"L'Évangile
tel qu'il m'a été révélé" |
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1.3 - Alla festa
dei Tabernacoli. Gioacchino e Anna possedevano la
Sapienza. DATE.
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Les commentaires de
bas de page sont de Jean-François Lavère et de l’éditeur. |
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Plan du site >> Sommaire du Tome. Ancienne
édition : Tome 1, chapitre 3. 3 3.1 : La maison d'Anne diffère de celle dont
héritera Marie. 3.2 : Le camp des tentes de branchages montées
hors des murs de Jérusalem. 3.3 : Anne, la stérile, parle avec une mère de
famille nombreuse. 3.4 : Joachim réaffirme son espoir d’une maternité
miraculeuse et Anne lui confie son rêve prophétique. 3.5 : Les justes sont toujours des sages. 3.6 : Il ne manquait à Anne que la couronne
d'enfants. 3.7 : Amoureux comme au premier jour. 3.8 : Ils voulaient un fils, eurent la mère de
Dieu. 3.9 : La chasteté des époux. 3.10 : Aujourd'hui l’amour et la chambre nuptiale sont
profanés. |
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Vision du mercredi 23
août 1944. 19>
3.1- Avant de poursuivre, je
fais une remarque. |
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Maintenant le camp tout entier se tait dans l’obscurité. Anne
ramène Alphée à la hutte voisine et le dépose sur la couche de foin auprès de
ses frères[15], qui dorment déjà. Elle se couche ensuite au côté de Joachim et
à son tour leur lampe s’éteint : c’était l’une des dernières étoiles de la
terre. Il ne reste plus que les étoiles du firmament pour veiller sur les
dormeurs. Haut de page |
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[1] Travaux de Jean-François
Lavère/Jean Aulagnier.
[2] En aout 1944, Maria Valtorta a déjà eu d'autres visions de la maison de
Nazareth, d'où son étonnement, qui peut être retenu
comme indice d'authenticité de cette vision. On apprend au chapitre
19, page 82 que la maison natale a été en partie
détruite pour le passage d'une voie romaine, et que les champs ont été vendus à
Alphée de Sara
[3] Le "Champ des
galiléens" sur le mont des Oliviers. C'est là où se regroupent les
galiléens pour les fêtes (voir le Tome
4, chapitre 143 /vo 279.1)
[4] Lors de la fête de Soukkot, appelée
également fête des Tentes ou fête des Tabernacles, chaque famille construit une
cabane (ou sukkha) faite de quatre sortes de branches
liées entre elles. Leur nom évoque les huttes sous lesquelles on campait
pendant la récolte
[5] Bel indice d'authenticité : cette position de la Grande
Ourse est caractéristique des soirées d'octobre et de novembre. À toute autre
époque de l'année, cette position serait incompatible avec un début de soirée
[6] Octobre : La fête des tentes (Soukkot) est célébrée au début de l'automne du du
15 au 21 Tichri (du 24/9 au 2/10 en l'an -22).
«Parfois, écrit Maria Valtorta sur une copie dactylographiée, les noms sont
exprimés en italien pour que le lecteur comprenne mieux.»
Notre mois d’octobre est à cheval sur les mois hébreux de Tisri
(ou Etanim) et de Marchesvan
(ou Bul). Le calendrier juif se basait en effet sur
l’année lunaire, qui commence au printemps (comme on le voit en 68.4), et le
nôtre sur l’année solaire, si bien que les correspondances sont approximatives.
Voici le nom des mois :
1. Nisan ou Abib comme en 413.6 (mars-avril) ;
2. Ziv ou Iyyar comme en
461.7 (avril/mai) ;
3. Sivân (mai-juin) ;
4. Tammuz comme en 442.3 et 461.16 (juin-juillet) ;
5. Ab ou Av (juillet-août) ;
6. Elul (août-septembre) ;
7. Tishri ou Tisri ou Etanim
(septembre-octobre) ;
8. Marchesvân ou Bul
(octobre-novembre), nom qui n’est jamais cité dans l’œuvre : celle-ci semble
plutôt lui donner le nom d’Etanim, en le distinguant
de Tishri ;
9. Kisleu ou Casleu (novembre-décembre) ;
10. Tébèt (décembre-janvier) ;
11. Shebat (janvier-février) ;
12. Adar (février-mars). C’est la nouvelle lune, appelée néoménie, qui marquait
le début du mois. Pour faire coïncider au mieux le cycle lunaire et le cycle
solaire, on redoublait parfois le mois d’Adar, pour obtenir une année de treize
mois, dite embolismique (114.8).
[7] L'époux de Sara de Nazareth - sœur de Marie de Cléophas - est présent pour la fête. Il est donc né vers -52
[8] Elle est de la lignée d'Aaron, frère aîné de Moïse
[9] Adulte, le petit Alphée de Sara sera effectivement le voisin de la Vierge Marie à Nazareth.
Voir par exemple le chapitre
19, page 81 ou au Tome 2, chapitre 65. Au Tome 2, chapitre 74, page 409, c'est à lui que Marie confie les clefs de sa maison
lorsqu'elle part en voyage
[10] Cf. Lévitique
23,36 ; Nombres
29,35. La fin de la fête était jour de
repos. Le huitième jour, (Shemini Atséreth) est la fête de la joie de la Torah (Sim'Hath Torah). C'est un jour de repos. On
récite ce jour-là la prière de la pluie. Cette fête clôt la série des trois
fêtes de pèlerinage
[11] Ce soir-là, les logiciels d'astronomie (RedShift5) montrent
que la lune n'apparaît qu'après minuit dans le ciel. Maria Valtorta évoque le
ciel étoilé, mais ne mentionne pas, à juste titre, la présence de la lune. Ce
qu'elle n'oublie pas de faire à la moindre occasion
[12] Le septième jour de Souccot (le
21 Tichri) s’appelle "Hochaana Rabba". C’est le jour où le
jugement divin entamé à "Roch Hachana"
est finalement tranché. Il est donc marqué par des prières de supplications
particulières dans lesquelles on implore Dieu de nous juger favorablement (Exode
23,16 ; 34,22 ; Lévitique
23,34-43 ; Nombres
29,12-34 ; Deutéronome
16,13-16 ; 30,10-13)
[14] 1 Samuel 1,17 – Cette référence à Anne d'Elqana
est reprise au Tome
1, chapitre 5, page 25
[15] Le petit Alphée a donc des frères