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Texte original

Accueil >> Plan du site >> Index des "Cahiers" >> Sommaire de janvier 1944.

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Catéchèse du lundi 17 et mardi 18 janvier 1944.
de 23h30, le 17 janvier, jusqu’aux première heures du 18.


La seule vraie foi est celle en Jésus: fausseté des doctrines humaines

 














 


Colossiens chapitres 2 et 3.

70> Jésus dit[1] :   

"Prends en considération le fait que, plus que pour toi et pour beaucoup d’autres comme toi, cette dictée fait partie du groupe des "sept dictées"
[2]. Quand on a commencé à saper un système, il est bon de continuer à coups de bélier. Or cette forme de pensée est un système dur comme l’acier. Il faut donc insister pour vaincre.      

 Une seule foi est la vraie: la mienne, telle que je vous l’ai donnée. C’est une pierre précieuse divine dont la lumière est vie. Il ne suffit pas de se rappeler cette foi de nom, comme un morceau de marbre resté par hasard dans une pièce. Mais il faut se fonder sur elle et la prendre comme faisant partie de vous-mêmes.  

Les habits que vous portez sont-ils vie pour vous ? Deviennent-ils peut-être votre chair et votre sang ? Non. Ces vêtements vous sont utiles mais, si vous les enlevez pour en endosser d’autres, vous n’enlevez rien d’intime. Au contraire, la nourriture que vous avalez devient votre chair et votre sang, et vous ne pouvez plus l’ôter de vous. Elle fait partie de vous, elle vous est essentielle car, sans sang et sans chair, vous ne pourriez pas vivre tout comme, sans nourriture, vous n’auriez ni chair ni sang. 

 Il en va de même de la foi. Elle ne doit pas vous recouvrir à certains moments, comme un voile, pour vous permettre de paraître plus beaux et de plaire à vos frères; il faut qu’elle soit une partie intrinsèque de vous-mêmes, inséparable de vous, vitale. La foi ne consiste pas seulement à espérer ce qu’on croit, elle est réalité de vie. Une vie qui commence ici, dans cette chimère qu’est la vie humaine, pour s’accomplir dans l’au-delà, dans la vie éternelle qui vous attend.         

 De nos jours, une grande hérésie s’établit, une hérésie des plus sacrilèges
[3]. Une nouvelle foi est proclamée par le fils de Satan, par l’un de ses fils[4], un des plus grands, pourrais-je même dire. Il n’est pas le plus grand dans le passé, (c’est Judas), ni le plus grand de l’avenir, (ce sera l’Antéchrist), mais c’est l’un de ceux qui vivent aujourd’hui pour le châtiment de l’homme : en effet, ce dernier a adoré l’homme à la place de Dieu[5], se donnant ainsi la mort par la main de l’homme alors que moi, Dieu, je lui avais donné la Vie par ma mort - méditez sur cette différence !

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71>  Ce fils de Satan proclame donc une nouvelle foi, qui est une parodie tragique, sacrilège et maudite de la foi en moi[6]. Un nouvel évangile est proclamé, une nouvelle église est fondée, un nouvel autel est élevé, une nouvelle croix est dressée[7], un nouveau sacrifice est célébré. Cet évangile, cette église, cet autel, ce sacrifice sont ceux de l’homme, pas de Dieu.

Il n’y a qu’un Évangile : le mien.        

Il n’y a qu’une Église : la mienne, l’Église catholique romaine. 

Il n’y a qu’un Autel : celui qui est consacré par l’huile, l’eau et le vin, et fondé sur les ossements d’un martyr et d’un saint de Dieu
[8].     

Il n’y a qu’une Croix : la mienne: celle à laquelle pend le corps du Fils de Dieu, Jésus Christ, celle qui reproduit la figure du bois que j’ai porté avec un infini amour et une immense fatigue jusqu’au sommet du Calvaire. Il n’est pas d’autre croix. Il peut exister d’autres signes, des hiéroglyphes semblables à ceux gravés dans les hypogées des pharaons
[9] ou sur les stèles aztèques[10] : ce ne sont là que des signes d’hommes ou de Satan, mais pas des croix, pas les symboles de tout un poème d’amour, de rédemption, de victoire sur toutes les forces du Mal, quelles qu’elles soient.    

De l’époque de Moïse à aujourd’hui, et d’aujourd’hui au moment du Jugement, une sera la croix : celle qui ressemble à la mienne, celle qui fut portée en premier par le "serpent"
[11], ce symbole de vie éternelle, celle que j’ai portée et que je porterai quand je viendrai en Juge et en Roi pour tous vous juger[12] : vous, mes bénis qui croyez en mon Signe et en mon Nom; et vous aussi, qui êtes maudits, parodistes et sacrilèges, qui avez supprimé mon Signe et mon Nom des temples, des états et des consciences pour y substituer votre symbole satanique et votre nom de suppôts de Satan.           

Il n’y a qu’un Sacrifice: celui qui réitère mystiquement le mien et, sous l’aspect du pain et du vin, vous donne mon Corps et mon Sang immolés pour vous. Il n’est pas d’autre corps et d’autre sang qui puissent remplacer la grande Victime.  

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72>  Au contraire, les corps et le sang que vous immolez ne célèbrent rien, ne substituent rien, ne servent pas, non, au sacrifice. Car vous êtes les féroces sacrificateurs de ceux qui sont pour vous des sujets à votre disposition; en effet, vous les avez changés en corps de galériens condamnés à ramer, marqués de votre signe comme s’ils étaient des animaux de boucherie, rendus même incapables de penser puisque vous avez volé, interdit et blessé leur souveraineté d’hommes sur les bêtes brutes, et puisque vous avez changé des êtres intelligents en un immense troupeau d’êtres privés de raison au-dessus desquels vous agitez le fouet et que vous menacez de "mort" s’ils osent seulement vous juger intérieurement.           

Mon sacrifice vous procure grâces et bénédictions. Mais le vôtre vous obtient la condamnation et des malédictions éternelles. J’entends et je vois les gémissements et les tortures des opprimés, dont vous saignez l’âme et l’esprit encore plus que le corps. Pas un seul de vos sujets n’est préservé de votre couteau qui les prive de la liberté, de la paix, de la sérénité et de la foi pour en faire des imbéciles moraux, des apeurés, des désespérés, des rebelles. J’entends et je vois les râles des assassinés et le sang qui baigne "votre" autel. Pauvre sang que j’ai en infinie miséricorde et auquel je pardonne même l’erreur, puisque l’homme s’en est déjà puni lui‑même et puisque Dieu ne s’acharne pas là où l’expiation a déjà eu lieu !
[13]          

 Mais je vous jure que ce sang et ces gémissements feront votre tourment éternel. Vous mangerez, vous régurgiterez, vous vomirez du sang; vous vous y noierez; vous aurez l’âme assourdie jusqu’à la folie par ces râles et ces gémissements, et vous serez obsédés par les millions de visages macabres qui vous crieront vos millions de crimes et vous maudiront. Voilà ce que vous trouverez là où vous attend votre père, le roi du mensonge et de la cruauté[14].

Par ailleurs, qui parmi vous est le pontife, le prêtre chargé de la célébration du rite ? Vous êtes des bourreaux et non des prêtres. Votre autel n’en est pas un, c’est un échafaud. Votre sacrifice n’en est pas un: c’est un blasphème. Votre foi n’en est pas une : c’est un sacrilège.         

Descendez, vous les maudits, avant que je ne vous foudroie par une mort horrible. Mourez du moins comme ces bêtes brutes qui se retirent dans leur tanière pour mourir, rassasiés de proies. N’attendez pas sur votre piédestal de dieux infernaux que je vous livre à l’expiation, non pas à celle de l’esprit, mais à celle de votre corps de fauves, et que je vous fasse mourir à la risée des foules et sous les sévices de ceux qui les subissent actuellement
[15]. Il y a une limite. Je vous la rappelle. Et il n’y a pas de pitié pour ceux qui singent Dieu et se rendent semblables à Lucifer. [16] 

Quant à vous, peuples, sachez être forts dans la Vérité et dans la Justice.
Les philosophies et doctrines humaines sont toutes contaminées par des scories. Celles d’aujourd’hui débordent de venin. On ne plaisante pas avec les serpents venimeux. L’heure vient où le serpent n’est plus sous le charme et vous frappe de sa morsure fatale. Ne vous laissez pas empoisonner.     

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73>  Restez unis à moi. C’est en moi que sont la justice, la paix et, l’amour. Ne recherchez pas d’autres doctrines. Vivez l’Évangile. C’est ainsi que vous serez heureux. Vivez de moi, en moi. Vous ne connaîtrez pas de grandes joies corporelles; ce n’est pas moi qui vous les procure. Moi, je donne les joies véritables, qui ne sont pas seulement jouissance charnelle mais aussi spirituelle, des joies honnêtes, bénies, saintes, que j’accorde et que je ratifie, celles auxquelles je n’ai pas refusé de prendre part.          

 La famille, les enfants, un bien-être honnête, une patrie prospère et tranquille, une bonne harmonie entre les frères et sœurs et entre les nations: voilà ce que je qualifie de saint et que je bénis. Avec tout cela, vous possédez également la santé, car une vie familiale vécue honnêtement donne un corps sain; vous êtes aussi sereins, car un commerce ou une profession accomplis honnêtement procurent la tranquillité de conscience; enfin vous possédez la paix et la prospérité de la patrie et de votre ville car, en vivant en bonne harmonie avec vos concitoyens et avec les peuples voisins, vous évitez les rancœurs et les guerres.     

Le venin de Satan fermente dans votre sang, je le sais bien, mes pauvres enfants. Mais je me suis donné moi-même à vous comme antidote. Je vous ai appris à graver sur vous, en vous, mon Signe qui vainc Satan.           

 Circoncisez votre esprit avec moi. C’est là une circoncision bien plus élevée et plus parfaite ! Elle enlève de votre chair les cellules dans lesquelles les germes de mort vont se nicher et vous greffe la Vie que je suis. Elle vous dépouille de l’animalité et vous revêt du Christ. Elle vous ensevelit en tant que fils d’Adam coupables — or, vous êtes coupables du péché originel comme de vos fautes personnelles — dans le baptême et la confession du Christ, et vous fait renaître enfants du Très haut. 

Ne vous séparez pas de moi. Oh ! Il est certain que je vous porterai au Ciel si vous continuez à faire partie de moi. En outre, comme vous n’êtes pas tous "Ciel" mais qu’il reste toujours en vous un peu de la fange de la Terre, je vous promets que la bénédiction du Père ne vous fera pas défaut, même sur cette boue: car le Père ne pourra que bénir son Fils, et ma Puissance vous recouvrira tellement — si vous demeurez en moi et priez avec moi en disant "Notre Père"
[17] comme je vous l’ai enseigné — que le Père vous donnera à la fois le Royaume des cieux, comme vous le demandez dans la première partie, et le pain quotidien et le pardon de vos fautes, comme il est demandé dans la seconde.  

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74> Si vous demeurez en moi comme des enfants dans le sein de leur mère, notre Père ne pourra pas voir d’autre vêtement que celui que vous portez : moi-même, votre Rédempteur, celui qui vous engendre au ciel, et son Fils; et il fera pleuvoir ses grâces sur son Fils, l’objet de toute sa complaisance pour lequel il a fait aussi, en plus de toutes choses, le pardon et la gloire, pour la joie de son Fils qui veut que vous soyez pardonnés et glorieux.          

 Votre mort, je l’ai détruite par la mienne. Vos fautes, je les ai annulées par mon sang. Je les ai rachetées par anticipation pour vous. J’ai tout rendu impuissant à vous nuire dans la vie future en clouant à ma croix votre mal — de celui d’Adam à celui de chacun de vous —. Je peux dire que j'ai consommé tout le venin du monde en suçant l’éponge imprégnée de fiel et de vinaigre du Golgotha
[18] et que je vous ai rendu ce mal en bien : en effet, par ma mort je l’ai distillé et j’ai transformé la mixture de la mort en eau de Vie, jaillie de mon côté transpercé.    

Demeurez en moi avec pureté et force. Ne soyez pas hypocrites mais sincères dans votre foi. Ce ne sont pas les pratiques extérieures qui constituent la foi et l’amour. Celles-là, les sacrilèges les mettent aussi en œuvre et ils s’en servent pour vous tromper et s’attirer des gloires humaines. Vous ne devez pas être ainsi.      

 Souvenez-vous que, de même que je vous ai régénérés à la vie de la grâce à laquelle vous étiez morts, je vous ai ressuscités avec moi à la Vie éternelle. Aspirez donc à ce lieu de vie. Recherchez tout ce qui peut vous servir pour y pénétrer, toutes les choses spirituelles: la foi, l’espérance, la charité, les autres vertus qui font de l’homme un enfant de Dieu.       

Recherchez la science infaillible, celle que contient mon enseignement. C’est elle qui vous rendra à même de vous diriger de telle sorte que le ciel soit à vous.          

Recherchez la gloire. Non pas la gloire dérisoire et souvent coupable de la terre, que je condamne fréquemment; je juge toujours qu’elle n’est pas la gloire véritable, mais uniquement une mission que Dieu vous donne pour que vous en fassiez un moyen de parvenir à la gloire des cieux. La vraie gloire s’obtient par un renversement des valeurs du monde.      

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75>  Le monde dit : "Jouissez, accumulez, soyez orgueilleux, puissants, sans cœur, haïssez pour vaincre, mentez pour triompher, soyez cruels pour dominer." Mais moi je vous dis[19] : "Soyez modérés, continents, sans être avides de chair, d’or ou de puissance, soyez sincères, honnêtes, humbles, aimants, patients, doux, miséricordieux. Pardonnez à ceux qui vous offensent, aimez ceux qui vous haïssent, aidez ceux qui sont moins heureux que vous. Aimez, aimez, aimez."        

En vérité, je vous assure que pas un seul acte d’amour ne restera sans récompense, fût-il aussi minime qu’un soupir de compassion envers quelqu’un qui souffre. Une récompense infinie au ciel et, déjà, une grande récompense sur terre, que seul celui qui en fait l’expérience peut comprendre. La récompense de la paix du Christ à tous mes bons enfants, de la limpidité de la Parole aux "très bons" chez qui je viens trouver mon réconfort. 

Mes chers enfants que j’aime d’un amour bien plus grand que toute la haine qui circule comme un fluide infernal sur la Terre, aimez-moi à votre tour. Quoi que vous fassiez ou disiez, que ce soit au nom de votre Jésus; par lui, vous rendrez ainsi grâces à Dieu votre Père, et la grâce du Seigneur demeurera sur vous comme une protection sur la terre et une auréole certaine pour le ciel".

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 Ce "discours"
[20] a été fait il y a huit jours environ, donc vers le 10 ou le 11. Il y était dit, après diverses phrases, ceci : que les prêtres ne sont nécessaires ni à Dieu ni aux âmes car ils ne sont intéressés que par l’agent, etc., ne visent qu’à tirer profit de leur profession, etc.; que, une fois la guerre terminée, naturellement par la victoire de l’Allemagne, un nouveau et vrai culte sera instauré, de nouveaux et vrais temples seront ouverts : les fidèles de la nouvelle foi iront y voir consommer le sacrifice par lequel le pain sera donné au peuple germanique et son sang avec lui.

Toutes ces paroles et promesses furent adressées par Hitler à ses sujets.        

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Fiche mise à jour le 01/11/2017

 



[1] À côté du 17, l’écrivain a inséré 18 et, au-dessus de la ligne, elle précise: du 17 à 23 heures 30 aux premières heures du 18.

[2] Pour l’éditeur, ces sept dictées concernent  la réincarnation ou métempsycose, comme Maria Valtorta le mentionne à la fin de la catéchèse du 11 janvier 1944 (page 51). Mais il semble que cela concerne un autre groupe de sept dictées, pour deux raisons : Le 11 janvier Maria Valtorta écrit qu’elle a déjà reçu les sept dictées sur la réincarnation : celle-ci est postérieure. D’autre part, la présente catéchèse ne traite pas de ce sujet, mais des cultes idolâtres, en l’occurrence le nazisme, qu’elle cite nommément. Cf. aussi la catéchèse du 9 janvier 1944.

[3] Le nazisme qui tentait à cette époque d’établir un culte destiné à remplacer le christianisme comme nous allons le découvrir progressivement.

[4] Hitler.

[5] Pour le nazisme et le fascisme, mais aussi pour le marxisme-léninisme et de nombreux mouvements de l’époque qui conduiront à la destruction de nombreux pays et à la mort des millions de personnes.

[6] Dès 1920, le parti national-socialisme prône le "christianisme positif" qui deviendra le courant dominant du troisième Reich à l’instigation d’Alfred Rosenberg et d’Heinrich Himmler. Le but du christianisme positif était de couper les racines juives du christianisme et de créer une religion de transition entre christianisme et paganisme qui parviendrait à réaliser le culte aryen. Ce christianisme positif ne se rattachait à aucune des confessions dominantes de l’Allemagne : le catholicisme et le protestantisme.        
Cette idéologie est d’ailleurs condamnée, le 10 mars 1937 dans l'encyclique Mit brennender Sorge.          
Le Christianisme positif évolue progressivement vers un culte spécifiquement germanique disposant de ses célébrations (Lebenfeiern), d’un calendrier se substituant au calendrier chrétien et de ses fêtes publiques.         
En décembre 1941, Pie XII dénonce dans un message radiodiffusé la fabrication de toutes pièces "d’un Christianisme à leur image, une nouvelle idole dans laquelle il n'y a point de salut […] une nouvelle religion sans âme, ou une âme sans religion, un masque du Christianisme mort, privé de l'esprit du Christ".

[7] Allusion à la croix gammée des nazis.

[8] Lors de la consécration d’une église, autrement appelée dédicace, des reliques de martyrs et d’autres saints sont scellées dans l’autel, en signe de l’unité du Corps mystique dans le Christ. Le peuple présent, les murs intérieurs et l’autel sont aspergés d’eau bénite. L’autel est consacré par des onctions du saint chrême (huiles saintes). L’Eucharistie est ensuite célébrée.

[9] L'ânkh ou croix ansée est le hiéroglyphe égyptien représentant le mot qui signifie "vie". C'est un attribut des dieux égyptiens.

[10] Il s’agit sans doute de la croix des aztèques comme celle que rencontra Juan de Grijalva en 1518 dans l'île de Yucatán et sur les temples. Il la décrit comme une croix en marbre, blanche et grande, surmontée d'une couronne en or. Les aztèques pratiquaient les sacrifices humains et les colons espagnols tinrent ces croix pour démoniaque. D’autres y voient la trace de contacts antérieurs avec des chrétiens.   
Une autre croix, dite croix andine ou Chakana se rencontre à Cuzco, mais nous sommes chez les incas, et non les aztèques : c’est une représentation symbolique du monde.

[11] Référence au serpent de bronze que Moïse fit élever sur l’ordre de Dieu. Qui était piqué par "les serpents brûlants" et le regardait, vivait : Nombres 21, 4-9. Ce symbole du Christ est repris en Jean 3, 14-15.

[12] Cf. Matthieu 25, 31-46. L’Évangile ne précise pas que le Christ portera sa Croix à ce moment, mais le symbole est puissant.

[13] Ces deux paragraphes que nous venons de lire, doivent se méditer à l’aulne, non seulement de l’asservissement des peuples mais aussi de la Shoah dont probablement Maria Valtorta, à cette époque et en ce lieu, ne devait pas soupçonner l’ampleur ni même l’existence.

[14] Voir la vision de l’enfer du 15 janvier 1944, et notamment les tourments qui y règnent.

[15] Cette phrase semble prophétiser la mort de Mussolini, le 28 avril 1945. Fusillé avec Clara Petacci et seize autres personnes. Leurs corps, transportés à Milan, puis suspendus par les pieds, subissent jusqu’au soir, les outrages de la foule.

[16] Cf. Isaïe14, 9-15.

[17] Matthieu 6, 9-13 - Luc 11, 2-4.

[18] Cf. Jean 19, 29. L’apôtre Jean, seul évangéliste présent à la Passion, en rapporte tous les détails. En parlant de vinaigre et de fiel, Jésus décrit parfaitement la posca, boisson désaltérante et antiseptique du légionnaire. Elle était composée de vianigre allongée d’eau auquel on rajoutait parfois Ce qui était d'usage chez les soldats durant l'Antiquité, c'était d'ajouter soit de la myrrhe (le sopor), soit du fiel (l'opium), ce qui était censé atténuer les souffrances. C’était donc un geste de compassion.

[19] Matthieu 5, 3-12 - Luc 6, 20-23.

[20] Ce qui suit se trouve sur un feuillet collé au début du cahier, mais nous l’insérons ici car elle semble faire référence à la dictée du 17 janvier ci-dessus. Nous n’avons pas encore trouvé la référence du discours que Maria Valtorta mentionne, peut-être un discours de voeu 1944.