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"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondazione Maria Valtorta cev.

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      I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\italiano.gif 1.27 - L'editto del censimento. Insegnamenti sull'amore allo sposo e sulla fiducia in Dio.

      I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\English.gif 1.27 – The Edict.

 1.27 - El edicto de empadronamiento. Enseñanzas sobre el amor al esposo y la confianza en Dios.

 1.44 - Die Verordnung der Volkszählung.

      I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\CarrePP.jpg Évangile :
Luc 2,1-3
(voir aussi chapitre
EMV 73).



L’édit de recensement, d’après une fresque de Saint-Sauveur d’Istanbul.

Fin novembre an -5
(fin Kisleu, début Tebeth 3757)

Nazareth
.


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      I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BaliseBleue.gif Plus l'épreuve est grande et plus il faut avoir confiance.




Accueil >> Plan du site >> Sommaire du Tome.

Ancienne édition : Tome 1, chapitre 44.
Nouvelle édition : Tome 1, chapitre 27.

27
L'édit de recensement. Enseignements sur l’amour pour son époux et sa confiance en Dieu.

Vision du dimanche 4 juin 1944

170/171>         I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 27.1 – Je vois encore la maison de Nazareth : la petite pièce où se tient habituellement Marie pour les repas. En ce moment, elle est occupée à un ouvrage de toile blanche. Elle pose son travail pour aller allumer une lampe. La nuit descend et la lumière verdâtre qui entre par la porte entr'ouverte sur le jardin devient insuffisante. Elle la ferme.     

Je me rends compte que sa grossesse est très avancée. Mais elle est encore si belle. Sa démarche est aisée, et gracieux est tout son comportement. Rien de cette lourdeur que l'on remarque chez la femme qui va bientôt donner le jour à un enfant. Seul, le visage est changé.     

Maintenant, c'est "la femme". Tout d'abord, au temps de l'Annonciation, c'était une toute jeune fille, au visage calme, mais qui ignore : un visage d'enfant innocent. Depuis, dans la maison d'Élisabeth, au moment de la naissance du Baptiste, son visage s'était plus affiné, sa beauté avait mûri. Maintenant, c'est le visage tranquille, mais empreint d'une douce majesté de la femme qui atteint sa perfection dans la maternité. 

Elle ne rappelle plus votre chère “Annonciation” de Florence, mon Père
[1]. Quand elle était enfant, je l’y retrouvais bien [2]. Maintenant, son visage s’est allongé et amaigri, son regard est plus pensif et ses yeux plus grands.        

En somme, Marie est telle qu’elle est aujourd’hui au Ciel, car elle a repris désormais l’aspect et l’âge qu’elle avait au moment de la naissance du Sauveur.   

Elle a l’éternelle jeunesse de qui n’a pas connu, non seulement la corruption de la mort, mais même la flétrissure des ans. Le temps ne l’a pas atteinte, notre Reine et Mère du Seigneur qui a créé le temps. Et si les tourments de l’époque de la Passion – tourments qui, pour elle, avaient commencé bien plus tôt, je pourrais même dire dès que Jésus a entrepris son œuvre d’évangélisation – l’ont fait paraître vieillie, ce n’était qu’un voile posé par la souffrance sur son être incorruptible. En effet, il lui a suffi de revoir Jésus ressuscité pour redevenir la femme fraîche et parfaite qu’elle était avant ces tourments. C’était comme si, en embrassant les saintes Plaies, elle avait bu un baume de jeunesse qui efface l’œuvre du temps et, plus encore que le temps, celui de la souffrance.          

Voici huit jours en effet, lorsque j’ai vu la descente de l’Esprit Saint, le jour de la Pentecôte, j’ai vu Marie “ belle, belle, belle et soudainement rajeunie ”, comme je l’écrivais. Et j’avais écrit auparavant : “ Elle ressemble à un ange bleu. ” Les anges ne connaissent pas la vieillesse. Ils sont éternellement beaux d’une éternelle jeunesse, de l’éternel présent de Dieu qu’ils reflètent.   

C’est maintenant que la jeunesse angélique de Marie – cet ange bleu – finit de s’épanouir et atteint l’âge parfait – qu’elle a gardé aux Cieux et que son corps saint et glorifié gardera éternellement lorsque l’Esprit donne sa bague à son Epouse et la couronne aux yeux de tous –, et non plus dans le secret d’une pièce inconnue du monde, avec un archange pour seul témoin.        

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172> J’ai tenu à faire cette digression car Marie, maintenant est devenue réellement "la femme", pleine de dignité et de grâce. Même son sourire s'est épanoui en une douceur majestueuse. Comme elle est belle !      

        I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 27.2 – Joseph entre. Il semble revenir du pays, car il entre par la porte extérieure et non par celle de l'atelier. Marie lève la tête et lui sourit. Aussi Joseph lui sourit. Mais il semble fatigué, préoccupé. Marie l'observe, se demandant ce qu'il y a. Puis elle se lève, prend le manteau que Joseph est en train d'enlever et le pose sur une banquette.     

Joseph s'assied près de la table. Il y appuie le coude, la tête sur une main pendant que préoccupé, il caresse, caresse sa barbe de l'autre main.     

"Tu as quelque préoccupation qui te fait souffrir ? demande Marie. Puis-je te consoler ?"      

"Tu es toujours ma consolation, Marie. Mais cette fois, c'est un gros souci... Pour toi."  

"Pour moi, Joseph ? Qu'y a-t-il donc ?"        

"Ils ont affiché un édit sur la porte de la synagogue. C'est l'ordre de recensement de tous les Palestiniens. Il faut aller se faire inscrire au lieu d'origine. Pour nous, nous devons aller à
Bethléem..." [3] 

        I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 27.3 – "Oh !" interrompt Marie, en mettant la main sur sa poitrine.   

"Cela t'impressionne, n'est-ce pas ? C'est dur, je le sais."  

"Non, Joseph, Ce n'est pas cela. Je pense... je pense aux Saintes Écritures : Rachel, mère de Benjamin et épouse de Jacob, dont naîtra l'Étoile : le Sauveur. Rachel enterrée à Bethléem dont il est dit : "Et toi, Bethléem Ephrata, tu es le plus petit canton de Juda, mais de toi sortira le Dominateur
[4]". Le Dominateur promis à la race de David, il naîtra là..."        

"Tu crois... tu crois que le moment est déjà venu ? Oh ! comment ferons-nous ?" Joseph est complètement désemparé. Il regarde Marie d'un regard de pitié.     

Elle s'en aperçoit. Elle sourit. C'est à elle-même qu'elle sourit, plutôt qu'à lui. Un sourire qui semble dire : "C'est un homme, un juste, mais un homme. Il voit les choses en homme. Il pense en homme.         

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173> Aie pitié de lui, mon âme, et amène-le à juger des choses par l'esprit." Mais sa bonté la pousse à le rassurer. Elle ne ment pas, mais cherche à le distraire de sa peine.      

"Je ne sais pas, Joseph. Le temps est proche, mais le Seigneur ne pourrait-Il pas le retarder pour t'enlever cette préoccupation ? Lui peut tout. Ne crains pas."           

"Mais le voyage ? ...Qui sait quelle foule ! Trouverons-nous un bon logement ? Aurons-nous le temps de retourner ? Et si... si tu devais être Mère, là-bas, comment ferons-nous ? Nous n'avons pas de maison... Nous ne connaissons plus personne..."        

      I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif "Ne crains pas, tout ira bien. Dieu fait trouver un refuge à l'animal qui doit avoir son petit. Voudrais-tu qu'Il ne le fasse pas trouver pour son Messie ? Fions-nous à Lui. N'est-ce pas ? Fions-nous toujours à Lui. Plus l'épreuve est grande et plus il faut avoir confiance. Comme deux enfants, mettons notre main dans sa main de Père. Lui nous guide. Soyons-Lui tout à fait abandonnés. Vois comme Il nous a conduits jusqu'ici avec amour. Un père, le meilleur des pères, n'aurait pu nous apporter tant d'attention. Soyons ses fils et ses serviteurs, accomplissons sa volonté, Rien de mal ne peut nous arriver. Même cet édit, c'est sa volonté. Qui est-il donc César ? Un instrument entre les mains de Dieu. Depuis le moment où le Père décida de pardonner à l'homme, Il a fixé d'avance les évènements pour que son Christ naquît à Bethléem. Elle, la plus petite cité de Juda, n'existait pas encore et déjà sa gloire était annoncée.        

Il fallait que cette gloire se manifeste, la Parole de Dieu ne saurait mentir - et elle mentirait si le Messie naissait ailleurs - et voilà qu'un puissant se lève, si loin d'ici. Il nous a conquis et veut connaître le nombre de ses sujets, maintenant, et alors que le monde est en paix... Oh ! qu'est-ce que notre petite fatigue, si nous pensons à la beauté de cet instant de paix, Joseph ? Penses-y: un temps où il n'y a pas de haine dans le monde ! Peut-il exister une heure plus heureuse pour le lever de "l'Étoile", dont la lumière est divine et l'influence est rédemption ? Oh ! n'aie pas peur, Joseph. Si les routes ne sont pas sûres, si la foule rend difficile le voyage, les anges nous défendront et nous feront escorte. Pas à nous, mais à leur Roi. Si nous ne trouverons pas de refuge, ils nous abriteront sous leurs ailes. Rien de mal ne nous arrivera. Rien ne peut arriver: Dieu est avec nous.        

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174>         I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 27.4 – Joseph la regarde et l'écoute, extasié. Les rides de son front s'effacent, le sourire revient. Il se dresse sans ennui et sans tristesse. Il sourit.       

"Tu es la bénie, Soleil de mon âme ! Toi, la bénie, tu sais tout voir dans la lumière de la Grâce dont tu es remplie ! Ne perdons pas de temps, alors. Il faut partir, au plus vite et... revenir au plus vite car tout, ici, est prêt pour le... pour le..."

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"Pour notre Fils, Joseph. Tel il doit paraître aux yeux du monde, rappelle-toi-le. Le Père a entouré de mystère sa venue et ce n'est pas à nous d'en enlever le voile. Lui, Jésus, le fera, quand ce sera l'heure..."       

La beauté du visage, du regard, de la physionomie, de la voix de Marie quand elle dit : "Jésus" ne peut pas se décrire. C'est déjà l'extase. Et sur cette extase la vision s'évanouit.

Commentaire de l’épisode =>

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Fiche mise à jour le 18/12/2019.

 



[1] Elle s’adresse au Père Migliorini, un servite de Marie dont le lieu fondateur se trouve à la Santissima Annunziata de Florence, là où sera inhumée plus tard Maria Valtorta.      
L’Annonciation qu’admire tant le Père Migliorini, est un portrait réputé miraculeux. Dans une dictée ultérieure, le
28 décembre 1947 (Les Cahiers), la Vierge Marie confirmera qu’il s’agit du portrait le plus ressemblant d’elle au moment de l’Annonciation.

[2] Maria Valtorta a vécu à Florence du premier mars 1913 (elle avait 16 ans) jusqu’en septembre 1924, interrompu par un long séjour dans sa famille à Reggio de Calabre où elle se soignait dans la suite de l’attentat qui la rendra ultérieurement invalide.

[3] Joseph est natif de Bethléem.

[4] Michée 5,1.