Les chefs de synagogue
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La
population des chefs de synagogue, que l'on pourrait assimiler à des
"curés" de paroisses actuels, se sont généralement montrés
favorables à Jésus, à de rares exceptions.
Abraham d'Engaddi
Chef de la synagogue de Gabaon (7.213)
Chef de la synagogue d’Hébron (3.73)
Chef de la synagogue de Kériot (2.42 - 3.75)
Chef de la synagogue de Naïm (3.50)
Chef de la synagogue de Yutta (Jutta) (EMV 494.1)
Cléophas d’Emmaüs
Jaïre
de Capharnaüm
Jean
d’Éphèse
Lévi de Nazareth
Malachie d’Éphraïm (7.179)
Matthias de Cédès
(5.30)
Mattathias Sicule,
le chef de la synagogue des affranchis romains à Jérusalem (7.231)
Timon
d’Aëra, futur diacre.
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Synagogue
vient du grec "synagogué" qui signifie
"assemblée". Elles sont apparues au temps de l'Exil, moment
d'épreuves et de grand retour à la foi. Le latin "ecclesia" d'où
vient le mot "église" a la même signification.
Les fidèles s'y regroupaient pour le sabbat (qui
commençait le vendredi à 18.00) et pour chaque fête sous la présidence d'un
chef de synagogue. Une tribune lui était réservée ainsi qu'au lecteur. On y
faisait en effet lecture d'un passage de la Loi puis d'un prophète. Les
rouleaux sacrés, manipulés par un servant, étaient regroupés dans "le
saint", isolé par un voile pour rappeler le "saint des saints"
du Temple. Le lecteur pouvait être un fidèle.
Après une exhortation ou commentaires, comme le
rapporte de nombreux passages de l'Évangile, l'office se terminait par la
formule rituelle de bénédiction (bénédiction mosaïque)
Les églises, temples et mosquées reprennent ce
modèle de lieu et de principe de culte à Dieu.
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Fiche mise à jour le 10/02/2024
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