection du Dieu du Ciel
[10]. Il dira au Seigneur: "Tu es mon protecteur, mon refuge. Lui est mon Dieu. En Lui mon espérance[11]. Il me délivrera des lacets du chasseur et des paroles méchantes[12]" etc. etc." Je le trouve au livre 4°. C'est le second du livre 4, il me semble le n° 90 [13] (si je lis bien les chiffres romains).        

La vision se termine ainsi.

---

Le texte suivant figurait dans l’édition de 1985. Il ne figure plus dans la nouvelle édition.

J'ouvre la Bible. Je tombe sur le chapitre 23 de l'Ecclésiastique v. 1:4. [14] C'est une prière qui me plaît. C'est si facile que la pensée se perde et que le cœur se gonfle d'orgueil ! Non, la mort plutôt que cela. Cela signifierait Te perdre, Seigneur, et je ne veux pas Te perdre. Use du fouet et de la discipline, mais tiens par terre ta "violette" [15].



  > À 12 heures, je dis à Jésus : "Oui, Seigneur, conduis-moi par la main (j'étais en train de lire une phrase dite à Sœur Benigna [16] par Jésus et qui était ma pensée pour ce jour). Je veux ce que Tu veux et pas autre chose, mais j'ai peur du monde..."Jésus me répond, Lui qui sait de quelle sorte de peur je parle : "Quand ils t'imposeraient le silence, en refusant de reconnaître que c'est en mon nom et par ma volonté que tu fais ce que tu fais, réponds ce que répondirent Pierre et Jean au Sanhédrin après la guérison du boiteux : S'il est juste, devant Dieu d'obéir à vous plutôt qu’à Dieu ! jugez-en vous-mêmes. Nous (moi) ne pouvons pas (je ne puis/pas) ne pas parler de ce que nous avons (que j'ai) vu et entendu ...Tu ne pourrais pas, du reste, M'empêcher de venir à toi et de te forcer à voir et à entendre. Et ce serait sottise, pour toi d'écouter le monde qui veut imposer silence à Dieu, plutôt que Dieu qui veut donner la lumière au monde. Si Moi, je le veux, qui s'opposera à Moi ?"

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Fiche mise à jour le 27/02/2024.

 



[1] Deutéronome 6,5.           

[2] Lévitique 19,18.   

[3] Joël 4,10. 

[4] Deutéronome 5,6-21.      

[5] Genèse 28,12.     

[6] Genèse 28,15.     

[7] Néhémie 10,32.   

[8] Néhémie 13,15.   

[9] Néhémie 13,18.   

[10].Psaume 90 (Hébreu 91),1.        

[11].Psaume 90 (Hébreu 91),2.        

[12].Psaume 90 (Hébreu 91),3.        

[13].Psaume 90 (Hébreu 91), 4 et suivants.           

[14] Ecclésiastique ou Siracide 23,1-4.       

[15] La violette est le symbole de Maria Valtorta en référence à sa première vision, celle d'une violette au pied de la croix. En Italie, la violette est surnommée "fleur de Carême". C’est le Vendredi-saint qu’eut lieu la première vision.     

[16] Sœur Benigna Consolata Ferrero (1885-1916). Religieuse visitandine qui bénéficia de dictées inspirées de Jésus. Sa spiritualité centrée sur a Miséricorde divine est très proche de celle de Maria Valtorta qui s’y réfère, notamment dans l’Autobiographie, page 309.