"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondazione Maria Valtorta cev.

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 2.107. - Gesù e la Madre da Giovanna di Cusa.

 1.107. - Jesus in the House of Johanna of Chuza with His Mother.

 2.107 - Jesús y su Madre en casa de Juana de Cusa.

 2.146 - Jesus mit der Mutter im Hause der Johanna des Chuza.



Char de voyage à l’époque romaine.

Dimanche
12 septembre 27
(24 Eloul 3787)

Tibériade
.


Accueil >> Plan du Site >> Sommaire du Tome.

Ancienne édition : Tome 2, chapitre 74.
Nouvelle édition : Tome 2, chapitre 107.

107
Jésus avec sa mère chez Jeanne, femme de Kouza.

Vision du mardi 13 février 1945,
(veille du mercredi des cendres).

202>  107.1 – Je vois Jésus qui se dirige vers la maison de Jeanne de Kouza. Quand le portier reconnaît Celui qui arrive, il a un tel cri de joie que toute la maison est en rumeur. Jésus entre, souriant, bénissant.

Jeanne accourt du jardin tout en fleurs et se précipite pour baiser les pieds du Maître.
Kouza vient aussi. Il s'incline d'abord profondément et puis baise le bord du vêtement de Jésus. 

Kouza est un bel homme, d'environ quarante ans. Il n'est pas très grand, mais bien bâti, avec une chevelure noire qui commence à avoir aux tempes quelques fils d'argent. Il a les yeux vifs et foncés, un teint pâle et une barbe carrée, noire, bien entretenue.           

Jeanne est plus grande que son mari. De sa précédente maladie, elle ne garde qu'une sveltesse caractérisée, moins squelettique pourtant qu'alors. Elle semble un palmier élancé et flexible que termine une tête gracieuse aux yeux profonds, noirs et très doux. Sa chevelure touffue, couleur de jais est soigneusement peignée. Le front lisse et dégagé paraît encore plus blanc sous cette sombre couleur. La bouche petite, bien dessinée se détache avec sa couleur rouge naturelle au milieu des joues d'une pâleur délicate, comme les pétales de certains camélias. C'est une très belle femme... et c'est elle qui, au Calvaire,
donne la bourse à Longinus. Là, elle est en pleurs, bouleversée et toute voilée. Ici elle sourit et a la tête découverte. Mais c'est bien elle.       

"À quoi dois-je la joie de t'avoir pour hôte ?" demande Kouza.  

"À mon besoin d'une halte pour attendre
ma Mère. Je viens de Nazareth... et je dois faire venir avec Moi ma Mère pour quelque temps. J'irai à Capharnaüm avec elle."

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203> "Pourquoi pas chez moi ? Je ne suis pas digne, mais..." dit Jeanne.       

"Tu en es bien digne, mais ma Mère a avec elle sa
belle-sœur, veuve depuis quelques jours." 

"La maison est grande, pour accueillir plus d'une personne. Tu m'as donné tant de joie qu'elle t'est ouverte entièrement. Commande, Seigneur, Toi qui as éloigné la mort de cette demeure et lui as rendu ma rose fleurie et épanouie." dit Kouza en appuyant la demande de sa femme. Il doit beaucoup l'aimer. Je m'en rends compte à son regard.

"Je ne commande pas, mais j'accepte. Elle est très fatiguée et a beaucoup souffert ces derniers temps. Elle craint pour Moi, et je veux lui montrer qu'il y a quelqu'un qui m'aime."      

"Oh ! Conduis-la ici, alors. Je l'aimerai comme sa fille et sa servante." s'écrie Jeanne.     

Jésus accepte. Kouza sort tout de suite pour donner des ordres en conséquence. La vision se dédouble. Jésus reste dans le splendide jardin de Kouza occupé à parler avec lui et sa femme.


La maison de Kouza au bord du lac de Tibériade. Dessin de Lorenzo Ferri sous les indications de Maria Valtorta. © Fondazione Maria Valtorta cev onlus.

 107.2 – Pendant ce temps, je suis et vois l'arrivée du char pratique et rapide avec lequel Jonathas est allé prendre Marie à Nazareth.  

Naturellement, pour ce fait, la cité entre en émoi. Quand Marie et sa belle-sœur, respectées comme deux reines par Jonathas, montent sur le char après avoir confié les clés de la maison à Alphée de Sara, l'émoi augmente. Le char s'éloigne, pendant qu'Alphée se venge de la vilenie commise contre Jésus à la synagogue en disant :         

"Les Samaritains sont meilleurs que nous ! Voyez-vous comment un serviteur d'Hérode respecte la Mère de Jésus ? ... Et nous. J'ai honte d'être nazaréen."

Il se produit une vraie rixe entre les deux partis. Il y en a qui abandonnent le parti hostile pour aller vers Alphée et lui pose mille questions. 

"Mais certainement !" répond Alphée. "Hôtes de la maison du Procurateur. Vous avez entendu ce qu'a dit son intendant : "Mon maître te supplie d'honorer sa maison". Honorer ! vous comprenez ? Et c'est le riche et puissant Kouza, et sa femme est une princesse royale. Honorer ! Chez nous, vous plutôt, Lui avez lancé des pierres. Quelle honte !"   

Haut de page.       

204> Les Nazaréens ne répliquent pas et Alphée parle avec plus de force.       

"Bien sûr, quand on l'a, Lui, on a tout ! Et on peut se passer d'appui humain. Mais, vous paraît-il inutile d'avoir Kouza pour ami ? Vous paraît-il avantageux qu'il nous méprise ? C'est le Procurateur du Tétrarque, le savez-vous ? Ça vous paraît peu de chose. Agissez, agissez comme des Samaritains avec le Christ ! Vous vous attirerez la haine des grands. Et alors... oh ! alors, je veux vous voir ! Sans aide du côté du Ciel, ni du côté de la terre ! Imbéciles ! Méchants ! Incrédules !" 

La grêle des injures et des reproches continue pendant que les Nazaréens s'en vont penauds comme de chiens déçus. Alphée reste seul comme un archange vengeur à l'entrée de la maison de Marie...        

 107.3 – ...La soirée est avancée lorsque, par la route splendide qui longe le lac, arrive au trot des robustes chevaux le char de Jonathas. Les serviteurs de Kouza, qui sont déjà en sentinelle à la porte avertissent et accourent avec des lampes qui augmentent la lumière du clair de lune.  

Jeanne et Kouza accourent. Jésus, aussi, apparaît souriant et, derrière eux, le groupe apostolique. Quand Marie descend, Jeanne se prosterne jusqu'à terre et salue :     

"Louange à la fleur de la souche royale. Louange et bénédiction à la Mère du Verbe Sauveur."  

Kouza fait une inclination plus profonde que celles qu’il a jamais pu faite à la cour devant Hérode et il dit :  

"Bénie soit cette heure qui te conduit vers moi. Bénie sois-tu, Mère de Jésus."       

Marie répond, douce et humble :       

"Béni notre Sauveur et bénis les bons qui aiment mon Fils."    

Ils entrent tous dans la maison, accueillis avec les plus grandes marques de respect. Jeanne tient Marie par la main et lui sourit en disant :

"Tu me permettras de te servir, n'est-ce pas ?"       

"Pas moi. Lui, sers et aime-le toujours, Lui. Et tu m'auras déjà tout donné. Le monde ne l'aime pas... C'est ma souffrance."     

"Je sais. Pourquoi cette indifférence d'une partie du monde, pendant que d'autres donneraient pour Lui leur vie ?"    

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205> "Parce qu'il est le signe de contradiction pour beaucoup, parce que Lui est le feu qui purifie le métal. L'or se purifie. Les scories tombent au fond et on les jette. Cela me fut dit alors qu'il était encore tout petit... Et jour après jour, la prophétie se réalise..." 

"Ne pleure pas, Marie. Nous l'aimerons et le défendrons." dit Jeanne pour la réconforter.



Mais Marie continue à verser des larmes silencieuses que Jeanne est seule à voir dans ce coin .demi-obscur où elles sont assises.        

Tout prend fin.    

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Fiche mise à jour le 03/04/2019.