"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

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 La Parole qui nourrit.

 Il n'y a pas de misère que mon Fils ne puisse changer en richesse.

 Le passé n'existe plus, lorsque l'amour l'annule.


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- [Commentaire de Marie : L'humilité de Jésus .... 504

- La pauvre fillette ...... 504

- Ce qu'elle retiendra de Jésus ........................................ 505

- Pas de misère qui ne puisse devenir richesse]........ 506

 

 

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Tome 4, chapitre 164.

298.8.
"Il n’est pas de misère que Jésus ne puisse changer en richesse"


 

Commentaires de la vision du chapitre 162

504> 8Marie dit :       

"Maria (Valtorta), c'est la Mère qui parle. Mon Jésus t'a parlé de l'enfance de l'esprit, nécessairement requise pour conquérir le Royaume. Hier il t'a montré une page de sa vie de Maître. Tu as vu des enfants, de pauvres enfants. N'y aurait-il rien d'autre à dire ? Si, et c'est moi qui le dis. À toi que je veux rendre toujours plus chère à Jésus. C'est une nuance dans le tableau qui a parlé à ton esprit pour l'esprit d'un grand nombre de gens. Mais ce sont les nuances qui font la beauté du tableau, ce sont elles qui révèlent les talents du peintre et la sagesse de l'observateur. Je veux te faire remarquer l'humilité de mon Jésus.


Cette pauvre fillette, dans la simplicité de son ignorance, ne traite pas autrement le pécheur au cœur de pierre que mon Fils. Elle ne sait rien du Rabbi ni du Messie. Un peu moins qu'une petite sauvagesse, ayant vécu dans les champs, dans une maison où l'on méprisait le Maître, car le pharisien Ismaël méprisait mon Jésus, elle n'a jamais entendu parler de Lui et ne l'a jamais vu.    

Le père et la mère, brisés par un travail épuisant qu'exigeait le maître cruel, n'avaient pas le temps et la possibilité de lever la tête de la terre qu'ils défrichaient. Peut-être avaient-ils entendu, pendant qu'ils fauchaient les moissons, ou pendant la cueillette des fruits et des grappes, ou pendant qu'ils écrasaient les olives à la dure meule, une clameur d'hosannas et peut-être avaient-ils levé un moment leur tête fatiguée. Mais la peur et la fatigue avaient tout de suite rabaissé leur tête sous le joug. Et ils étaient morts, en pensant que le monde n'était que haine et souffrance, alors qu'au contraire le monde était amour et bien, depuis le moment où mon Jésus le foulait sous ses très saints pieds. Esclaves d'un maître sans pitié, ils sont morts sans avoir rencontré une seule fois le regard et le sourire de mon Jésus,
 ni entendu sa parole qui donnait à l'esprit une richesse grâce à laquelle les indigents se sentaient riches, les affamés rassasiés, les malades en bonne santé, ceux qui souffraient consolés.           

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505> Eh bien, Jésus ne dit pas: "Moi, qui suis le Seigneur, je te dis : fais cela". Il garde son anonymat.         

Et la petite, ignorante au point de ne pas comprendre même devant le miracle du pommier dépouillé même de ses feuilles qui charge une de ses branches de fruits pour apaiser leur faim, continue de l'appeler : "Seigneur" comme elle appelait Ismaël son maître et le cruel
Jacob. Elle se sent attirée vers le bon Seigneur parce que la bonté attire toujours. Mais rien de plus. Elle le suit avec confiance. Elle l'aime tout de suite, par instinct, pauvre petit être perdu dans le monde et dans l'ignorance voulue par le monde, "par le grand monde des puissants et des jouisseurs" qui veulent tenir dans l'ignorance les inférieurs pour pouvoir les torturer plus à leur aise et les exploiter plus odieusement. Elle saura ensuite qui était ce "Seigneur" qui, pauvre comme elle, sans maison ni nourriture, sans mère, parce qu'il avait tout quitté pour l'amour de l'homme, même pour ce petit bout d'homme qu'elle était, pauvre créature de fillette, ce Seigneur qui lui avait donné les fruits miraculeux en voulant enlever de ses lèvres et de son cœur l'amertume de la méchanceté humaine qui crée la haine des malheureux contre les puissants, avec un fruit du Père, pas avec un quignon de pain offert tardivement et qui pour elle aurait toujours eu le goût de la dureté et des pleurs.

Vraiment ces pommes rappelaient les fruits du Paradis Terrestre. Fruit venu sur la branche pour le Bien et pour le Mal, il aurait marqué la rédemption de toutes les misères, d'abord celle de l'ignorance de Dieu, pour les deux orphelins, et marqué le châtiment pour celui qui, connaissait déjà la Parole, avait agi comme s'il ne la connaissait pas. Elle saura ensuite, par la femme de bien
[1] qui l'accueillit au nom de Jésus, qui était Jésus. Pour elle plusieurs fois Sauveur. De la faim, des intempéries, des périls du monde, de la faute d'origine.

Mais pour elle, elle a toujours vu Jésus dans la lumière de ce jour et il est toujours apparu comme le Seigneur bon, d'une bonté de conte de fée, le Seigneur qui donnait des caresses et des cadeaux, le Seigneur qui lui avait fait oublier qu'elle était sans père ni mère, sans toit et sans vêtements, parce qu'il avait été bon comme le père et doux comme la mère et qu'il avait donné un nid à leur fatigue et une couverture à leur nudité avec sa poitrine et son manteau et celui des autres gens de bien qui étaient avec Lui.            

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506> Une lumière paternelle et suave qui n'a pas péri sous le flot de ses larmes même lorsqu'elle a su qu'il était mort tourmenté sur une croix, ni, non plus lorsque, petite fidèle de la première Église, elle a vu ce qu'était devenu le visage de son "Seigneur" sous les coups et les épines et après avoir réfléchi comment il est maintenant, au Ciel, à la droite du Père. Une lumière qui lui a souri à sa dernière heure sur la terre, l'amenant sans crainte vers son Sauveur, une lumière qui lui a souri encore, si ineffablement douce, dans la splendeur du Paradis.


Jésus te regarde aussi comme cela. Vois-le toujours comme ta lointaine homonyme[2] et sois heureuse de l'amour qu'il a pour toi. Sois simple, humble et fidèle comme la pauvre petite Marie que tu as connue. Vois où elle est arrivée, bien que pauvre petite ignorante d'Israël : sur le Cœur de Dieu. L'Amour s'est révélé à elle comme à toi, et elle est devenue docte de la véritable Sagesse.         

 Aie foi, reste en paix. Il n'y a pas de misère que mon Fils ne puisse changer en richesse et il n'y a pas de solitude que Lui ne puisse combler, comme il n'y a pas de manquement que Lui ne puisse effacer.  Le passé n'existe plus, lorsque l'amour l'annule. Même pas un passé redoutable. Veux-tu craindre, toi, alors que le larron Dismas n'a pas craint ? Aime, aime et n'aie peur de rien.     

La Mère te quitte avec sa bénédiction."         

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[1] Jeanne de Chouza.

[2] Marie, devenue fille adoptive de Chouza.