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  Début de l’épisode. 
  Catéchèse du mercredi 30 août 1944 
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    8.7 – Jésus dit :        
   
  "Le Souverain Prêtre avait dit : "Marche en ma présence et
  sois parfaite". Le Souverain Prêtre ne savait pas qu'il parlait à la
  Femme, qui pour la perfection n'était inférieure qu'à Dieu seul. Mais il
  parlait au nom de Dieu, et pour cette raison, sacré était l'ordre qu'il donnait.
  Toujours sacré, mais spécialement pour celle qui était la Pleine de Sagesse.       
   
  Marie avait mérité que la "Sagesse la prévînt et se montrât à Elle tout
  d'abord" parce que "dès le commencement de sa journée, Elle avait
  veillé à sa porte ,
  et désirant s'instruire, pour amour, Elle voulait être pure pour
  obtenir l'amour parfait et mériter d'avoir la Sagesse pour maîtresse".   
   
  Dans son humilité, elle ne savait pas qu'elle la possédait avant d'être née,
  et que son union avec la Sagesse ne faisait que continuer les divins
  battements de son cœur au Paradis. Elle ne pouvait pas imaginer cela.          
   
  Et quand dans le silence de son cœur, Dieu lui disait des paroles sublimes,
  elle s'humiliait à l'idée que c'était des pensées d'orgueil et, levant vers
  Dieu un cœur innocent, elle disait : "Aie pitié de ta servante,
  Seigneur !".      
   
  Haut de page.         
   
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  Oh ! vraiment la Vraie Sage, l'Éternelle Vierge n'a eu qu'une seule
  pensée dès l'aube de sa journée : "Adresser vers Dieu son cœur, dès
  le matin de sa vie et veiller pour le Seigneur, en priant en présence du
  Très-Haut", demandant pardon pour la faiblesse de son cœur, comme son
  humilité le lui suggérait de croire, ne sachant pas qu'elle anticipait les
  demandes de pardon pour les pécheurs, qu'elle ferait plus tard au pied de la
  Croix, en même temps que son Fils mourant.          
   
  "Quand plus tard 
  le Grand Seigneur le voudra, Elle sera remplie de l'Esprit d'intelligence"
  et comprendra alors sa sublime mission. Pour l'heure, ce n'est qu'une petite
  fille, qui dans la paix sacrée du Temple lie, "relie" de plus en
  plus étroits ses conversations, ses affections, ses souvenirs à Dieu.  
   
  Ceci pour tout le monde.            
   
    8.8 – Mais pour toi, petite Maria,
  le Maître n'a-t-il rien de particulier à te dire ? "Marche en ma
  présence et sois pour cela parfaite" Je change légèrement la phrase
  sacrée et je t'en fais un ordre. Parfaite dans l'amour, parfaite dans la
  générosité, parfaite dans la souffrance.      
   
  Regarde, une fois de plus la Maman. Et médite sur ce que beaucoup ignorent ou
  veulent ignorer, parce que la douleur est chose trop désagréable à
  leur palais et à leur esprit... La douleur. Marie l'a possédée dès les
  premières heures de sa vie. Être parfaite, comme elle l'était, c'était
  posséder aussi une parfaite sensibilité. Pour cela, plus vive devait être la
  douleur du sacrifice, mais pour cela aussi il était plus méritoire.            
   
    Qui possède la pureté possède
  l'amour, qui possède l'amour possède la sagesse, qui possède la sagesse
  possède la générosité et l'héroïsme, parce qu'il sait pour qui il se
  sacrifie. 
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