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L'œuvre de Maria Valtorta
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Texte original


PRIÈRE DE RÉPARATION POUR LES HOSTIES PROFANÉES.

"O Jésus, qui es frappé dans nos églises par la main de Satan, je t’adore dans toutes les hosties détruites et éparpillées dans les décombres.
Prends-moi pour ton ciboire, ton trône, ton autel. Je sais que je ne suis pas digne, mais tu aimes rester parmi ceux qui t’aiment, et je t’aime pour moi et pour ceux qui ne t’aiment pas.
Que la douleur m’empourpre comme du sang afin que je devienne un digne ornement pour te recevoir, toi qui veux être semblable à nous en ce temps de guerre.
Que mon amour soit une lampe qui brûle devant toi, très saint, et mon holocauste, de l’encens.
Ainsi soit-il".


 








45> Jésus dit :     

 "J’aime toutes les âmes. J’aime celles des purs qui vivent comme mon cœur le désire pour votre bien, celles des doux comme moi je suis doux, celles des généreux qui expient pour tous et continuent ma Passion, celles des miséricordieux qui m’imitent à l’égard de leurs frères et sœurs. J’aime les pécheurs car c’est pour eux que je devins Rédempteur et que je montai sur la croix.          

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46>  Leurs péchés me font souffrir, mais ils n’éteignent pas mon amour pour eux, ils n’étei­gnent pas mon désir de les étreindre contre moi lorsqu’ils se seront repentis. J’aime les petites âmes qui, sans être dépourvues d’imperfections, sont riches d’un amour qui annule les imperfections.          

 Je t’aime toi, qui t’appelles Maria, le plus doux des noms pour moi. Le nom de ma Mère. Ce nom qui est bouclier et défense contre les embûches du démon
[1], ce nom qui est musique du paradis, ce nom qui fait tressaillir de joie notre Trinité, ce nom dont je m’entourai dans ma vie et à l’heure de la mort. Marie de Magdala, Marie Cléophas : les fidèles à ma Mère et à moi. 

Crois en cet amour que j’ai pour toi. Sens cet amour autour de toi. Pauvre âme ! Tu ne peux trouver que mon cœur qui sache te donner l’amour dont tu as besoin.        

 Je t’ai tant aimée que je t’ai même contentée dans tes caprices
[2], pas très raisonnables à vrai dire, confirmant par des faits réels tes châteaux en Espagne. Non pas que cela me soit agréable, mais je ne voulais pas te diminuer face au monde; et puis je savais que même ces caprices se seraient transformés en outils de pénitence et d’amour, et par conséquent de sainteté.    

Je t’ai tant aimée que j’ai su t’attendre... Je te regardais agir comme une chevrette bizarre et des fois je souriais, d’autres fois je m’attristais; mais je ne me fâchais jamais car je savais que ma petite chevrette deviendrait agnelle un jour.  

Si je ne t’avais pas aimée comme je t’ai aimée, penses-tu que tu serais ce que tu es ? Non. Dis-toi bien que tu n’aurais fait qu’empirer de plus en plus. Mais j’étais là et je veillais.     

 N’aie pas peur de mes caresses. Jésus ne fait jamais peur. Abandonne-toi. Avec ton cœur et ta générosité. Donne-moi tout. Et prends tout de moi.         

Hier soir, ce matin, tu as placé sur le grand bûcher du sacrifice pour la paix ton petit fagot de sacrifices, et tu l’y a mis avec un sourire tiré de l’amour, en luttant contre les larmes humaines qui voulaient monter, contre les chuchotements de l’Ennemi qui voulait te troubler. Oh ! Ma chère ! Ton sacrifice, fait avec la joie de l’amour, ne sera pas oublié.  

 Maintenant, je vais te demander une chose. Tu sais, et tu y penses avec douleur, qu’un grand nombre d’hosties sont éparpillées parmi les saletés et les ruines dans la dévastation des églises
[3].            

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47> C’est comme si j’étais moi-même renversé parce que je suis dans le Saint Sacrement. Eh bien, étends idéalement ton amour comme un tapis précieux, comme une nappe du lin le plus pur pour me recueillir, moi-Eucharistie, frappé, blessé, profané, chassé de mes tabernacles, non par ces petits hommes qui frappent mes églises — ils ne sont que les instruments — mais par Satan qui inspire leurs actions, Satan qui sait que le temps presse et que cette lutte est parmi les luttes décisives qui anticipent ma venue.        

 Oui. Derrière le paravent des races, des hégémonies, des droits, derrière le mobile des nécessités politiques se cachent en réalité le Ciel et l’Enfer qui se combattent. Et il suffirait que la moitié des croyants dans le vrai Dieu - mais que dis-je ? Moins que cela, moins du quart des croyants - croient réellement en mon Nom pour que les armes de Satan soient domptées. Mais où est la Foi ?      

 Aime le moi Eucharistique. L’Eucharistie est le cœur de Dieu, c’est mon cœur Je vous ai donné mon cœur à la dernière cène; pourvu que vous le vouliez, je vous le donne toujours. Et vous ne concevrez pas le Christ en vous et vous ne lui donnerez pas le jour si vous ne savez pas faire vivre son cœur en vous. Lorsqu’une créature se forme dans les entrailles d’une femme, qu’est-ce qui se forme en premier ? Le cœur. Il en est ainsi pour la vie de l’esprit. Vous ne pourrez donner le Christ si vous ne formez pas en vous son cœur en aimant l’Eucharistie qui est Vie et vraie Vie. En aimant comme ma Mère m’aima dès ma conception.       

Oh ! Quelles caresses à travers sa chair vierge, à moi, informe et minuscule, qui palpitais en elle, avec mon petit cœur embryonnaire ! Oh ! Quels frémissements je communiquais à son cœur, à travers les replis obscurs de l’organisme, des profondeurs de ce tabernacle vivant où je me formais afin de naître et de mourir pour vous, en crucifiant le cœur de ma Maman à la même croix, pour vous !           

Mais ces mêmes frémissements, je les communique à votre cœur quand vous me recevez. Votre pesanteur charnelle et intellectuelle ne vous permet pas de les percevoir, mais je vous les donne. Ouvre-toi entièrement pour me recevoir.    

Plusieurs fois par jour - je ne peux pas te dire à chaque instant, mais si tu étais un chérubin et non une créature qui connaît les faiblesses de la matière, je te dirais à chaque instant - répète cette prière :         

 "O Jésus, qui es frappé dans nos églises par la main de Satan, je t’adore dans toutes les hosties détruites et éparpillées dans les décombres.

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48> Prends-moi pour ton ciboire, ton trône, ton autel. Je sais que je ne suis pas digne, mais tu aimes rester parmi ceux qui t’aiment, et je t’aime pour moi et pour ceux qui ne t’aiment pas. Que la douleur m’empourpre comme du sang afin que je devienne un digne ornement pour te recevoir, toi qui veux être semblable à nous en ce temps de guerre. Que mon amour soit une lampe qui brûle devant toi, très saint, et mon holocauste, de l’encens. Ainsi soit-il".      

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Fiche mise à jour le 15/03/2018.

 



[1] La fête du "Saint Nom de Marie" a lieu le 12 septembre, en octave de sa naissance, le 8 septembre.

[2] Cette phrase sera reprise et expliquée dans la catéchèse du 12 juin : pour l’attirer à Lui, Jésus a contenté les désirs, petits et grands, de Maria Valtorta.

[3] L’Italie subit d’importants bombardements à cette époque.