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L'œuvre de Maria Valtorta
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Texte original


Deuil

Eucharistie.

Communion des saints.

 










 







Jésus dit : 

341>  "Toi qui pleures car la séparation[1] t’est pénible et te semble totale, pense à ce que te dit Jésus. Et tu verras que cette séparation n’est pas totale et que la douleur diminue.      

Mon apôtre
[2] dit une parole inspirée à laquelle on attribue habituellement un sens qui ne se réfère qu’aux vivants de la terre. Mais elle en possède un autre, plus vaste et plus profond, que je révèle à vous tous, enfants qui pleurez, à vous tous qui souffrez à cause de la mort d’un être cher.      

 Celui ou celle qui sont morts ne se sont-ils pas nourris de mon Sang et de la Chair qui s’est faite pain pour les humains ? Et s’ils s’en sont nourris, la vertu du Sang et de la Chair de votre Sauveur ne demeure-t-elle pas en eux au-delà de la mort ?       

Et que peut la mort face à l’esprit surhumain ? Cette petite mort a-t-elle peut-être le pouvoir de séparer de moi, qui vis éternellement, des parties de mes membres, uniquement parce qu’elles sont mortes sur la terre ? Et ne vivez-vous pas en moi, constituant cette partie de mon Corps mystique qui vit sur la terre ?  

Ne sont-ce pas là des vérités incontestables ? Oui, elles le sont.

 Sachez, sachez, vous tous qui pleurez à cause d’un deuil récent, que celui que vous pleurez n’est pas mort, mais vit en moi. Sachez que ce même Pain qui a rassasié votre âme pendant que vous étiez unis sur la terre, maintient la vie et la communion entre vos esprits qui vivent sur terre et les trépassés qui vivent en moi.          

La petite mort ne peut faire aucun mal aux esprits immortels. C’est la grande mort qu’il faut craindre, celle qui vraiment-vous enlève pour l’éternité un parent, un époux, un ami. La grande mort, c’est-à-dire la damnation de l’âme, laquelle sépare réellement de moi les cellules de mon Corps mystique en proie aux gangrènes de Satan. 

 Mais il ne faut pas pleurer pour ceux qui sont morts dans mon Nom et qui ont nourri en eux la vie de l’esprit par la Nourriture eucharistique, qui ne périt pas et qui préserve toujours de la mort éternelle. Non, il ne faut pas pleurer pour eux, mais se réjouir, car ils sont sortis du danger de mourir pour entrer dans la Vie.

Pense, pensez que celui qui s’est nourri de moi peut difficilement être le frère de Judas, semblable à celui pour qui mon Pain ne fut pas vie mais mort.         

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342> Selon leur capacité d’assimilation spirituelle, mon Pain, c’est-à-dire moi-même fait nourriture pour donner aux humains la force de conquérir le Ciel et la monnaie pour y entrer, les fera entrer plus ou moins promptement au Royaume de la gloire, mais dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent des cas, il leur donnera le salut de l’âme.          

Ne pleurez donc pas, parents sans plus d’enfants, époux sans vos conjoints, orphelins sans parents. Ne pleurez pas. Moi qui ne mens jamais, je vous dis, comme à la mère de l’Évangile : ‘Ne pleurez pas’
[3].



 Croyez en moi : je vous rendrai l’être que vous aimez, et je vous le rendrai dans un royaume auquel la triste mort de la terre n’a pas accès et où l’horrible mort de l’esprit n’est plus possible.         

Ne pleurez pas. Que cette espérance, qui est foi, descende sur vous tous, ainsi que ma bénédiction.      

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Fiche mise à jour le 04/10/2019.

 



[1] La mort de sa mère à laquelle se référent les textes et dictées des 2-3, 4, 5 et 9 octobre.

[2] Maria Valtorta ajoute au crayon au bas de la page : Saint Paul, 1ère lettre aux Corinthiens 10, 16-17.

[3] À la veuve de Naïm qui venait de perdre son fils unique (Cf. Luc 7, 13). Voir aussi EMV 189.