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Catéchèse du lundi 18 octobre 1943


Se dépouiller de tout pour ne rechercher que Dieu.


 










 

 

381> Jésus dit :   

 " Le secret de l’âme qui ne veut pas perdre son amour, Dieu, doit être — je t’en ai déjà parlé [1] — de rester toujours fixée en Dieu avec les pouvoirs de l’âme [2].

Quoi que vous fassiez, sachez garder l’esprit fixé en moi. De cette façon, vous sanctifierez chacune de vos actions en la rendant agréable à Dieu et surnaturellement utile pour vous. Tout est oraison pour celle qui sait demeurer en Dieu, parce que l’union n’est rien d’autre qu’amour, et parce que l’amour transforme même les actions les plus humbles de la vie humaine en actes d’adoration agréables à Dieu.    

Je te dis en vérité que, entre celui qui reste enfermé pendant des heures à l’église à répéter des mots dont l’âme est absente et celui qui, chez lui, à son bureau, dans son magasin, vaque à ses occupations en m'aimant et aimant son prochain pour moi, c’est le second qui prie et je le bénis, tandis que le premier ne fait qu’exécuter une pratique hypocrite que je condamne et méprise.    

Quand l’âme a réussi à atteindre cette science amoureuse qui consiste à savoir rester toujours fixée en Dieu avec ses facultés, elle produit des actes d’amour continus. Elle m’aime même dans le sommeil physique, car la chair s’endort et se réveille avec la présence de mon Nom et ma pensée et, pendant que le corps se repose, l’âme continue d’aimer.  

Oh ! saintes unions de l’âme avec son Dieu ! Lien spirituel que l’œil humain ne voit pas, mais s’il le pouvait, il verrait un cercle de feu qui entoure Dieu et la créature et qui, en augmentant la jubilation de Dieu, augmente la gloire de la créature; cercle saint qui, au Ciel, servira de nimbe à votre front glorifié.

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382>  Enfermée comme elle est dans la chair, l’âme subit parfois par contrecoup les fatigues de la chair. Tentations de Satan, manquements plus ou moins graves — je ne parle pas de la faute mortelle [3] qui sépare violemment l’âme de son Dieu, mais des fautes plus légères [4], lesquelles, quoique légères, ont pour conséquence une lassitude de l’esprit — déceptions, douleurs, évènements de la vie, toutes ces choses provoquent, avec les autres causes, des fatigues de l’âme chez ceux qui sont moins formés à la vie de l’esprit.         

Mais il faut réagir. Elles sont comme une de ces langueurs physiques qui précèdent la consomption de la chair. Malheur à celui qui ne les combat pas dès le début ! Mais trois fois malheur à celui qui ne combat pas les langueurs de l’esprit qui mènent à la somnolence spirituelle et, lentement, à la mort de l’âme.

 Dieu n’aime pas les paresseux, il n’aime pas ceux qui préfèrent leur confort au Seigneur. Dieu punit ceux qui deviennent tièdes. Il se retire.           

Votre bon Dieu vous appelle pour vous réveiller, il vous prie de l’accueillir, il se montre soucieux en vous ayant cherché et vous demande votre cœur pour s’y réfugier. Mais ne savez-vous pas que votre cœur est le plus beau tabernacle pour votre Seigneur [5]? Le bon Dieu tente tout pour vous tirer du sommeil spirituel et de la paresse spirituelle. Parfois, il tente même de forcer les grilles mystiques du cœur pour essayer d’y entrer. Puis, il se retire parce qu’il ne recourt que rarement à la violence. Il vous laisse toujours libres, même si le fait de vous laisser libres est une douleur pour lui, car il voit que vous faites un mauvais usage de la liberté.          

 Quelquefois, en fait presque toujours, l’âme perçoit la venue de son Dieu, elle sent sa tentative d’entrer et, puisque l’âme se souvient que Dieu l’a créée, elle tressaille de douceur.         

Vous piétinez votre âme, vous ne la suivez pas dans ses désirs, mais elle résiste à mourir en vous. Elle est la dernière à mourir, elle meurt après que l’intellect et le cœur sont morts à cause de l’orgueil et de la luxure; elle meurt seulement quand vous la tuez en lui enlevant la Lumière, l’Amour, la Vie, c’est-à-dire Dieu. Mais aussi longtemps qu’elle n'est pas morte, elle tressaille de joie et palpite d’amour quand Dieu s’approche d’elle. Malheur à ceux qui refusent de seconder ces mouvements de l’âme. Ils sont semblables aux malades qui, en multipliant les imprudences et en désobéissant au médecin, aggravent leur maladie toujours davantage au point de la rendre mortelle.   

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383> Lorsque votre âme fond de douceur car elle sent la présence de Dieu au-delà des grilles, secondez le mouvement de l’âme, abandonnez tous les soucis de la chair, mettez votre chair orgueilleuse à genoux, reconnaissez les droits de la reine enfermée en vous, de cette reine qui veut suivre son Roi, et adorez la bienveillance du Roi qui est venu à vous pour aimer votre âme et vous donner le gage du salut même pour votre chair à laquelle vous tenez tant, mais pour laquelle vous ne savez faire rien de réellement utile.  

Dieu veut qu’à la résurrection finale vos chairs aussi resplendissent de lumière et de beauté surnaturelle et éternelle, qu’elles resplendissent pour les saintes œuvres accomplies dans la vie sur terre, pour les œuvres accomplies en suivant les impulsions de l’âme mue par Dieu.   

 Si vous saviez quelle grande grâce représente chaque venue du Dieu-Amour ! Si vous le compreniez, vous diriez à chaque instant :   

‘Viens, Seigneur Jésus ! Viens guider mon âme ! Sois mon Roi et mon Maître !’. Si vous le saviez, vous marqueriez chaque rencontre, chaque venue, parmi les jours fastes de votre vie d’humains. Et en vérité, aucun évènement n’est aussi faste que l’instant où j’entre dans votre cœur avec mon amour pour vous sauver et vous conduire, au-delà de la vie, à la vraie Vie, éternelle et bienheureuse.        

 Lorsque, par incurie, vous avez laissé passer outre votre Maître, affligé à cause de votre inertie spirituelle; lorsque le remords, cri de la conscience qui ne se tait jamais complètement, même dans les plus dépravés, éveille votre âme que vous avez abrutie dans la tiédeur et la matérialité, soyez prompts à prendre les mesures nécessaires. Cherchez Dieu tout de suite [6].   

Pensez que, sans Dieu, on erre sur les chemins de la mort jusqu’à en périr pour l’éternité. Pensez aussi que Dieu est compatissant et qu’il a des entrailles charitables pour vous. Il entend aussitôt votre cri qui l’appelle et, même s’il reste caché quelque temps pour vous punir, il n’est pas loin. Vous ne le voyez pas, mais il est déjà à vos côtés avec son cœur de Père qui pardonne au fils fourvoyé, et désire ardemment le serrer contre son cœur.   

Cherchez Dieu tout de suite. Passez outre la ronde des gardes, des pièges que l’Ennemi a échelonnés le long de la route afin d’empêcher qu’une âme lui échappe pour se réfugier en Dieu. Laissez donc que, par vengeance, Satan, envieux et cruel, vous dépouille.        

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384>  Il vaut mieux que vous entriez dans la vie éternelle dépouillés d’humanité [7], mais riches seulement de richesses spirituelles, qu’accompagnés au seuil de Dieu par des affections, des honneurs, des joies terrestres, pour être jetés dehors parce que vous avez déjà tout eu et vous ne méritez rien d’autre, ayant préféré ce ‘tout’, lequel tombe et vous entraîne dans la chute, à la seule chose nécessaire : la monnaie pour entrer dans la vie éternelle, accumulée grâce aux efforts, aux fatigues, à la patience spirituelle, menue monnaie sainte amassée heure après heure en obéissant à ma Loi par amour pour moi, perles mystiques obtenues par la souffrance subie par amour, éternels rubis créés par votre volonté d’être mes enfants, à l’encontre des voix de la nature charnelle, à l’encontre des railleries et des vengeances du monde, à l’encontre des séductions et des colères de Satan; richesses spirituelles voulues en se dominant soi-même et ses ennemis, qu’ils soient des humains ou des démons; voulues en broyant la chair pour faire triompher l’esprit qui veut suivre la volonté de Dieu; voulues jusqu’à en suer du sang vivant, comme moi face à la plus forte tentation, à la plus forte peur, à la plus forte volonté divine que jamais homme ait pu subir.       

Si vous saviez ce qu’est un ‘non’ dit aux forces de la chair, des affections, des richesses, des honneurs, afin d’être fidèles à Celui qui vous aime ! Si vous saviez ce que c’est que d’être prêts à se laisser prendre même les choses les plus chères pour appartenir totalement à Dieu !    

Certaines spoliations, subies avec résignation sinon avec joie, puisqu’on peut encore se réjouir devant la santé immolée à des fins divines, mais on ne peut se réjouir sur un tombeau qui se referme sur un père, une mère, un époux, un enfant, un frère — je fus homme parmi les hommes moi aussi et je me rappelle ce que c’est que de ne plus entendre une voix aimée, de ne plus sentir la présence d’un parent dans la maison ou d’un ami dans sa demeure — certaines spoliations subies avec résignation ont valeur de martyre, Maria, souviens-toi. Elles l’ont tout comme la vie qu’on offre pour l’avènement de mon Règne dans les cœurs, comme les fièvres, les maladies qu’on subit pour que tombent les fièvres des âmes et les maladies des esprits. 

Et l’un et l’autre martyre auront la récompense du martyre : l’étole de pourpre de ceux qui sont venus à moi à travers de grandes tribulations [8], théorie [9] de feu qui suivra l’Agneau avec la théorie immaculée des vierges, la seconde à ma droite, la première à ma gauche, car ces héros de l’esprit sont vraiment les enfants de mon cœur déchiré par un martyre d’amour, comme les premiers sont les enfants de Marie qui ressemblent davantage à leur Mère et au Fils de la Mère, ceux qui vécurent dans leur habit d’humains avec des sentiments d’anges, au-delà de la chair et du sang.          

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385>  Par tous vos moyens, avec une sainte audace, cherchez le Seigneur. Cherchez-le pour réparer la paresse d’avant. Et une fois que vous l’aurez trouvé, ne vous séparez plus de lui.   

En lui réside le Bien qui ne meurt pas, en lui la Vie et la Vérité. Si vous demeurez en lui, vous ne périrez point. Si vous vivez en lui, vous ne mourrez pas, vous ne commettrez pas d’erreurs. Tel un bateau qui entre sûrement dans le port parce que son pilote a su le mener, guidés par le Christ, vous entrerez dans le port de la Paix. C’est moi qui vous le dis, moi qui ne mens pas.



Ne me reniez jamais, enfants que j’aime. Soyez-moi fidèles et je vous donnerai la gloire."        

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Fiche mise à jour le 14/12/2019.

 



[1] Dans les dictées du 26 juin et du 10 octobre.

[2] Il s'agit de la volonté, l'intelligence et de la mémoire. Jésus expliquait à Luisa Piccarreta (mystique italienne 1865-1947) que les puissances de l'âme sont des voies de communication entre Dieu et l'humain. Il lui dit:" Tu dois savoir que, en créant l'homme, la Divinité a établi différentes voies de communication entre le Créateur et les créatures. D'abord les trois puissances de l'âme: l'intelligence permettant de comprendre ma Volonté ; la mémoire permettant de se souvenir sans cesse de ma Volonté ; la volonté, sise entre les deux voies précédentes, permettant à la créature de prendre son envol dans la Volonté de son Créateur. L'intelligence et la mémoire étaient les supports, la défense et la force de la volonté afin qu'elle ne dévie ni à droite, ni à gauche. Comme autres voies de communication, il y avait aussi :        
- l'œil permettant de regarder les beautés et les richesses de ma Volonté;     
- l'ouïe permettant d'entendre les appels et les harmonies de ma Volonté ;    
- la parole permettant de recevoir les continuels déversements de mon Fiat et de tous ses biens;         
- les mains permettant d'accomplir ses travaux dans ma Volonté en les unifiant à ceux du Créateur ;    
- les pieds permettant de suivre les pas de ma Volonté;        
- le cœur, les désirs et les affections afin d'être remplis de l'amour de ma Volonté et de se reposer en elle.          
Vois donc combien il y a de voies dans la créature qui lui permettent d'entrer dans ma Volonté, si elle le veut." Cf.
Le livre du Ciel, Tome 17, 22 février 1925).

[3] Les conditions qui font qu'un péché peut être considéré comme mortel, sont détaillées dans le CEC § 1855 et suivants.

[4] Souvent appelé "péché véniel". Plus d'explications dans le CEC § 1862 et suivant.

[5] Cf. 1 Corinthiens 6, 19.

[6] Toujours à Luisa Piccarreta (mystique italienne 1865-1947) Jésus a expliqué, l'importance de toujours chercher Dieu. Il lui dit:" Ma fille, quand l'âme me cherche, elle reçoit un rayon divin, un attribut divin ; elle renaît en moi autant de fois que je renais en elle."… Il ajouta : "Oh ! si tu savais la saveur que goûte tout le Ciel quand, sur la terre, une âme cherche Dieu continuellement, comme cela se fait au Ciel !" Cf. Le livre du Ciel. Tome 6, 10 décembre 1903.

[7] Cf. Matthieu 5, 29-30.

[8] Cf. Apocalypse 7, 9 -14.

[9] Théorie = longue procession. Dans l’Antiquité ce terme désignait tous ceux qui étaient choisis pour offrir le sacrifice aux dieux.