I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\MV15ANS.gif

L'œuvre de Maria Valtorta
© Fondazione Maria Valtorta cev.

Se repérer

Consulter la Bible en ligne

Aller sur le forum

Qui sommes-nous ?

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroAccueil.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroOeuvre.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroValtorta.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroThemes.gif I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroBoutique.gif




Texte original

Accueil >> Plan du site >> Index des "Cahiers" >> Sommaire de septembre 1943

Traduction automatique de cette fiche :
 -  -

Catéchèse du dimanche 19 septembre 1943


Description détaillée de la vision de Marie


La Vierge Marie, sculpture de Lorenzo Ferri.

 










 

308>  Hier soir, 18 septembre, je souffrais terriblement. J’avais souffert comme ça toute la journée et j’étais vraiment épuisée. Chaque respiration, le moindre mouvement m’étaient très pénibles et m’obligeaient à me lamenter, moi qui ne me lamente jamais. Et puis, tousser, n’en parlons pas... J’aurais préféré un coup de fusil à une quinte de toux.    

 À l’heure du dîner, c’est-à-dire entre 20h et 21h, alors que j’étais restée seule, ma vue mentale fut comblée par la vision de la Très Sainte Vierge Marie. Je vais essayer de vous [1] la décrire. Mais comment faire pour vous montrer sa beauté et ses couleurs ?  

 Elle est vêtue de blanc : une robe fermée au ras du col, comme si elle était plissée : je vois que, sur sa poitrine, l’étoffe forme des plis souples qui modèlent chastement les formes de Marie. Les manches sont plutôt étroites et vont jusqu’au poignet. La robe est ramassée à la taille par une ceinture. Mais elle n’est ni d’or ni d’argent. On dirait un cordon de soie, de la même couleur et aussi brillant que la robe. Il n’est pas noué et les bouts ne pendent pas sur la robe. Il ceint la taille, et c’est tout.      

Sur la tête, une mante de la même étoffe que la robe, légère mais non transparente. Elle descend le long des joues de Marie, se resserre au cou, comme si une boucle la retenait. Mais une boucle large, car je peux voir la gorge très blanche de Marie. Bref, la mante repose sur ses épaules et descend le long des bras et des hanches jusqu’au sol.          

Haut de page.       

309> Mais comment faire pour décrire la splendeur de cette robe très simple d’une blancheur éclatante ? En comparaison, la neige est grise et opaque, le lys moins beau. On dirait de l’argent devenu étoffe tant le blanc resplendit. Oh ! Impuissance de la parole à décrire la lumière ! Seulement au Ciel, et pour revêtir Marie, peut-il y avoir une étoffe d’un tel blanc phosphorescent, tel du diamant, perlé, opalescent, une pierre précieuse sans en être une et sans être le résultat d’une alliance de pierres précieuses pour resplendir ainsi !   

 Je vois l’ovale plutôt rond du visage de Marie. D’une teinte d’ivoire comme certains pétales de magnolia; le teint est pareil à celui de son Fils, mais la forme est différente, le visage de Jésus étant plus maigre et allongé. Sur le visage de fleur, seules les lèvres et les cils minces, à peine foncés, mettent un peu de couleur.     

 Les yeux, non grands ouverts, mais à demi voilés par les paupières, ont le même regard que le Fils et sont de la même couleur bleue, mais plus pâle. En faisant une comparaison humaine comme d’habitude, on pourrait dire que Jésus a les yeux saphir et Marie turquoise. On remarque chez Marie le même regard sérieux et triste que chez Jésus, mais il est d’une tristesse qui s’unit au sourire : le bon sourire de quelqu’un qui est affligé, mais qui veut consoler et encourager en même temps.      

 Les cheveux ont la couleur des blés mûrs ou de l’or pur, si vous préférez, tirant sur le blond roux, mais plus blonds que roux, tandis que les cheveux de Jésus tirent davantage sur le blond cuivré.        

 Les mains longues et fines, aux doigts très longs et fuselés, sortent des manches étroites, avec leurs poignets délicats et très blancs. Ce sont deux pétales de magnolia joints en prière. Il me semble qu’elles doivent sentir les fleurs, tant elles ressemblent à des boutons de fleur.       

 Aucun bijou, absolument aucun. C’est toute la personne de Marie qui est une pierre précieuse d’une luminosité d’albâtre, ou mieux encore, d’opale illuminé de l’intérieur par une flamme. Son corps glorifié dégage de la lumière, une très douce lumière qui me fait vraiment penser à une lampe ardente devant le tabernacle : une lampe d’albâtre blanc ou, je répète, d’opale.

Je ne vois pas les pieds parce que la robe est tellement longue qu’elle les cache.

Et voilà que je vous ai décrit notre Maman.

 Elle m’a tenu et me tient compagnie, et il me semble que tout autour de moi devient lumineux et virginal; lumière et pureté descendent dans mon cœur et avec elles, une joie qui me fait pleurer de béatitude.     

Haut de page.       

310> Je crois que si Marie disait un seul mot, mon âme s’évanouirait dans l’extase, parce qu’il n’y a qu’un fil qui m’empêche d’y sombrer, et cela juste parce que j’ai vu la Bénie et que je me suis senti embrassée par son sourire et son regard.      

 C’est maintenant le soir, et je dis à Jésus : “Tu ne dis rien aujourd’hui, Seigneur ?”          

Il répond que c’est Marie qui me donne ma leçon d’aujourd’hui, et que la contempler n’exige aucune parole. En effet, la vision de Marie enseigne à elle seule la beauté de la pureté, de la prière et du silence. Trois grandes choses très peu et mal pratiquées.       

Au milieu de mes souffrances physiques et morales, je me trouve dans la joie, parce que la lumière de la plus belle Étoile, de Marie, brille sur moi et qu’il m’est donné de la fixer.



 Plus tard...        
et Marie me dit sans parler qu’elle m’enseigne une autre chose : à voir ses enfants même dans les ennemis [2]. Elle a donné son Fils pour eux aussi et elle les a acceptés comme ses enfants, ainsi qu’elle nous a acceptés. Elle me fait comprendre que, lorsque nous les regardons avec hargne, nous l’affligeons et nous devenons différents d’elle qui regarda avec une aimante compassion ceux qui crucifièrent son Fils et transpercèrent son cœur immaculé.

Haut de page.       

Fiche mise à jour le 26/05/2019.

 



[1] Elle s’adresse au père Migliorini.

[2] Dans la dictée du 6 janvier 1944, Jésus dit: "Si la charité était vive en vous, elle recouvrirait comme un manteau divin les misères de vos frères et elle vous ferait voir en eux de petites copies de Dieu dont, tout comme vous, ils sont les enfants." Dans le même sens, à Medjugorje, le 2 avril 2019, la Vierge Marie dans son message disait: "Mon fils voyait la beauté en toutes choses. Il recherche le bien, même petit et caché, dans toutes les âmes, afin de pardonner le mal."