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Catéchèse du lundi 20 septembre 1943


Amour et humilité chez ses porte-paroles : reproches du Seigneur aux prêtres matérialistes et orgueilleux.


 










 

310>  Jésus dit :

"Sais-tu pourquoi je t’ai choisie ? Parce que tu es un rien, et tu es convaincue de l’être, et parce que l’amour t’anime.          

Je vais cherchant humilité et amour pour déposer mes paroles et mes grâces et pour faire resplendir mes miséricordes, puisque le monde a toujours besoin de preuves de ma miséricorde pour conserver un minimum d’amour et de foi en moi.  

 Si autrefois, la formation de mon Église et la diffusion du Christianisme dans le monde avaient porté les fruits que la première floraison laissait espérer, il n’y aurait eu besoin de rien d’autre.      

J’avais donné à ceux qui croyaient en moi tout ce qui leur était nécessaire pour grandir toujours davantage dans la Foi et dans ma Doctrine. Et je l’avais donné dans une forme parfaite comme moi seul, le très Parfait, pouvais le faire.

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311>  Or il est arrivé qu’avec le temps, ce que je vous ai donné n’a pas perdu son efficacité, mais votre faculté de comprendre s’est affaiblie en vous. Elle s’est affaiblie parce que la fumée de vos orgueils humains a assombri votre vue spirituelle; votre ouïe spirituelle a été émoussée par le bruit de trop de paroles humaines; votre goût spirituel, par la saveur de tant de corruption; votre toucher spirituel, par l’abus de trop de contacts charnels; votre odorat spirituel, par la perversion qui vous pousse à préférer ce qui est corrompu à ce qui est pur. Elle s’est affaiblie parce que vous avez écrasé votre esprit sous les pierres des sens, de la chair, de l’orgueil, du mal aux mille formes.   

 Tel un ruisseau destiné à arroser les fleurs de vos âmes, j’avais fait jaillir ma Doctrine des Cieux, mieux encore, de mon cœur qui vous aime. Mais vous y avez lancé des pierres et des gravats, le subdivisant en mille filets d’eau qui ont fini par se perdre sans vous avoir été d’aucune utilité, à vous, chrétiens, qui avez plus ou moins renié le Christ. 

Les hérésies manifestes ont même oblitéré beaucoup de veines qui, partant de mon cœur, descendaient pour nourrir l’organisme de l’Église, une, catholique, romaine, universelle [1] , et une grande partie de l’organisme n’est plus qu’un membre paralysé, mort à la vie, destiné à produire des cellules gangreneuses.  

Mais les petites hérésies individuelles — si nombreuses ! — se sont aussi propagées dans le noyau des catholiques. Et ce sont les plus pernicieuses, les plus condamnées. Car — réfléchis bien — si, à des années et des siècles de distance, on peut condamner jusqu’à un certain point les protestants, de quelque confession qu’ils soient, les orthodoxes et les orientaux qui suivent fidèlement ce que leurs ancêtres leur ont légué comme la vraie Foi, on ne peut pardonner à celui qui vit sous le signe de l’Église de Rome et qui se crée sa propre hérésie particulière, celle de sa sensualité, de son esprit, de son cœur.    

 Combien de compromis avec le Mal ! Combien de compromis que je vois et que je condamne !     

Quatre-vingt-dix pour cent des catholiques se préoccupent de tout excepté de la vie et de ma Foi. Alors j’interviens. J’interviens par mon enseignement direct [2] qui se substitue, avec ses lumières et ses flammes, à tant de chaires trop glacées et trop sombres. J’interviens pour être le Maître à la place des maîtres qui préfèrent cultiver leurs intérêts matériels plutôt que vos intérêts spirituels et surtout les miens.       

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312> Puisque je leur ai confié les talents [3] vivants que vous êtes, âmes achetées avec mon Sang, vignes et greniers du Christ Rédempteur, non pour qu’ils les laissent improductifs et incultes, mais pour qu’ils consacrent toutes leurs énergies à les faire produire et fructifier.      

 Eh bien, Maria, sais-tu qui sont les plus rétrogrades lorsqu’il s’agit d’accepter cette aide que j’apporte pour réparer les dommages causés par cette inanition spirituelle qui fait que vous, les catholiques, vous vous mourez ? Ce sont précisément mes prêtres. Les pauvres âmes dispersées dans le laïcat catholique accueillent avec dévotion ce pain que je romps pour les foules égarées dans le désert; j’ai pitié d’elles car elles dépérissent. Mais pas les docteurs de ma doctrine.         

C’est logique, d’ailleurs. Comme il y a vingt siècles, ma Parole qui vous caresse, pauvres âmes, est un reproche pour ceux qui vous ont laissées vous appauvrir. Et le reproche pèse toujours, même s'il est juste. Mais aujourd’hui comme il y a vingt siècles, je ne peux que leur répéter : ‘Malheur à vous, docteurs de la Loi, qui avez usurpé la clé du savoir et n’y êtes pas entrés, et avez entravé ceux qui y entraient’ [4] .   

 Ceux qui ne sont pas entrés, parce que vous leur aviez barré le chemin avec vos mesquineries et scandalisé leurs cœurs, qui vous regardaient comme leurs maîtres, parce qu’ils vous ont vus plus indifférents qu’eux-mêmes aux vérités éternelles, ceux-là seront jugés avec pitié. 

 Mais vous, vous qui avez préféré l’argent, les honneurs, le confort, le profit de vos proches à la mission d'être les ‘maîtres’ au nom du Christ et pour continuer son enseignement; mais vous qui êtes si sévères à l’égard de vos frères et sœurs, prétendant qu’ils donnent ce que vous ne donnez pas, et qu’ils fassent fructifier ce que vous n’avez pas semé en eux, alors que vous êtes si indulgents envers vous-mêmes [5]; mais vous qui ne croyez pas à mes manifestations, ces manifestations qu’au fond vous avez vous-mêmes provoquées, puisque c’est pour réparer les ruines causées par vous que je viens instruire les cœurs dispersés par le monde — et observez que plus je viens et plus les temps se chargent d’hérésies; mais vous qui raillez et persécutez mes porte-paroles et les insultez, les traitant de ‘fous’ et ‘d'obsédés’, comme vos lointains ancêtres firent avec moi; vous serez traités avec sévérité.       

 Purifiez les sens de l’âme avec le feu de l’amour et de la pénitence, et vous entendrez, vous verrez, vous goûterez, vous sentirez ma présence dans les paroles que je dis aux humbles et que je tais à vous, orgueilleux, car seulement celui qui a une âme d’enfant entrera dans mon Royaume [6], et je ne révèle les secrets du roi qu’aux petits [7], car le plus grand parmi vous, catholiques, n’est pas celui qui revêt un habit d’autorité, mais celui qui vient à moi avec un cœur pur, confiant comme un enfant, plein d’amour comme un nouveau-né pour la maman qui le nourrit.       

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313> Bienheureux les petits. Je les ferai grands au Ciel !".          

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Fiche mise à jour le 15/06/2019.

 



[1] Voir les explications de ces attributs dans le Catéchisme de l'Église Catholique, § 811, et dans l'œuvre, les instructions que donne Jésus aux apôtres, concernant le lieu d'établissement du siège de son Église. Cf. EMV 638.

[2] Le 16 août Jésus disait à Maria ceci:"…je prépare les temps futurs en employant en particulier la Parole qui descend des cieux pour donner la lumière aux âmes prêtes à la recevoir." Lire la suite dans la catéchèse du 16 août.

[3] Voir la parabole des talents dans Matthieu 25, 14-30 et dans l'œuvre EMV 281.

[4] Cf. Luc 11, 52 et dans l'œuvre EMV 596.

[5] Cf. Luc 11, 46.

[6] "Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas." Cf. Luc 18, 17 et dans l'œuvre EMV 378.

[7] "Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits." Cf. Luc 10, 21 et dans l'œuvre EMV 266.